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Un tueur en série sévit dans Paris. Il torture, mutile et tue une femme chaque jour.
À la PJ, les équipes du commissaire Sirsky, en charge de l'enquête, sont sur les dents. Elles ne peuvent que recouper les éléments dont elles disposent pour établir un profil psychologique du meurtrier, mais n'avancent pas dans son identification
Jusqu'à ce qu'il apparaisse que c'est également au commissaire que le tueur veut s'en prendre...

Comme souvent, le prix du quai des orfèvres récompense un roman qui met en avant les procédures d'enquête, et ici l'organisation de la PJ parisienne. le résultat peut être décevant.
Je m'empresse de dire que ce n'est pas le cas pour ce thriller, qui s'appuie sur une course contre la montre pour retrouver un tueur qui a très tôt a annoncé vouloir faire sept victimes, une par jour.
Les personnages sont bien campés, plutôt sympathiques en général, de sorte qu'on a du mal à reconnaître un coupable parmi eux et que le suspense est maintenu jusqu'au dénouement.
Il y a bien sûr quelques invraisemblances : on ne saura jamais comment le tueur a eu accès à nombre d'informations sur ses futures victimes ou sur la famille du commissaire... Mais qu'importe ? On se laisse prendre au jeu de ce thriller haletant !
Lien : http://michelgiraud.fr/2022/..
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En lisant les premières pages, je me suis dit que c'était encore un auteur de roman policier qui cherche à noircir des pages dans l'énumération exhaustive et fastidieuse des différents services qui composent l'administration policière, comme si cela avait un réel intérêt pour l'histoire. La première scène de crime est survolée et brouillonne. Au bout de quelques chapitres, l'intrigue se met en place et prend du fond, de la noirceur. L'intensité de l'enquête monte rapidement à son zénith. Les éléments macabres et troublants s'enchainent, 7 jours, 7 femmes, victimes d'un psychopathe.
Les débuts balbutiants de ce roman sont vite oubliés pour faire place à une enquête policière prenante, solide et cohérente. Un très bon polar.
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Voici un roman policier un peu classique, avec une construction que je qualifierais de "mathématique", c'est à dire une découverte pas à pas de l'énigme, comme une succession d'équations à une inconnue que l'on résout avec les résultats de la question précédente. Donc c'est bien écrit, bien fait, mais il manque une certaine fantaisie, une profondeur des personnages, une complexité des caractères que l'on recherche au fil des pages.

Comme tout problème mathématique que l'on a résolu, une fois le canevas exposé, on a tout de même l'impression que c'était cousu de fil blanc.

Donc l'histoire concoctée par Frédérique Molay vise à découvrir qui est le tueur en série qui exécute ses victimes jour après jour.

Le héros, le commissaire Nico Sirsky, que l'on devine beau ténébreux célibataire endurci (mais ça ne va pas durer) mène l'enquête pour mettre hors d'état de nuire le vilain méchant, qui bien entendu, se trouve près de lui et s'en prend à son entourage. Les gentils gagneront à la fin, ouf, même si on n'en est pas complètement persuadé.

Au rayon des points positifs, la description du travail en équipe, au rayon des points négatifs, une certaine naïveté des sentiments, notamment l'histoire entre Nico et Caro, que même les romans sentimentaux essaieraient tout de même de complexifier un peu pour lui donner un zeste de réalisme.

Lu sous la pluie norvégienne, vue sur le fjord de Trondheim.
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Nico Sirsky, commissaire divisionnaire au 36 quai des Orfèvres, est confronté dans cette histoire à un serial killer qui prend plaisir à faire souffrir ses victimes avant de les tuer, et qui s'amuse à le provoquer. "7 jours, 7 femmes" est l'un des messages laissés à l'attention de monsieur le commissaire, message qui annonce une course contre la montre à la recherche du plus infime indice qui pourrait arrêter ce monstre le plus tôt possible.

