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EAN : 9782702013762
396 pages
Buchet-Chastel (01/04/1994)
3.98/5   99 notes
Résumé :
Henry Miller y décrit son lieu de vie et ses habitants avec sa verve habituelle : caustique, directe, pleine d’humour et de questionnements.

Mais ce livre est également une réflexion datant des années 50 sur le mode de vie consumériste, sur notre relation à la nature et aux autres.

Henry Miller se livre également à la critique des communautés qui naissaient ici et là, chacune proposant un modèle à sa dimension.
Mais ces pages s... >Voir plus
Que lire après Big Sur et les Oranges de Jérôme BoschVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (5) Ajouter une critique
Après la Grèce, les années passées par Miller dans la sauvage nature de Big Sur.

Publié en 1957, ce récit d'Henry Miller peut être lu comme un pendant et une "mise en application" d'un certain nombres d'idées esquissées avant-guerre dans "Le colosse de Maroussi".

Installé rudimentairement en 1940, à son retour De Grèce, sur la sauvage côte de Big Sur en Californie, étroite bande de terrain ingrat et magnifique logée entre falaises et montagnes, nettement à l'écart de la "civilisation", il y mène une vie simple, austère, souvent difficile, en compagnie de voisins tous exceptionnels sous certains aspects... le récit de cette vie, de sa dureté et de ses bonheurs, des visites d'amis, d'inconnus et d'importuns, pour le meilleur et pour le pire, entre difficultés d'éducation des enfants et plaisirs complexes d'aquarelliste, constitue en soi une "leçon", parsemée d'apparentes digressions plus théoriques, qui trouvent leur belle cohérence au fil de ces 400 pages...

Un livre qui résonne longuement dans le coeur et dans l'intellect du lecteur...

"Qui habitait ici à l'origine ? Des Troglodytes peut-être. Les Indiens sont venus tard. Très tard.
Quoique jeune, géologiquement parlant, cette terre a un air de vieillard. Des profondeurs de l'océan ont surgi d'étranges formes, des contours uniques et envoûtants. Comme si les Titans des abysses avaient oeuvré pendant des éternités pour façonner et modeler la terre. Il y a des millénaires déjà les grands oiseaux de la terre étaient effrayés par les surgissements abrupts de ces formes.
Il n'y a ni ruines ni reliques dont on puisse rendre compte. Nulle histoire que l'on puisse évoquer. Visage de ce qui a toujours été. La Nature se sourit dans le miroir de l'éternité.
Très loin, là-bas, les phoques se chauffent sur les rochers, se tortillant comme de gros vers bruns. Et, dominant le grondement des vagues sur les brisants, on peut entendre leurs aboiements rauques à des kilomètres."
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Dernière étape dans une série de trois livres autour de Big Sur que j'ai arpentés pendant quelques mois, ce "Big Sur et les oranges de Jérôme Bosch" de Henry Miller m'a paru plutôt inégal...

Miller qualifie lui-même ce livre, à plusieurs reprises, de "pot-pourri". Effectivement j'ai peiné à y trouver un fil conducteur autre que le bon plaisir de l'auteur. Au moment de sa parution Miller avait passé la cinquantaine, était revenu aux Etats-Unis qu'il ne devait plus quitter. Il était père de deux jeunes enfants, et c'est une expérience qu'il relate aussi dans ces pages.

Les chapitres consacrés à ses rares voisins, pour la plupart des originaux de première catégorie, m'ont paru plus intéressants que ceux dans lesquels l'auteur part en vrille autour d'idées philosophiques et mystiques fumeuses. Il s'était pris de passion pour l'aquarelle, qu'il pratiquait malgré ses fréquents regrets sur le manque de temps passé pour l'écriture.

