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Et si je demandais à la mer ? tome 1 sur 2
EAN : 9798786416764
222 pages
Auto édition (17/12/2021)
4.91/5   11 notes
Résumé :
« —Ne lui dis pas, fais comme si tu ne le savais pas, ton père ne voulait pas que je te le dise avant tes 16 ans.
Désemparée par ces annonces brutales, je partis dans ma chambre avec LA réponse qui me bouleversait tant. […] Les questions se bousculaient en même temps que les émotions de tristesse et de colère m’envahissaient. »
Les parents sont des repères, des rocs sur lesquels s’appuyer, dit-on. Enfants, on y croit dur comme fer. Mais parfois le roc ... >Voir plus
Que lire après Et si je demandais à la mer ?, tome 1 : Lever de brouillardVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (9) Voir plus Ajouter une critique
Voici mon retour de lecture sur Lever de brouillard, tome un de la trilogie Et si je demandais à la mer ? de Milaï S.
Les parents sont des repères, des rocs sur lesquels s'appuyer, dit-on. Enfants, on y croit dur comme fer.
Mais parfois le roc s'effrite et finit par tomber en poussière.
« le choc ! Comment ça, Lisa le savait ? Comment ça tout le monde le savait ? »
Lever de brouillard est le premier opus d'une trilogie où nous découvrons la vie de l'autrice.
En effet ce récit nous emmène avec elle dans les secrets de sa famille. Et des secrets, des non dits, Milaï S. en a découvert au fur et à mesure des années.
Comment se construire quand ado, elle apprend un élément qui est.. un truc de fou ! J'ai lu ce récit avec beaucoup d'intérêt, et d'incrédulité aussi.
Ce que ses proches lui ont fait subir est ahurissant. Cela donne un bon roman, sauf que c'est un récit, donc l'histoire de sa vie ! Et c'est là que ça cela met mal à l'aise.
J'ai apprécié ma lecture, et j'ai aimé le ton très clair, précis, de cet ouvrage. Il y a de l'émotion, de l'humour et même par moment une touche de poésie.
L'autrice glisse ici et là des petits textes sur le rôle d'un père, différentes informations sur la construction d'un enfant.. C'est très intéressant.
Cet ouvrage est très positif, je pense qu'il a du faire du bien à son auteur.
J'ai beaucoup apprécié la couverture et les illustrations qui sont à chaque début de chapitre. Elles sont de Fred Grivaud et apportent un vrai plus.
Lever de brouillard est un premier tome captivant, que j'ai pris plaisir à lire d'une traite et que je recommande.
Ma note : cinq étoiles.



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Je viens de refermer la dernière page du livre, de cette "recherche du temps perdu" qu'a entrepris la narratrice, ou plutôt Milaï S. Sur un peu plus de 200 pages, j'ai suivi l'évocation de son passé, son enfance, ses interrogations, le regard qu'elle pose sur les hommes qui ont eu de l'importance, celui qu'elle appelle Papa, son grand père, son oncle, ses deux frères… Je les ai vu sourire, lui tenir la main, lui tendre une épaule. Parfois, j'ai deviné des instants de violence, de la dureté, des choix qui ont amené la jeune fille à s'écarter du foyer, à grandir, à se demander pourquoi… J'ai découvert les soupçons qui s'immiscent, une nouvelle vérité qui se dévoile progressivement, au fil des pages… J'ai "regardé" la jeune fille devenir jeune femme… Je me suis laissé entraîner par les émotions, par la finesse et la fluidité de l'écriture, par cette envie de raconter une quête, de se confier, de rester positive.
J'ai été touché par tout ce qui se dégage de ces pages.
Le livre se lit assez vite, en fait, tout simplement. Milaï S. connait son sujet depuis toujours, elle pose aujourd'hui un regard plein d'expérience, plus lucide, sur ce parcours, sur ces signes qui se glissent petit à petit. Elle émaille son texte de petits points plus théoriques sur le rôle d'un père, d'un homme, sur les points de construction d'un individu qui se cherche, qui se définit. On ne lâche plus le livre de la première à la dernière page…
Un très beau livre qui nous laisse impatient d'avoir la suite !
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“Et si je demandais à la mer ?”, est un roman très touchant qui raconte une enfance qui aurait due être banale, mais ce ne fut malheureusement pas le cas…
Le parcours difficile et semé d'embûches, d'une jeune fille en quête de ses racines… Ce récit fait de nouveau un écho à ma propre histoire. Celle d'un enfant qui malgré ses efforts n'a jamais vu que la main levée de son père. Jamais une main tendue, non. Jamais une oreille à l'écoute. Il fallait obéir, écouter, surtout se taire, sinon… !

