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3,51

sur 426 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Une excellente surprise.
Un week-end de thérapie de groupe dite "constellation familiale" tourne mal et l'un des participants se retrouve avec une broche à rôtir dans l'oeil. le procureur Teodore Szacki, aidé du policier Oleg Kuzniecov, va prendre l'enquête en main et en comprendra le sens, grâce à ses intuitions et sa tenacité.
Une vision de la Pologne contemporaine avec son passé toujours présent. Teodore Szacki et son épouse seraient chez nous des hauts fonctionnaires. A Varsovie, ils sont obligés de compter chaque zloty dépensé. Une enquête à l'apparence banale peut réveiller des fantômes et s'avérer dangereuse.
J'ai hâte de lire la suite.
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Parce qu'on oublie souvent que le procureur est un élément primordial de l'enquête, Zygmut Miloszewki nous le rappelle et en fait le personnage conducteur de son roman.
Varsovie, juin 2005. Teodore Szacki est un fonctionnaire intègre, trente-cinq ans, plutôt bel homme, marié sans passion à Weronica. Alors qu'il se demande s'il peut encore tomber amoureux, la rencontre avec une jeune journaliste va peut-être le détourner agréablement du droit chemin. Il exerce son métier avec le plus de rigueur possible. Et pourtant, la politique et les attentes de ses supérieurs voudraient parfois lui dicter les conclusions de ses enquêtes, pour que les résultats espérés soient au rendez-vous, bienvenue dans les arcanes de la justice polonaise.
Un homme est assassiné dans un ancien monastère dans lequel se déroulait une thérapie de constellation familiale. Est-ce le scénario de la thérapie qui a mal tourné, est-ce un homme désespéré qui a été poussé au suicide, est-ce un règlement de compte ? Les indices sont faibles, de nombreux suspects possibles, beaucoup trop, il faut peut-être chercher ailleurs, chercher plus loin. Faisant fi des règlements et des contraintes, les tâtonnements du procureur l'entrainent vers de nombreuses pistes en apparence sans liens entre elles. Sur fond de communisme et surtout de services secrets tout puissants à une époque pas si lointaine, le procureur va déterrer des évènements qui lui permettront de découvrir le coupable. Mais les services de police veillent, la période sombre n'est pas si loin, et les risques sont réels et nombreux pour ceux qui osent lever le voile sur les actions passées. Avec cette plongée dans la Pologne angoissante des années Jaruzelski et de Solidarnosc, les intrigues s'emmêlent et les risques sont grands pour ceux qui s'en mêlent.
Bien sûr, les noms propres, ceux des rues ou des villes, perturbent légèrement le lecteur, mais on s'y fait vite et ce roman au départ un peu étonnant s'avère beaucoup plus subtil et profond qu'il n'en a l'air. L'auteur nous plonge dans une atmosphère un peu glauque, celle des relents d'une politique pas très claire et toujours puissante sous le manteau. Et en même temps, la vengeance, la manipulation, les regrets, toute une palette de scénarios et de sentiments trouvent leur place. Les lenteurs sont là pour perdre le lecteur… et le procureur, mais son intégrité et sa volonté lui permettront d'aboutir, pour un final à la façon d'Agatha Christie, où un Hercule Poirot réunissait les suspects pour une scène mémorable au cours de laquelle tous les fils se dénouent. On retrouve une même structure dans « les impliqués » pour le bonheur d'un lecteur perdu dans le brouillard jusqu'au bout de l'enquête.
C'est très bien mené, brillant, particulièrement bien traduit, d'une écriture très agréable et fluide. C'est une immersion dans Varsovie d'aujourd'hui et d'hier pour un très bon polar que je vous conseille.
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Un excellent roman policier qui explore le monde très mystérieux des constellations familiales, utilisées par des psychothérapeutes très peu conventionnels.
Il y a bien sûr une enquête et un coupable à découvrir. Mais il y a mieux : une atmosphère faite de bureaucratie, de désenchantement et de doute qui entoure le héros Teodore Szacki, procureur de son état, exerçant son art à Varsovie et rêvant d'échapper à la routine de son métier et de sa vie conjugale. On parcourt les rues de la capitale polonaise et on y aperçoit ce que le communisme et ses services « spéciaux » ont laissé comme empreintes et souillures.
L'enquête piétine, l'enquêteur se laisse distraire à la recherche de sa jeunesse qui commence à le fuir « il avait jadis soutenu que ces pantoufles sonnaient le glas de toute virilité ! Il avait apprécié cette plaisanterie ; un jour, il leur en avait rapporté chacun une paire, pour rigoler. Et ils les portaient maintenant toute l'année. Pour être honnête, elles s'avéraient assez confortables »
« Il sourit avec amertume, eut envie de pleurer. Son âge, sa femme, sa fille-soudain cet ensemble prit des allures de sentence, de maladie incurable. Un diabétique n'a pas le droit de manger des sucreries, un homme souffrant d'hypertension n'a pas le droit de courir en montagne, lui n'avait pas le droit de tomber amoureux ».
L'enquête aboutira finalement sur une conclusion très surprenante…n'en disons pas plus…revenons à notre procureur s'apprêtant à franchir le pas avec une jeune journaliste qui ne s'intéresse pas qu'à ses dossiers d'instruction « A la maison, une fois de plus, la partie de jambes en l'air avec Weronika fut fabuleuse. Plus il voyait Monika, plus il rêvait d'elle et mieux les choses se déroulaient avec sa femme .»
Je suis orphelin de Kurt Wallander depuis le décès de son créateur, le procureur Szacki pourrait bien prendre le relais. A suivre…
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Si ce roman est arrivé dans ma PAL, c'est grâce à Lelf, qui vante depuis longtemps les bonnes publications de la maison d'éditions Mirobole. Alors, lorsque Les impliqués de Zygmunt Miloszewski a été proposé à petit prix dans la boutique Kindle, je n'ai pas hésité.