Il ne mentionne pas de manière directe ceux qui seront les grands noms de la Beat Generation. Kerouac, qu'il a pourtant soutenu quelques années plus tard, n'y figure pas, à moins d'attribuer son nom à un mystérieux canadien français avec qui il correspond et qu'il décrit en quelques lignes. Quant au côté poétique en roue libre de Brautigan on en trouve des traces mais de mon point de vue Miller est ici loin d'avoir son talent...



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L'INFERNALE BEAUTÉ DE BIG SUR. HENRY MILLER ÉVOQUE LE PARADIS, JACK KEROUAC Y VOIT L'ENFER. LES FORÊTS DE SÉQUOIAS SITUÉES ENTRE SAN FRANCISCO ET LOS ANGELES ABRITENT UN COIN D'AMÉRIQUE OU LA BELLE SAISON SE SITUE ENTRE NOVEMBRE ET FÉVRIER.
Il y a deux façons d'évoquer Big Sur. Celle de Henry Miller et celle

de Jack Kerouac. Quand, en 1947, le premier, auteur du Tropique du Cancer encore censuré aux Etats-Unis, revient à Big Sur, il s'installe à Partington Ridge, au-dessus des brumes. Il a l'impression de découvrir le paradis. Dans Big Sur et les oranges de Jérôme Bosch, il écrit: «Pour la première fois de ma vie" je sentais que j'habitais le monde où j'étais né.» Pour Kerouac, qui vint en 1960 essayer de se désintoxiquer au fond d'un canyon des effets d'une nouba qui dura trois ans, l'impression est différente: «La mer bleue derrière les hautes vagues écumantes est pleine d'énormes rochers noirs qui se dressent comme de vieilles forteresses d'ogres ruisselant d'une fange liquide" Je me suis demandé pourquoi ce lieu a la réputation d'être beau, pourquoi on ne parle pas de l'impression de terreur qui se dégage des rocailles qui grondent, agonie de la création, du spectacle qui vous attend quand vous descendez de la côte par une journée ensoleillée, écarquillant les yeux sur des kilomètres et des kilomètres de mer dévastatrice.» Jack Kerouac voit tout en noir comme dans un poème de William Blake, comme après une longue cuite ou pendant une crise de delirium tremens carabinée, mais sa description est fidèle. le paysage de Big Sur est le plus spectaculaire qui soit, le plus effrayant quand il ne paraît pas le plus merveilleux.

S'il y a deux manières de voir cette rencontre dramatique des montagnes de Californie et de l'océan qualifié de pacifique, il y a aussi deux façons d'y accéder. Une route, la Highway One, long ruban à deux voies. Qu'on vienne du midi et on partira en général de Los Angeles par Santa Barbara, San Luis Obispo puis Morro Bay, avec son rocher immense qui ne réussit pas à cacher les hautes cheminées d'une usine d'électricité thermique. Six cents kilomètres pour atteindre les premiers contreforts de Big Sur. Quand on vient du nord, de San Francisco, la distance est deux fois moindre. On attrape la Une par la Barbary Coast, en traversant Half Moon Bay, Davenport, deux belles bourgades de bord de mer, puis Santa Cruz, épicentre du tremblement de terre de 1989, et enfin Monterrey et Carmel.

Big Sur commence à une vingtaine de kilomètres plus au sud, juste après Malpaso Creek, à l'embouchure de la rivière Little Sur (Petit Sud, dans ce composé très californien d'anglais et d'espagnol), soeur fluette de la Big Sur, cours d'eau dont les boucles sont plus méridionales.

