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Critique de Erveine


Je retrouve Jean-Pierre Milovanoff avec beaucoup d'enchantement, ayant lu déjà, le Maître des paons, le Pays des vivants, L'amour est un fleuve de Sibérie et L'offrande sauvage, je savais d'avance, apprécier, cet auteur. Je le vérifie aujourd'hui, en rangeant La Mélancolie des innocents avec ces congénères, dans ma bibliothèque.
Je suis assez fière de moi je dois dire, car j'ai isolé dès la première page, une phrase que j'ai fait citation et je la retrouve en fin d'ouvrage, ce qui consolide la perspicacité de mon choix puisque j'ai omis la lecture du résumé ; j'aime faire une intrusion complète quand j'aborde un ouvrage. C'est Victorin qui parle et en l'écoutant nous entrons en contact avec la famille sur plusieurs générations. Les grands-pères, pères et fils, grands-mères, filles et petites filles etc. L'écriture de ce livre est très originale, démarrant avec beaucoup de douceur, elle nous emporte aussitôt et nous attache aux personnages. Nous entrons en quelque sorte en épousailles de cette histoire et le style bien arrimé de l'auteur nous transporte. Nous saurons dans le temps, l'origine de la narration et celle de sa création. Mais retrouvons Victorin Jouve à Solignargues. Vous n'aurez qu'à le demander au village. En principe, les volets seront fermés, il ne supporte pas la lumière des heures chaudes. Frappez trois coups, puis quatre, et encore trois, s'il vous plaît, c'est le signal. Voyez, comme je vous reconduis et vous invite à entrer. C'est que je ne veux rien abîmer. Il y aura Léonce, sans doute le plus attachant, en tout cas pour Victorin. Puis Rosalie, sa grand-mère, la fille de Baptistine la bisaïeule. Dit comme ça c'est fade. Non ! je vous en prie. Entrez.
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