D'abord, le cadre choisi, celui de la Pologne et de Varsovie. Rien que ça, ça m'a plu tout de suite. J'en ai un peu ras le bol des polars américains. Bon, vous me direz, c'est ma faute, je n'ai qu'à lire d'autres auteurs. Et bien voilà, justement. Et c'est bien agréable. La description que l'auteur nous fait de Varsovie ne donne pas forcément envie de s'y rendre toute affaire cessante. Au milieu de cette grisaille, pourtant, se dessine parfois des lieux auxquels le personnage principal, le procureur Teodore Szacki, a su s'attacher. C'est que le quotidien des Varsoviens n'est pas toujours facile et l'architecture qui les entoure assez austère.

Le lecteur se plait à comprendre, au fur et à mesure, le fonctionnement de la machine judiciaire polonaise. C'est le procureur, donc, qui mène l'enquête et qui sollicite la police. Proche de la quarantaine, Szacki se pose beaucoup de questions : sur son couple, sa vie, sa carrière... le temps semble filer, rien ne change, ses cheveux deviennent gris. Intègre, il reste pourtant persuadé de son utilité mais se sent terriblement fatigué de lutter contre la routine qui s'installe. Il essaiera d'ailleurs de mettre un peu de piment dans cette vie monotone. Son questionnement est d'autant plus évident que la découverte d'un cadavre survient au milieu d'une séance de psychothérapie. Szacki s'interroge donc sur la méthode de la constellation familiale, et se livre au passage largement à l'introspection. Il a une personnalité assez décalée, cynique et pourtant attachante. Sa relation aux femmes, assez loin des stéréotypes du tombeur ou du loup solitaire, est bien trouvée.

Nous sommes en 2005, au moment de la prise de pouvoir des frères jumeaux Kaczynski. Chaque chapitre commence par le descriptif des événements mondiaux avant de se resserrer sur la situation en Pologne puis sur Varsovie. Ça permet de resituer historiquement l'évolution de la Pologne par rapport au bloc de l'ex URSS. Car l'histoire du pays pèsera forcément sur la résolution d'une des enquêtes qui est confiée à Szacki. Je dis "une des enquêtes" car, en dehors du récit majeur du roman, deux ou trois autres intrigues sont abordées. le métier de procureur oblige en effet à jongler d'une enquête à l'autre, choisissant laquelle poursuivre, laquelle abandonner, que ce soit par manque de preuve ou par choix politique pour faire plaisir aux élus locaux.

