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Critique de RChris


Pourquoi "le cercle" m'a t-il emporté d'emblée ? Qu'est-ce qui fait que la lecture de Bernard Minier m'a scotché à son roman ?
D'abord ce prologue avec un incube qui reviendra par trois fois, nous fournissant chaque fois de nouvelles informations sur la femme séquestrée et nous révélant progressivement son lien avec l'enquête.
Le commandant Servaz découvre tout au long de ses investigations une foultitude d'indices qui ont été semés et feront évidence quand ils se relieront.
Les actes des personnages ont des ressorts psychologiques qui les expliquent. L'action se situe dans des paysages montagneux et le temps est souvent à l'orage de printemps.
L'auteur alterne des mouvements lents avec d'autres plus rapides comme une musique thrilleresque. Les Kindertotenlieder de Malher nous rappellent Julien Hirtmann, le criminel de "glacé" toujours en cavale.
Minier utilise majuscules, italiques, polices d'écriture différentes, onomatopées, effets graphiques "NNNOOOONNNNNNN". Les matchs de la coupe du monde de 2010, avec Anelka et ses coups de gueule, la grève des joueurs, Domenech et l'élimination de la France scandent l'enquête et interagissent judicieusement avec elle.
L'auteur crée de l'empathie avec le commandant qui a vécu les épreuves du meurtre de sa mère violée alors qu'enfant il était attaché à une chaise puis le suicide de son père.

Servaz avait un talent inouï d'écrivain, pas le talent d'un pisse copie, et on ne peut que penser à Minier qui raconte des histoires policières et met en valeur la littérature d'Homère, Cervantès, Shakespeare, V. Hugo...

C'est un distillat de thriller ce roman, Bernard Minier est bien un maître de musique du genre qui nous balade pendant 650 des 800 pages (édition poche). A quand une adaptation cinématographique ? Vais-je devoir retirer une demi étoile à mes autres notations 5* de thrillers ?
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