Pas de ville ni de village, un habitat émietté sur une superficie que Henry Miller évaluait à deux ou trois fois celle de la république d'Andorre. Quand on y arrive, il vaut mieux accrocher sérieusement le volant. La route est rude. Mais surtout, toutes les cinq minutes, on est tenté de se frapper le front de stupéfaction devant les merveilles qui se livrent au regard. Et comme le ravin à droite surplombe entre vingt et cinquante mètres de rochers bien découpés" Première étape intéressante, Palo Colorado, une route qui part sur la droite, vers la montagne, à travers la forêt de séquoias. C'est dans ces chemins de traverse que l'on peut découvrir comment vivent les gens du cru. de la route Une, on ne voit rien, sinon quelques hôtels, motels, bars, restaurants, boutiques et autres campings. Sur Palo Colorado, il y des troncs immenses et des petites cabanes de bois. En proportion, des maisons de poupée. Pas d'antennes de télévision, mais des cheminées en pierres. Ce qui donne à ce sous-bois californien un air de pays de fées. Quand on monte, la flore change, les sapins ordinaires remplacent les piliers géants des séquoias. En comparaison, les maisons annoncées par des grappes de boîtes aux lettres redeviennent plus grandes, plus humaines.

Au sud de Palo Colorado, après le restaurant panoramique Rock Point, un des nombreux lieux qui permettent de s'écarquiller les yeux devant une nature sauvage et noble, il y a le Bixby Bridge. Un ouvrage d'art magnifique. C'est la réalisation de ce pont en 1937 qui a permis d'ouvrir la One et l'accès de la côte à tous ceux qui le souhaitaient. Avant cet événement architectural, Big Sur était une contrée peu visitée. Dans cet ancien territoire des Indiens essalen, les Espagnols avaient sans doute traîné leurs guêtres, mais sans s'y attarder, lui préférant la baie de Monterrey et Carmel. Au début du siècle, la région était encore très sauvage, et Jack London aimait vagabonder à cheval avec son copain George Stirling, de la vallée de la Lune au relais de poste.

Une fois le Bixby Bridge achevé, on a commencé à imaginer l'avenir touristique de Big Sur. La Seconde Guerre mondiale et les restrictions d'essence qui l'accompagnent ont d'abord freiné l'élan vers ce pays extraordinaire. Il faudra que la paix soit revenue pour que des centaines d'artistes et d'originaux décident d'y installer leur pénates. Souvent pour des périodes courtes seulement. Car le bonheur, note Miller, qui a passé, lui, plus de vingt ans sur cette terre, n'est pas facile à assumer, et seuls peuvent vivre ici les gens qui trouvent un accord avec la grandeur des lieux.

Si on veut savoir ce que ces mots signifient, il suffit de traîner dans l'Andrew Molera Park, autour de l'embouchure de la rivière Big Sur, de marcher le long de la plage devant les cormorans, les pélicans, les phoques. de rejoindre le chemin des landes qu'on peut arpenter des heures sans ressentir la moindre fatigue. On peut aussi continuer toujours plus au sud, où le décor se durcit et devient encore plus beau. du côté du Nepenthe, par exemple, «un magnifique restaurant perché au sommet de la falaise et pourvu d'un vaste patio"», écrivait Kerouac avant que les lieux ne soient en permanence occupés par des touristes pressés.

Et le soir, pour se reposer de cette beauté, il faut traîner au bar du camping-motel Fernwood. C'est là que la fine fleur de Big Sur ­ ceux qui y travaillent, serveurs de restaurant, gardiens d'hôtel, artisans, managers des galeries ­ vient se ragaillardir. Devant une bière ou un bourbon. Avec de la chance, on est servi par Georgette, née new-yorkaise mais convertie à Big Sur il y a plus de seize ans. Elle a été le témoin d'un certain déclin des lieux. «Big Sur était l'antre des derniers beatniks, des derniers pirates américains. Miller se baladait nu autour de sa cabane. Au Fernwood, jusque tard dans la nuit, le bar était plein de gens, de rires et de blagues. Dans les années quatre-vingt, les artistes ont fait place aux marchands d'art. Les millionnaires (en dollars) ont déferlé sur Big Sur, qui s'est gentrifié.» Elle poursuit: «Trois semaines après que je sois arrivée, Henry Miller est mort à Los Angeles. Même s'il avait quitté Big Sur depuis quelques années, tout le monde le connaissait et tout le monde a appris la nouvelle avec une grande tristesse. Big Sur savait qu'avec Miller, c'étaient ses grandes heures qui disparaissaient.».