On est loin d'un thriller ou d'un roman plein de courses poursuite, mais plus proche d'un polar bien rythmé, mâtiné de guide de l'urbanisme Varsovien et d'histoire de la Pologne. Szacki mène l'enquête de façon assez classique, tirant un à un les fils pour arriver à résoudre le problème qui se pose.

Un roman pas révolutionnaire donc, mais très agréable et original par son cadre. J'ai très envie de découvrir le deuxième tome des aventures du procureur Szacki maintenant.

Lien : http://nourrituresentoutgenr..
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Polar dépaysant à plusieurs titres : roman d'un auteur polonais dont l'intrigue se passe à Varsovie (et l'auteur donne la part belle à cette ville qu'il nous fait « visiter » au gré des pérégrinations du procureur) et dans le contexte d'une thérapie de la constellation familiale, méthode que j'ai personnellement découvert ici. Les constellations familiales sont une méthode de thérapie familiale transgénérationnelle basée sur la mise au jour de l'inconscient familial par le biais de jeux de rôles entre personnes ne se connaissant pas a priori. Selon cette théorie, nos comportements, nos malaises, et même nos maladies seraient des expressions de conflits non réglés, des secrets des générations précédentes, cette thérapie ayant pour objectif de rétablir l'ordre dans le système familial. « Tout ce qui n'a pas été résolu ne disparaît pas … la culpabilité et la faute restent perceptibles en permanence et pour tous ».
Nous sommes en juin 2005 et un meurtre est commis au sein d'un groupe de thérapie de constellation familiale dans un ancien monastère en plein coeur de Varsovie.
Le procureur Théodore Szacki, un quadragénaire un peu taciturne, est chargé de l'enquête. C'est un homme désabusé par son travail de « bureaucrate » (et il en a des procédures à suivre, des actes à rédiger…) et par la routine dans laquelle s'enlise son mariage. Cette enquête tombe à pic pour lui qui souhaite du changement. Ce sera aussi pour lui l'occasion d'une rencontre avec une belle et jeune journaliste qui va remettre en question son engagement et sa fidélité envers sa femme qui ne le fait plus tellement vibrer.
Malgré sa lassitude, Théodore Szacki s'avère néanmoins être un redoutable enquêteur qui nous embarque dans les arcanes du système judiciaire polonais, fort bien décrit, sans jamais être ennuyeux, avec en toile de fond, et peut-être pour nous égarer un peu, la Pologne, son passé d'ex-pays communiste, sa répression policière. Ce polar nous entraîne dans les méandres de la psychologie humaine et dans les tourments de l'histoire. de découvertes en révélations, cette enquête mène le procureur jusqu'aux heures les plus sombres de la Pologne, de son régime totalitaire avant la chute du mur de Berlin. «L'Histoire nous enseigne qu'un pouvoir autoproclamé se rend coupable d'un grand nombre de fautes. Et aussi qu'il les étouffe avec la plus grande efficacité. »
Le dénouement est à la hauteur, surprenant, non conventionnel mais s'inscrivant néanmoins complètement dans le ton donné depuis le début. La « vérité » n'est peut-être pas là où on l'attend.
Intrigue brillamment menée, rebondissements, fausses pistes, des personnages attachants ancrés dans leur époque, sans parler de la « saveur » particulière qu'a ce roman avec la description qui y est faite de la Pologne actuelle et la plongée dans la Pologne des années 80, celle du général Jaruzelski, de Solidarnosc et de Lech Walesa.
Sont évoqués également les rapports entre la presse et la justice, la presse et la police.
J'ai aimé aussi cette atmosphère lourde, grise, pesante qui nous attrape dès le début et sied si bien à l'intrigue. Zygmunt Miloszewski dépeint aussi bien les sentiments humains que la ville de Varsovie. Tous les ingrédients d'un bon polar efficace sont ici réunis. Une vraie réussite.
Et pour que l'immersion en terre et en histoire polonaise soit totale et qu'on n'oublie ni l'époque ni le décor, Zygmunt Miloszewski débute chaque chapitre par une brève d'informations nationales, un rappel des titres des principaux événements concernant la Pologne et Varsovie en particulier, qui s'achève par un bref bulletin météo.
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Roman policier original sur un crime qui a lieu lors d'un séminaire de thérapie de groupe à Varsovie en 2005. La technique de la "constellation familiale" permet de mettre à jour des blocages au sein du groupe par le positionnement physique des membres lors d'expériences théâtralisées. Ce livre nous plonge dans une Pologne post 1989 où l'Ancien Régime est présent en filigrane, où les personnages ont passé leur jeunesse dans le régime communiste , et vivent dans une jeune démocratie pleine de fantômes. le héros Teodore Szacki est un procureur qui instruit l'enquête, et est confronté à un psychothérapeute réputé et ses patients, ainsi qu'à des influences extérieures inattendues. Sa vie sentimentale et familiale est aussi touchée par son enquête. Une lecture prenante avec un final étonnant.
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Teodore szacki est procureur à Varsovie, il est amené à prendre en charge une enquête dans laquelle un homme nomméTelak est retrouvé mort, une broche dans l'oeil. Cet homme participait à une thérapie avec trois autres patients dans un ancien monastère de Varsovie. le psychiatre menant cette thérapie est le docteur Rudzki, il utilise la méthode de la constellation familiale pour traiter ses patients.

