Grand Paps, c’est le doyen. Il est tellement vieux que seul le grand arbre connaît son âge réel. C’est peut-être pour ça qu’ils sont si liés l’un à l’autre… Tous les jours, il y fait des siestes comme pour tuer le temps… à moins que ce ne soit l’inverse
Ce jour-là, j'ai échangé deux bouches à nourrir contre quatre bras volontaires pour faire face aux difficultés...Il apparaît donc que mathématiquement parlant, et ce malgré les apparences, c'est dans l'unité qu'on est gagnants.
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[...] C'est bizarre comme les gens que j'envoie rétrécissent toujours en portant mon eau...
- Arrête-toi ! Sois courageux, Akou !!! Et si tu as battu un boeuf, ça ne devrait pas te faire peur !!!
- Oui !!! Mais le boeuf, lui, il en avait pas après mon zizi !!!
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Aussi loin que je me souvienne, je n'ai aucun souvenir d'un jour passé sans musique. Comme si nos vies n'étaient en fait qu'une merveilleuse et complexe danse accordée au rythme du village...
Le village est silencieux... Un de ces moments uniques où le dialogue se fait sans un mot, mais reste pourtant bien plus loquace que n'importe quel griot bavard...
Grand Paps, c'est le doyen.[...] Tous les jours, il [y] fait des siestes comme pour tuer le temps...à moins que ce ne soit l'inverse.
Ce jour-là, j'ai échangé deux bouches à nourrir contre quatre bras volontaires pour faire face aux difficultés ... il apparaît dont que mathématiquement parlant, et ce malgré les apparences, c'est dans l'unité qu'on est gagnants.
Souvent, mieux vaut être avec que contre.
Ma famille, c'est comme une maison où les enfants sont les briques de terre qui délimitent la grandeur du foyer. Je ne suis que le toit de paille qui les protégera de toutes les intempéries... Le pilier central étant ma soleil !
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