Tome 2 lu dans la foulée du premier. La vérité éclate concernant les lettres échangées entre Giant et Mary Ann. Et on en apprend davantage sur le passé de Giant. La vie new-yorkaise est toujours bien décrite. BD très intéressante ainsi que ses personnages même si j'ai trouvé la fin vite expédiée. Dessins très bons et très réalistes.
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Clap de fin du merveilleux Giant, une histoire d'immigrés irlandais, histoire des Sky men, des géants parmi les géants...
Je ne vais pas résumer ce tome 2 et vous laissez le découvrir. Je peux toutefois dévoiler quelques ressorts de l'histoire et thèmes abordés.
Qui dit irlandais, dit immigration... Ce tome est l'occasion de découvrir le processus d'entrée sur le territoire des migrants. Après une longue traversée en 3 ème classe, tous les candidats se retrouvaient à Ellis island où ils passaient par un contrôle d'hygiène, le six second physical. Lors duquel, un médecin repérait une éventuelle maladie et inscrivait à la craie l'état de santé de la personne directement sur son vêtement. C'est ce que nous voyons au tout début de l'album.
Tout le monde n'entrait pas et les recalés étaient renvoyés sur le champ au pays.
Dans cet album, les hommes se confient un peu plus et nous comprenons les raisons de leur venue en Amérique.
L'immigration irlandaise était très forte. Des millions d'Irlandais ont tenté leur chance, échappant aux expropriations, à la famine, la misère et la violence. le pays connaît de fortes tensions et le souvenir de la guerre civile fratricide est dans toute les mémoires (1922-1923). La lutte est évoquée, notamment l'IRA, dans ce tome 2.
Petit clin d'oeil également à la célèbre photo avec le travail sur le chantier d'une photographe et d'un journaliste. Et puis toujours en fil conducteur, la voix du speaker, qui nous raconte la pluie et le beau temps et qui contraste fortement avec la réalité brutale du quotidien et les conditions misérables du monde ouvrier. Et la ville, bien sûr, qui prospère, indifférente au malheur.
Mon avis
Un beau récit, une très jolie conclusion, ce tome 2 est à la hauteur de mes attentes. La petite histoire dans la grande ! Et toujours un plaisir de lire un album de Mikael ...
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J'ai dévoré ce tome 2 en un rien de temps, familiarisé avec le côté elliptique du dessin et des dialogues… j'ai été en apnée jusqu'au bout et ai été tout de même surprise par cette pirouette de toute fin d'histoire. Une très chouette BD qui me donne envie de poursuivre le travail de cet auteur.
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Ellis Island (New York). Début des années 1930.
Une femme irlandaise, arrivée pleine d'espoir aux Etats-Unis pour retrouver son mari, ouvrier dans la construction, est bloquée sur l'île, à deux pas de l'endroit où, après des années de séparation, elle espère enfin retrouver son époux.
Un de ses enfants a une maladie pulmonaire ! Pas question d'entrer sur le territoire américain dans ces conditions…
New York, au même moment.
Giant est en bien mauvaise condition : côtes cassées, quinze points de suture au visage… Tout autre que lui serait mort ! Un petit cadeau de la part des Italo-Américains, et de Monsieur Frankie en particulier ! Giant a contrarié un des sbires du grand mafieux venu menacer les Irlandais, et Giant n'a pas apprécié ses manières, lui administrant une correction bien méritée.
Plus mort que vif, les Irlandais le remontent dans sa chambre, font venir un vétérinaire pour le soigner. Ensuite, sa voisine, une « artiste » contrariée dans son « grand talent » s'impose pour assurer la garde du blessé. Pure bonté d'âme ? A voir…
Critique :
C'est ici que s'achève ce fabuleux diptyque qui nous rappelle dans quelles conditions ont été dressés ces gratte-ciels de Manhattan et le prix que beaucoup d'ouvriers ont payé pour que de richissimes individus, en l'occurrence Rockefeller dans ce cas-ci, fassent ériger des monuments urbains à leur gloire en faisant étalage de leur pognon.
Suivant des ouvriers Irlandais sur les chantiers, Mikaël ne saurait faire abstraction des problèmes politiques en Irlande. Pas plus que de la présence de la mafia…
L'auteur n'a pas son pareil pour raconter New York. le New York des années trente, 1930, celles qui ont suivi le grand Krach de 1929. Des années d'une misère noire. Son dessin n'est donc pas guilleret et les couleurs ternes sont là pour nous plonger dans le côté sordide de la vie à cette époque. Mais sombre et sordide n'empêchent nullement le dessin d'être d'une rare puissance artistique. D'une beauté étrange puisqu'elle est celle de conditions de vie fort peu humaines. le rôle de l'artiste n'est-il pas de nous faire ressentir les choses qu'elles soient belles ou laides ? La laideur des situations et de la crasse sont sublimées grâce au talent de Mikaël qui transforme en petit (ou grand) tableau pratiquement chaque scène, nous immergeant au coeur de la ville ou nous faisant grimper en haut d'un gratte-ciel en construction.
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Giant, l'ouvrier irlandais, force de la nature, s'est enfoncé dans le mensonge. Ses correspondances avec Mary Ann, la veuve de son collègue de travail, au cours desquelles il se fait passer pour ce dernier, et ses envois d'argent pris sur ses économies, ont fini par convaincre Mary An de quitter la pauvre Irlande pour rejoindre son mari.
La voici à Ellis Island avec ses enfants. La voici qui arrive à l'adresse indiquée sur les lettres. La voici qui rencontre… un inconnu : Giant. Comment vivre avec ce mensonge ? Comment faire marche arrière, quand les départs d'Europe étaient définitifs ?
Ce second tome est plus complexe que le premier. Les personnages développent leur personnalité dans un New-York parcouru de la fumée des conduits de chaleur. L'ensemble dégage un climat particulier entre pauvreté et imaginaire. Une belle BD.
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L'ambiance New-Yorkaise du début des années 30. les rivalités entre immigrés italiens et irlandais. Travailler pour vivre et faire vivre sa famille de l'autre côté de l'Océan.
Les deux tomes de cette série magnifique sont trop courts. Dans le premier on découvre "Giant", ouvrier qui construit le building du Rockfeller Center en jouant sa vie à chaque pas.
Dans le deuxième volume les secrets se dévoilent, la solidarité qu'on lui témoigne permet au géant de s'ouvrir un peu aux autres. de surprises en dangers on s'attache aux personnages tant à New-York qu'en Irlande et on regrette vraiment que l'histoire prenne fin si vite. le traitement graphique est très réussi. Les bruns, jaunes et orangés teintés de vert donnent une couleur particulière à l'histoire. Les personnages sont beaux et l'histoire assez romanesque au final. Une très belle série.
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Une belle suite au tome 1 : les expressions, le mouvement, la vie, exprimés par un dessinateur de haut vol, bravo.
L'ambiguïté d'une situation qui incite cette mère de famille irlandaise à choisir l'expatriation et à débarquer avec ces petits dans un New-York tellement différent du rêve que lui promettait les belles lettres qu'elle recevait de ce personnage très particulier.
Je recommande, à feuilleter lentement pour mieux le déguster, à lire puis relire.
Plus qu'une simple Bd ... une oeuvre dessinée ... merci
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Ces deux tomes sont une superbe réussite !
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