Voici un polar intéressant où le héros n'est pas un inspecteur de police mais procureur. Fonctionnaire mal payé, bien heureux d'occuper ses journées de travail avec cette nouvelle enquête…. Et oui, les temps sont durs, le manque de moyen signifie des enquêtes bien moins excitantes que celle-ci.

Revenons à notre cadavre, un nommé Telak, homme ayant un portefeuille bien rempli, un métier rémunérateur mais une vie famille et sentimentale catastrophique. Sa fille s'est suicidée et son fils est condamné par une pathologie cardiaque.

Szacki est persuadé que le meurtrier se trouve dans les participants de la thérapie (j'entends les 3 patients et le docteur Rudzki).S'agit-il d'une sorte de meurtre en huit-clos ?

L'enquête piétine et en parallèle, la vie personnelle du procureur suit le même chemin. En effet, le roman nous invite dans le quotidien familial du procureur et nous comprenons très rapidement que les relations intimes de notre procureur avec sa femme ne sont plus au top. Lassitude, manque d'entrain, routine…Sazcki s'éprend d'une jeune journaliste, du moins il cherche à casser la routine avec une certaine culpabilité. L'enquête semble donc piétiner, quand une série de numéros attire l'oeil de notre procureur et plonge l'enquête dans le passé de la victime et de la Pologne communiste. C'est à ce moment que l'enquête progresse et devient alors intéressante.

On comprend très vite qu'un secret entoure la victime et qu'il a un rapport avec son meurtre mais lequel ? le procureur se retrouve rapidement en contact avec des hommes qui en savent beaucoup et certaines révélations ne sont pas du goût de la mafia polonaise…. le procureur se retrouve alors dans une situation délicate et met sa personne et sa famille en péril…..

Je terminerai par la mise en scène dite de la « constellation familiale », si au départ on peut émettre des gros doutes quant à la crédibilité d'une telle thérapie, on peut saluer le talent avec lequel notre procureur l'utilise pour que le meurtrier se révèle. le dénouement et le déficelage de l'intrigue sont surprenants ...ce qui est intéressant c'est que le roman nous donne au final très peu d‘indices sur le coupable, on suit les investigations, on ressent l'angoisse, et les doutes du procureur mais il nous manque le lien qui relie toutes les informations qu'on a…

J'ai vraiment apprécié le personnage du procureur, je l'ai trouvé sympathique et attachant.Je dirai qu'on pourrait le qualifier de « normal », un monsieur tout le monde en somme. Ni héros, ni looser seulement un fonctionnaire mal payé qui essaie de faire son travail aussi bien que possible.



