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Citations sur Big Sur et les Oranges de Jérôme Bosch (14)

Être seul, ne serait-ce que quelques minutes, et le comprendre de tout son être, est une bénédiction que nous songeons rarement à invoquer. L’homme des grandes villes rêve de la vie à la campagne comme d’un refuge contre tout ce qui le harcèle et lui rend la vie intolérable. Ce dont il n’a pas conscience, c’est qu’il peut être plus seul dans une ville de dix millions d’habitants que dans une petite communauté. L’expérience de la solitude conduit à une réalisation spirituelle. L’homme qui fuit la vie, pour être à même de faire cette expérience, risque bien de s’apercevoir à ses dépens, surtout s’il amène dans ses bagages tous les désirs que la ville entretient, qu’il n’a réussi qu’à trouver l’isolement. « La solitude est faite pour les bêtes sauvages ou pour les dieux », a dit quelqu’un. Et il y a du vrai là-dedans.  (p. 54)
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Si jamais nous devons assister à la naissance d’un nouveau paradis, d’une nouvelle terre, ce sera sûrement un paradis où l’argent sera absent, oublié, parfaitement inutile. (p. 35)
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Les oranges du Jardin des Délices de Bosch dégage cette réalité baignée de rêve qui nous échappe constamment et qui est la substance même de la vie. Elles sont infiniment plus délectables, infiniment plus nourrissantes et riches en vitamines que les oranges sunkist que nous consommons journellement. Les oranges que Bosch a créées nourrissent l’âme ; le milieu où il les a plantées est l’impérissable verger de l’esprit devenu vrai. (p. 48)
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Il semble que ce dont on ait le plus de mal à s’accommoder, soit la paix et le contentement. Tant qu’ils ont quelque chose contre quoi lutter, les gens semblent prêts à tous les courages et toutes les prouesses. Ôtez-leur la lutte, et les voilà comme des poissons hors de l’eau. (p. 47)
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Il est rare qu’un homme n’ait pas éprouvé, à un moment de sa vie, le sentiment d’être en si parfait accord avec toutes choses qu’il ait été sur le point de s’écrier : «Ah, maintenant je pourrais mourir !» (...) Je crois que dans de tels moments nous essayons de nous dire à nous-mêmes ce que nous savons depuis longtemps mais que nous avons toujours refusé d’admettre : que vivre et être mort ne font qu’un, que tout est un, et que vivre un jour ou mille ans ne fait aucune différence.
Confucius l’exprime ainsi : «Si un homme voit la Vérité le matin, il peut mourir le soir sans regret. p 49
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Le problème du monde, dit un jour Krishnamurti, est le problème individuel ; si l’individuel est en paix, s’il est heureux, s’il a une grande tolérance et un intense désir d’aide, alors le problème mondial cesse d’exister.
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A l'écrivain qui veut communiquer avec ses semblables, et par là communier avec eux, il suffit de parler avec sincérité et sans détour. Il ne doit pas avoir en tête les canons littéraires - ils lui viendront en cours de route - pas plus qu'il ne doit se soucier des modes, des débouchés, des idées acceptables ou inacceptables: il doit seulement se libérer, s'exprimer, se mettre à nu, s'exposer le plus possible.
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Notre destination n'est jamais un lieu, mais une nouvelle manière de regarder les choses.
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Je suis persuadé que vivre en ce monde n'est pas une fatigue mais un divertissement, à condition que nous vivions dans la simplicité et la sagesse.
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Chaque jour, par tous les moyens, nous rendons la vie plus ennuyeuse, plus vaine. Un seul mot résume tout : gaspillage. Nos pensées, nos énergies, nos vies même ne servent plus qu’à créer de l’inutile, du malsain, du déraisonnable.
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