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Critique de sylvaine


Ouvrir un roman de Patrick Modiano c'est partir en quête. Quête du passé, quête d'identité , quête de ses racines. Quand ce récit débute Hutte, détective privé, ferme son agence. le narrateur a été son collaborateur pendant une dizaine d'années. Sans lui que serait-il devenu ,lui, l'amnésique ? C'est Hutte qui l'a rebaptisé Guy Roland, lui offrant des nouveaux papiers et une nouvelle identité. L'agence est fermée , Guy Roland va pouvoir se consacrer à l'enquête qui lui tient à coeur , l'enquête qui lui permettra peut-être de retrouver trace de l'homme qu'il a été. de pistes en pistes, de rencontres en rencontres , il débobine la pelote de laine. Mais cet homme qu'il s'imagine avoir été , ces photographies où il pense se reconnaître , tout cela est il rêve ou réalité? Remonter le temps , dérouler les souvenirs, faire appel à la mémoire des lieux, des gens, thème cher à Modiano.
Et puis il y a Paris , des kilomètres parcourus d'Est en Ouest, du Nord au Sud, des images , des instantanés de la vie , de la société tels des clichés photographiques engrangés, archivés à consulter plus tard pour en traduire une réalité sociologique .
J'avais lu Rue des boutiques obscures à sa sortie en 1978, je viens de le relire avec une étrange délectation. La dernière page tournée, un texte qui s'arrête de façon impromptue,je suis là à me demander si j'ai vraiment compris le dessein de Patrick Modiano , j'en suis de moins en moins convaincue mais est-ce que cela a une quelconque importance?
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