Citations sur Ce que veut Bush : la recomposition du monde (19)
Face à quelqu’un qui entreprend et qui réussit ce qu'il entreprend, on adopter deux attitudes et deux seulement. Admirer la réussite, s’en réjouir et chercher soi-même à suivre l’exemple. Envier, vouloir rabaisser celui qui réussit et finalement le haïr. La seconde attitude est beaucoup plus facile à adopter que la première et c’est pourquoi elle est adoptée si souvent.
(p. 35)
Ce qui se joue, chez les Arabes au Proche-Orient, n’est pas une aspiration à la richesse pour tous, c’est la haine de l’autre parce qu’il n’est pas pauvre et le souhait que la richesse de cet autre haïssable s’anéantisse.
(p. 169).
Algérie ? Dictature et pétrole, et même du gaz naturel. De quoi gaspiller et entretenir une caste cynique et corrompue. Pas de financement connu du terrorisme, l’Algérie a déjà de quoi faire avec ses terroristes intérieurs. Pas de financement du développement économique bien sûr.
(p. 158).
L’Arabie saoudite n’est pas un pays développé. C’est un pays qui dispose d’une rente inespérée, injustifiée, et qui ne bâtit rien de durable ou d’entrepreneurial avec cette rente.
(p. 154).
De l’argent saoudien est placé dans les Bourses occidentales. Le retrait de cet argent ou la simple menace de ce retrait pourrait avoir des conséquences et donne aux dirigeants saoudiens une arme d’un autre genre.
(p. 153-154)
L’Egypte, depuis plus de trente ans, est presque immobile. On y croupit dans la misère et l’aigreur tandis qu’une Ploutocratie d’Etat s’enrichit et s’engraisse. On y prie et on y étudie la foi comme en 1960 ou dans des temps plus anciens encore…
(p. 152)
L’Iran, après plus de vingt ans passés sous le règne obscurantiste et meurtrier de Khomeiny et de ses successeurs, est à bout de souffle économiquement et habité par une population majoritairement jeune qui voudrait, dans l’ensemble et selon toutes les indications disponibles, en finir avec les mollahs, renouer avec l’Occident et, surtout, sortir de la paupérisation qui a suivi l’arrivée au pouvoir de Khomeiny et qui, maintenant, conduit le pays vers l’asphyxie.
(p. 144)
A l’est de la Turquie, l’Iran. Pays longtemps allié des Etats-Unis, sous la famille Pahlavi, mais tombé, grâce aux myopes maladresses de Jimmy Carter, sous le joug du premier régime islamiste radical de l’Histoire, celui de l’ayatollah Khomeiny.
(p. 143)
Poutine […] il a, le premier sur la planète et le seul à ce jour, décrété un impôt strictement proportionnel, la « flat tax » théorisée par les conservateurs américains : 13% d’impôts sur le revenu, sur les profits, quelle que soit la somme… La fraude recule et l’argent rentre…
(p. 117)
Margaret Thatcher : « Le rôle de M. Gorbatchev, qui a spectaculairement échoué dans sa tentative de sauver le communisme et l’Union soviétique, a été interprété de façon absurde, biaisée et incompréhensible .»
(p. 109)