La mort ne suffit pas au tueur en série... Ce type d'individu cherche un moyen original de provoquer la souffrance avec une imagination qui ne viendrait à l'esprit de personne d'autre. Sa proie n'est qu'un objet. Il n'éprouve aucune pitié mais ressent un besoin impérieux de la mutiler. Lui amputer les seins, c'est la déshumaniser encore davantage.
On n'achète pas une épouse sur catalogue !
Le grand mobile des mécanismes psychologiques qui donnent naissance aux meurtriers en série : la haine de l'un des parents. La mère, surtout, dominatrice, castratrice, qui fait subir un traumatisme psychique grave à son enfant. Rassurant, n'est-ce-pas ? Tellement plus que de remettre en cause le fonctionnement de notre société, ses modèles d'intégration sociale et ses idéologies.
Dans cette maison, je ne veux jamais entendre qu'une femme "s'est fait violer", bordel ! s'irrita Nico. Elle ne s'est rien fait du tout. On parle d'une victime qui "a été violée".
Ses yeux étaient emplis d'effroi, ses jambes tentaient de se démener. Elle voulait hurler mais il était trop tard. Sous l'effet de l'éther, ses paupières se refermèrent et son corps cessa de bouger.
Il sortit le chiffon imbibé d'éther d'une poche de son blouson et le plaqua sur la bouche de la femme sans qu'elle puisse résister. Il se coucha sur elle et, de ses muscles puissants, l'immobilisa.
Alors son sourire se défit soudainement et ses traits se figèrent. Elle eut un mouvement de recul. D'un bras vengeur, il la gifla violemment. Elle tomba à la renverse, laissant échapper un cri.
Il sentit son parfum sophistiqué. Sa plastique parfaite le laissait de marbre. En fait, il n'éprouvait que dégoût pour cette femme.
Il affichait ce même sourire rassurant, et se rapprocha tandis que les pupilles de la jeune femme se dilatèrent légèrement, simple réflexe cérébro-moteur.
Des élèves amoureux de leur professeur, il y en a toujours eu. Vous-même, peut-être vous rappelez-vous une enseignante dont vous aimiez sentir le parfum ou admirer les jambes ! C'est monnaie courante. Tous le savent et placent les garde-fous nécessaires. Cela fait partie du métier ; les relations ne sont pas toujours faciles avec de jeunes adultes tout juste sortis de l'adolescence.