Edouard WAINTROP

Lien : http://next.liberation.fr/vo..
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*Chronique de Grybouille - Sur le blog Léa Touch Book*

Si vous lisez ce livre, promettez-moi une chose, prenez votre temps. le roman que nous propose Henry Miller doit se déguster, ligne après ligne, page après page, mais surtout mot après mot. Car il existe des écrits, comme celui-ci, qui doivent prendre le temps d'être fouillés. Et lorsque la maturation est atteinte, la lumière se fait d'elle-même.

Après la mise en place du décor, le niveau d'écriture monte « crescendo » pour emmener le lecteur (trice) vers des questions essentielles, tout là-haut.. .

BIG SUR, le lieu de la colonie, pour ne pas dire de la communauté, où Henry Miller a posé sa famille en rentrant d'une Europe en pleine seconde guerre mondiale.
« Voici le visage de la Terre tel que le Créateur l'a conçu. », ainsi est présentée la contrée de BIG SUR.

Avec le bottin des habitants que vous aurez gratuitement, vous allez découvrir comment se débrouillent ceux qui ont choisi de vivre libre. le paradis, en 1946 ? C'est une nouvelle cabane que l'on vous donne, pas de vêtements neufs mais du bon vin.
« … cette existence au jour le jour était merveilleuse… »
« le lieu idéal…livré à vous-mêmes et à vos seules ressources. »

Les habitants ? Une communauté d'artistes et de « Nous autres américains… », venus s'isoler pour mieux se livrer à leurs arts avec 7 dollars pour vivre par semaine. Une galère ? Non, une nécessité… Car vivre à l'écart ne protège que partiellement du visiteur désoeuvré, qui vous tombe dessus à l'improviste et toujours au mauvais moment malgré la difficulté d'accès du lieu. Alors en ville…

Les enfants dans tout cela ? Ils sont très tôt responsabilisés à l'image de la famille Lopez : « Les trois garçons Lopez… savent réparer n'importe quoi, oui, absolument n'importe quoi et s'adapter à n'importe qu'elle situation, bien avant d'être des adultes. »
Les adultes ont un devoir, être des exemples et prier lors des moments difficiles. Un retour aux sources…
« La volonté de Dieu… ces quatre mots signifient simplement que l'intelligence qui dirige l'Univers ou l'esprit qui est l'Univers est là, prête à se manifester, prête à collaborer, dés que vous cessez de vous mettre en avant. »

Un clin d'oeil à Léa. Cette question qui arrive au milieu du roman, que tout à chacun se pose un jour : « Quel rôle jouerai-je dans la vie ? »
Peut-être le début d'une réponse « Sois potentat », que le p'tit Duc comprend comme sois souverain de ta destinée, ne doute de rien…

A travers les chapitres, nous sommes invités à réfléchir sur les grandes questions que se posent la plupart d'entre nous.

« La Nature, elle, ne vieillit jamais… elle donne et elle reprend… nous sommes tous les membres d'un même corps. »

« …il est préférable de trouver la réponse soi-même que de l'obtenir de quelqu'un d'autre. Même si ce n'est pas la bonne réponse. »

« On ne nait pas artiste. On choisit de l'être. »

« J'avais été un mari, j'avais été un père, j'avais été une mère… et une gouvernante et un compagnon de jeux, et un pitre, et un imbécile... » Henry Miller

L'auteur qualifie, lui-même, son livre de « pot-pourri ». C'est vrai que thématique après thématique tout y passe sous la plume d'Henry Miller. Génial…