Milaï nous raconte sa vie, bouleversante, sensible et très vivante à la fois… Elle se confie, évoque son histoire… Ses secrets de famille, les non-dits. C'est une véritable immersion dans son enfance, au sein de toutes ses interrogations et dans toutes les souffrances physiques et psychologiques qu'elle a subit. J'ai eu envie de la prendre plusieurs fois dans mes bras…
Mais c'est aussi une histoire pleine de douceur, sans haine, par moment même avec un ton de poétique.

“Et si je demandais à la mer ?”, est pour moi, un “Lever de brouillard”. Celui d'une femme libre, assumée, en paix avec elle-même qui regarde son passé… avec une certaine bienveillance, malgré tous les bouleversements qu'elle a vécus ! Nos parents, ne sont-ils pas censés être des repères pour pouvoir nous construire ? Que se passe-t-il quand le père est soit indifférent, soit violent et que la mère n'ose pas “affronter” son conjoint ? L'enfant sera forcément perdu et ne devra sa construction qu'à ses propres expériences, quelles qu'elles soient. Ou alors… espérer peut-être… une aide extérieure… venant d'ami(e)s, d'oncles, de tantes, de cousin(e)s ou des grands-parents…
Pour Milaï, c'est le grand-père qui petit à petit deviendra sa boussole, qui sera son grand-re-père, son roc…

“Lever de brouillard” est le premier tome d'une trilogie, captivant, avec des mots justes, qui prêtent à la réflexion. J'attends maintenant la suite avec impatience.
J'avoue avoir été très vite pris par le sujet, et l'ai lu d'une traite, ne pouvant pas m'arrêter.
C'est un livre qui a du être nécessaire à Milaï ! Un livre qui dès lors, mérite qu'on en parle, qui mérite de voyager de mains en mains… le mien, a déjà commencé son voyage…

Juste et touchant, “Et si je demandais à la mer ?”, ne peut laisser, ne doit laisser personne indifférent !
Lien : http://leressentidejeanpaul...
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Une intrigue qui se déroule dans un style original, précis sans être froid, objectif et très personnel à la fois. On commence la lecture et on ne lâche pas le bouquin tant que l'on n'est pas arrivé à la fin. Un des thèmes est la quête de l'identité, quête difficile pour la narratrice qui vit dans un monde de faux-semblants où elle joue un rôle qu'elle ignore dans une pièce qu'elle n'a pas choisie....
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C'est dans un style fin et délicat que Milaï nous emporte avec pudeur dans les souvenirs qui ont marqué sa vie d'enfant, de jeune femme. L'auteure parvient à mettre sa rancoeur de côté, et nous raconte avec sagesse et humilité ce parcours du combattant qu'a été son enfance. À la fin on a qu'une envie, la prendre dans nos bras et lui dire que tout ira bien. Et si je demandais à la mer est un récit tranche de vie, poignant, juste et touchant qui ne peut laisser indiférent.

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Citations et extraits (4) Ajouter une citation
Mon excitation était à son comble, je sautais de la voiture et respirais à pleins poumons cet air pur qu’offrait cette campagne côte-d’orienne. Mon attention allait immédiatement à l’enclos des chiens, ils m’accueillaient en montant sur le petit muret en pierre et se collaient au grillage qui donnait sur la route. Parallèlement, j’avais besoin de savoir s’il y avait d’autres personnes en visite chez mes grands-parents, mon indice : les voitures garées le long de la route autre que la 2 CV orange de mon grand-père. Avant de pénétrer dans la cour, il était important que je sache ce qu’il en était, d’où cette petite enquête visuelle indispensable que j’effectuais tel un rituel d’entrée.
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Cet endroit m’a permis de vivre une vie d’enfant, d’explorer la nature et les joies de la campagne. Il y avait un espace pour les animaux, un pour les humains, hors de question de déroger à cette règle, comme beaucoup d’autres. Elles étaient nombreuses et devaient être respectées à la lettre, mais en étaient exclus les violences physiques, les cris, les hurlements et les insultes.
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Il y a une quinzaine d’années, des personnes de mon entourage me suggérèrent d’écrire un livre, au vu de cette aventure qu’était ma vie, où se mêlent vérités cachées et épisodes incongrus. Cette idée me paraissait inconcevable pour plusieurs raisons et l’est d’ailleurs toujours à l’heure où je commence ces premières lignes.
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Il était simple, loin de la société de consommation, il avait besoin de peu pour vivre et être actif et heureux. Alors que j’étais adolescente un jour, il me dit : “l’argent ça ne sert à rien…”, J’avais été surprise par ce discours, je compris par la suite qu’il était connecté à l’essentiel.
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