Chaque jour on fait des choix, dit Agathe. ..donc chaque jour on peut se tromper. Si on se trompe chaque jour, c'est la vie entière qui est une erreur.
Il vaut mieux s'intéresser aux gens de leur vivant.
La nature est belle sans le faire exprès, elle n’a pas d’intention, elle ne pense rien, elle ne sait rien, elle ne veut rien ; quand c’est joli, c’est par hasard, c’est gratuit, et c’est ça qui est plaisant.
Maman était bizarre par moments. Mais elle ne s’en rendait pas compte, elle disait que c’était moi qui étais bizarre, par moments. C’est drôle comme les gens voient chez les autres ce qu’ils ne voient pas chez eux.
Le bonheur, ce n’est pas d’être heureux, c’est de ne pas souffrir.
P43 : « Parle de toi ! » Moi ? Je ne savais pas quoi dire sur moi. Mais je ne voulais pas la décevoir ; j'aurais bien aimé qu'elle plisse un peu les yeux, comme ça, sans savoir ; j'aurais bien aimé dire ce qu'il fallait, sans réfléchir, sans même m'en apercevoir. On ne nous apprend pas à parler de nous ; il ya des choses, si on ne les a pas apprises assez tôt, on se sent vite trop vieux pour commencer.
p51 : On n'a qu'une vie, et nul ne la choisit. Ou si peu; on fait ce qu'on peut.
La vie, c'est comme une partie de cartes; on part avec des cartes qu'on n'a pas piochées soi-même; on n'a pas choisi de jouer non plus, mais il faut jouer quand même.
P84 : « Il vaut mieux être vivant pour faire l'assistant, surtout en allemand. »
P106 : « J'ai pensé que c'étaient les objets qui disaient que quelqu'un avait été vivant. »
Il me semblait, parfois, entendre une troisième voix, plus basse encore, qui murmurait, qui marmonnait : « Si tu obéis toujours, tu seras un bon enfant toujours ; si tu obéis tout le temps, tu ne seras jamais grand. »
C'était le jour où les gens choisissaient un président.
C'était dimanche. Choisir un président le dimanche, c'est étrange. C'est comme si les gens choisissaient un président pour passer le temps, parce qu'ils ont le temps.
Si j'étais président, je voudrais être choisi un lundi.
Ce que pensent les gens, on ne peut jamais le savoir. p123
On n'a qu'une vie, et nul ne la choisit. Ou si peu; on fait ce qu'on peut.
La vie, c'est comme une partie de cartes; on part avec des cartes qu'on n'a pas piochées soi-même; on n'a pas choisi de jouer non plus, mais il faut jouer quand même. p51
Les yeux, c'est comme des fenêtres, comme si dans les yeux de quelqu'un on voyait un peu à l'intérieur de la maison. p14