Vous êtes prêts pour un grand bol d'air ? C'est parti… Vivez heureux…
Lien : https://leatouchbook.blogspo..
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En 1955, Henry Miller s'est définitivement installé sur la côte californienne qui est encore quasi vierge et les "people" ne sont pas encore nés.
Un très beau livre sur la nature, la vie simple des gens de cette côte sauvage et bien sûr la superbe écriture de Miller
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Citations et extraits (14) Voir plus Ajouter une citation
Être seul, ne serait-ce que quelques minutes, et le comprendre de tout son être, est une bénédiction que nous songeons rarement à invoquer. L’homme des grandes villes rêve de la vie à la campagne comme d’un refuge contre tout ce qui le harcèle et lui rend la vie intolérable. Ce dont il n’a pas conscience, c’est qu’il peut être plus seul dans une ville de dix millions d’habitants que dans une petite communauté. L’expérience de la solitude conduit à une réalisation spirituelle. L’homme qui fuit la vie, pour être à même de faire cette expérience, risque bien de s’apercevoir à ses dépens, surtout s’il amène dans ses bagages tous les désirs que la ville entretient, qu’il n’a réussi qu’à trouver l’isolement. « La solitude est faite pour les bêtes sauvages ou pour les dieux », a dit quelqu’un. Et il y a du vrai là-dedans.  (p. 54)
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Il est rare qu’un homme n’ait pas éprouvé, à un moment de sa vie, le sentiment d’être en si parfait accord avec toutes choses qu’il ait été sur le point de s’écrier : «Ah, maintenant je pourrais mourir !» (...) Je crois que dans de tels moments nous essayons de nous dire à nous-mêmes ce que nous savons depuis longtemps mais que nous avons toujours refusé d’admettre : que vivre et être mort ne font qu’un, que tout est un, et que vivre un jour ou mille ans ne fait aucune différence.
Confucius l’exprime ainsi : «Si un homme voit la Vérité le matin, il peut mourir le soir sans regret. p 49
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Les oranges du Jardin des Délices de Bosch dégage cette réalité baignée de rêve qui nous échappe constamment et qui est la substance même de la vie. Elles sont infiniment plus délectables, infiniment plus nourrissantes et riches en vitamines que les oranges sunkist que nous consommons journellement. Les oranges que Bosch a créées nourrissent l’âme ; le milieu où il les a plantées est l’impérissable verger de l’esprit devenu vrai. (p. 48)
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Il semble que ce dont on ait le plus de mal à s’accommoder, soit la paix et le contentement. Tant qu’ils ont quelque chose contre quoi lutter, les gens semblent prêts à tous les courages et toutes les prouesses. Ôtez-leur la lutte, et les voilà comme des poissons hors de l’eau. (p. 47)
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Si jamais nous devons assister à la naissance d’un nouveau paradis, d’une nouvelle terre, ce sera sûrement un paradis où l’argent sera absent, oublié, parfaitement inutile. (p. 35)
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Un roman envoûtant sur celle qui fût la muse de l'écrivain Henry Miller.
Au fin fond de l'Arizona, une femme affaiblie s'est réfugiée dans le ranch de son frère. À ses pieds, des malles contiennent les derniers souvenirs de son grand amour : le sulfureux écrivain Henry Miller. Après leur coup de foudre dans un dancing de Broadway, elle l'a encouragé à écrire, a été son épouse et l'a entretenu pour qu'il puisse donner naissance à son oeuvre. Elle s'appelle June Mansfield. Tour à tour entraîneuse, serveuse ou comédienne, June n'a eu de cesse de brouiller les pistes. Sous la plume de l'auteur de Tropique du Cancer et d'Anaïs Nin, avec qui elle a formé un célèbre triangle amoureux, elle est devenue un personnage de fiction, mais n'a jamais livré sa vérité. Emmanuelle de Boysson nous entraîne dans le New York de la Prohibition et le Paris des années 1930. Elle fait revivre cette personnalité fantasque, ô combien attachante, et recompose le puzzle d'une existence aux nombreuses zones d'ombre. https://calmann-levy.fr/livre/june-9782702185117
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