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Critique de kuroineko


Après un petit détour aux États-Unis avec Une putain d'histoire, Bernard Minier renoue avec le Sud-ouest français, Toulouse et St Martin de Comminges. La valse macabre entre le policier Martin Servaz et le tueur psychopathe Julian Hirtmann reprend sur un tempo plus endiablé.

L'auteur multiplie actions et trahisons, chausse-trappes et retournements de situation rocambolesques. Si sa construction n'a pas perdu en efficacité, l'intrigue elle-même ne m'a pas complètement emballée. Certains effets de manche m'ont paru un tantinet excessifs.
Il n'en reste pas moins un duo antagoniste intéressant à suivre. Minier s'efforce de dégager une grande fascination pour le personnage de Hirtmann, assassin mélomane à l'imagination aussi macabre que fertile. On peut dire qu'il a la vocation!

Bernard Minier, que ce soit dans sa série Servaz ou dans Une putain d'histoire, aime à jouer des ambivalences de l'âme humaine. A-travers son personnage fétiche, il dresse également un constat plutôt sombre et désabusé de la société actuelle. Servaz, littéraire dans l'âme et féru de citations latines, se décrit lui-même comme une sorte de dinosaure appartenant au passé et perdu dans un monde toujours plus technologique et ultraconnecté, toujours plus violent et comme déshumanisé.

A suivre dans un cinquième opus, j'imagine...
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