Lien : http://helene14.canalblog.co..
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Pas mal du tout ce polar polonais qui avance lentement mais jamais n'ennuie. 442 pages passionnantes tant pour l'enquête proprement dite que pour tous les à-côtés. Tout d'abord, cette enquête qui ne progresse pas vite, classique, le procureur cherche dans toutes les directions, explore toutes les pistes, revient en arrière lorsqu'il s'aperçoit que celle qu'il suivait est une impasse. Ensuite, la description de Varsovie dont l'architecture tient encore de son passé communiste (l'histoire se déroule en 2005). Puis les réminiscences de l'avant chute du mur ne sont pas qu'architecturales, elles concernent aussi des personnes ayant eu des activités sous la dictature de Jaruzelski et qui n'ont aucun intérêt à ce qu'elles ressortent, qui exercent donc des pressions terribles. L'auteur parle aussi de certains autres dossiers de Teodore Szacki, qu'il doit mener de front avec la mort de Telak. Il en profite également pour expliquer ce qu'est la thérapie dite de la constellation familiale, puisque c'est à l'issue d'une telle séance que la mort a eu lieu. Et enfin, Zygmunt Miloszewski étoffe la vie de son personnage, il le travaille, lui donne de l'épaisseur : il est en pleine interrogation sur lui-même. Trente-six ans, père d'une petite fille, marié mais pas très heureux de la routine qui s'est installée, il ne serait pas contre une infidélité à Weronika son épouse, et ceci d'autant plus qu'il n'est point insensible au charme de Monika, une jeune journaliste. Son travail aussi parfois le déprime, fonctionnaire, il ne gagne pas bien sa vie. Zygmunt Miloszewski dresse un portrait assez sombre et désabusé de la Pologne qui sort à peine de l'ère communiste et intègre tout juste l'Union Européenne, de ses politiques qui se laissent gagner par les extrémismes, de la corruption, des anciens de services secrets qui usent encore de méthodes musclées pour se faire entendre et surtout ne pas se faire voir, des journalistes qui glosent sur des faits sans rien apporter aux citoyens.
Un polar qui fait la part belle à un contexte géographique et politique fort intéressant mais qui n'en oublie pas ses personnages, Teodore Szacki en tête, mais également tous ceux qui tournent autour de lui, le flic, sa femme, sa fille, Monika la journaliste, les différents suspects dans cette affaire criminelle et ceux que l'on peut croiser le temps de quelques pages seulement pour d'autres dossiers mais dont l'auteur se plaît à nous faire un portrait un peu détaillé : quasiment aucune personne apparaissant dans ce livre n'en sort sans une description physique ou psychologique de quelques lignes. Zygmunt Miloszewski suit ainsi la route de quelques grands noms de la littérature policière qui aiment prendre le temps de décrire leurs personnages, les lieux et contextes et qui aiment que leurs enquêteurs traquent le moindre détail susceptible de les mettre sur la bonne piste.

Teodore Szacki est un personnage attachant ainsi que son entourage, qui évolue dans un pays en plein changement et qui pourrait bien revenir pour mon plus grand plaisir pour d'autres enquêtes. Les éditions Mirobole ont déniché un excellent bouquin
Lien : http://lyvres.over-blog.com
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J'ai eu un réel plaisir à découvrir cet auteur de polar Polonais moi qui ai une affection toute particulière pour ce pays. L'intrigue débute sur un meurtre dont le procédé est peu conventionnel car l'arme du crime est une broche à rôtir qui a été plantée dans l'orbite d'un patient suivant une thérapie basée sur les constellations familiales. le style de l'auteur est très fluide, très agréable facile à lire ( il faut quand même être un peu familier des prénoms, noms polonais pour que la lecture soit réellement fluide). Je suis très vite attachée au procureur Teodore Szacki qui mène cette enquête à bras le corps tout en traversant personnellement " une crise de milieu de vie". On en apprend beaucoup sur le mécanisme de la justice Polonaise où justement ce n'est pas la police qui mène l'enquête mais le parquet, sur les services secrets polonais, ainsi que sur la thérapie des constellations familiales. le rythme est soutenu avec un dénouement auquel je ne m'attendais absolument pas. Un résumé c'est un agréable polar qui me donne envie de découvrir les autres thrillers à l'actif de cet auteur.
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Une belle découverte que ce polar polonais avec un héros procureur attachant et humain. les débuts de chapitre marqués par les actualités internationales, nationales et locales sont une vraie bonne idée. On avance avec plaisir dans cette intrigue psychologique qui permet de découvrir certains aspects de la Pologne et certaines psychothérapies particulières. Une bonne lecture.
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