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Critique de musaraneus


Un beau recueil de témoignages et récits de survivants qui s'ouvre sur ce qui doit être la plus tristement célèbre histoire de survie : celle de cette équipe de rugbymen uruguayens dont l'avion s'écrasa le 13 octobre 1972 dans la cordillère des Andes, et qui doit sa survie à une pratique tabou : l'anthropophagie.
Pour avoir été portés à l'écran dans « 127 heures » et « La mort suspendue », on connait bien aussi les récits d'Aron Ralston, randonneur américain qui se coince la main entre un rocher d'une demie tonne et la paroi d'un canyon et qui, au terme de 127 heures d'attente, comprenant qu'il ne s'en sortira pas vivant, se coupe lui-même le bras ; et celui de Joe Simpson, qui se tirera d'une crevasse ou il tombe lors de l'ascension d'un glacier, à 6000 mètres d'altitude, sans matériel mais avec une jambe cassée…
Mais Eric Milet nous réserve également quelques surprises : des récits moins connus car anciens ou confidentiels, comme celui d'Isabel Godin des Odonais, rescapée des méandres de la jungle amazonienne ; des récits oubliés, comme celui d'Alexandre Selkirk, perdu sur une ile déserte, qui inspira pourtant Defoe pour son Robinson Crusoé ; ou d'autres jamais traduits, comme l'étonnante histoire de Ricky Megee, laissé pour mort au fond d'un trou, qui survivra presque 3 mois dans le bush australien en mangeant tout (et n'importe quoi !) ce qui lui tombe sous la main.
Des textes différents dans leurs formes, leurs styles, leurs époques… mais qu'Eric Millet agence de façon à ce qu'ils se répondent entre eux pour en faire ressortir le point commun : l'incroyable résilience du genre humain.
Une lecture passionnante, que je recommande vivement.

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