Voici un polar bien écrit, bien ficelé, bien documenté, qui nous mène directement dans les coulisses du célèbre 36 quai des Orfèvres. Nico fait appel à toutes les ressources possibles et imaginables dont il peut disposer afin de trouver au plus vite le coupable. Parallèlement à l'enquête, on suit la vie privée du commissaire, et c'est là que j'ai été moins conquise, tout étant "trop" pour être naturel. Nico est un jeune prodige, commissaire divisionnaire à 38 ans, ça tient du miracle. Et en plus de ça, il est beau, attentif aux femmes, conscient de son pouvoir de séduction mais soucieux de ne pas s'en servir... En bref, il est trop parfait pour être crédible. Rajoutons à ce portrait son coup de foudre pour Caroline, qui elle aussi est magnifique, médecin prodige également, patiente, compréhensive, pleine de sang froid... Et bien, ça fait beaucoup, vous ne trouvez pas ? Cet aspect de l'histoire qui se déroule en dehors de l'enquête ne m'a pas vraiment conquise...

En bref, La 7e femme est un polar qui m'a fait passer un bon moment, mais sans plus. Je ne pense pas qu'il me marquera beaucoup, mais je ne regrette en rien sa lecture.
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J'ai décidé de lire ce roman pour continuer ma découverte d'auteurs de romans policiers français et pour faire la connaissance du personnage de Nico Sirsky, flic à la Crim.

Le roman débute par un premier meurtre qui se veut sordide, mais qui est très peu décrit par l'auteur (ce qui pour un roman de ce genre est contre-productif). Par contre, Frédérique Molay s'évertue à nous présenter ses personnages à grand renfort de superlatifs. Une chose est sûre, il ne fait pas très bon être moche et ne pas être une sommité dans son domaine quand on veut évoluer dans le monde de l'auteur, car, tous ses personnages (du moins dans le début du roman, après, je ne sais pas, je n'ai pas continué ma lecture) sont jeunes, beaux et performants.
Nico Sirsky est un beau flic, solitaire, mais qui souffre d'un ulcère à l'estomac. le médecin qui le suit est une jeune femme charmante, performante dont il tombe immédiatement amoureux au point de ne penser qu'à elle sans cesse. le médecin légiste chargé de l'autopsie du premier corps (de la première femme victime) est une jeune femme belle qui a une belle réputation pour son âge et...

Trop, c'en est trop, je ne lis pas un roman pour consulter un catalogue de mannequin et si, déjà, les turpitudes amoureuses et sexuelles des protagonistes des romans policiers ne m'intéressent pas, c'est encore moins le cas quand tous sont issus d'un calendrier des Dieux du stade ou bien d'un calendrier Pirelli.

Comme, en parallèle, l'enquête met un peu de temps à démarrer et n'a pas réussi à me happer assez vite pour que je ne sois totalement déçu par les personnages... hop, j'ai fermé le livre et je suis passé à un autre.

Au final, « La 7ème femme » est peut-être un bon roman policier (il a reçu le prix du Quai des Orfèvres, mais l'on sait également que cette distinction n'est pas toujours signe de qualité, puisqu'il suffit bien souvent de se concentrer, dans son écriture, sur le fameux « 36 quai des Orfèvres » pour être primé, même si c'est au détriment du style ou du fond), à condition de ne pas être dérangé par ce défilé de mannequins et cette aventure sirupeuse qui s'annonce entre les protagonistes. Pour moi, cet élément étant totalement rédhibitoire, j'ai abandonné ma lecture très rapidement.
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Il s'agit d'un bon polar sans plus. le prix du quai des Orfèvres est inconstant au niveau de la qualité des romans récompensés et cela se vérifie avec celui-ci.
J'ai apprécié le fait que l'auteur soit bien documenté sur le 36 et son fonctionnement. L'intrigue est facile à suivre et contrairement à d'autres polars, l'hémoglobine ne coule pas à flots. Ou plutôt le sang coule mais les descriptions restent sobres.
Par contre, je regrette la personnalité assez creuse des personnages. Au niveau de ceux-ci, je trouve qu'ils sont trop nombreux et que ça n'apporte rien à l'histoire.
En conclusion, même si ce polar sera vite oublié, je note tout de même le nom de l'auteur pour un moment où j'aurais envie d'un petit polar lu facilement.
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N°278 – Juillet 2007

LA 7° FEMME – Frédérique MOLAY [Prix du quai des Orfèvres -2007] – FAYARD.


Contrairement à ce que j'ai déjà lu ou entendu, le roman policier, qui, à mes yeux, est différent du « polar », n'est pas un art mineur. C'est un récit écrit en français correct et agréable à lire qui emporte le lecteur dans un univers, certes macabre, mais qui le tient en haleine jusqu'à la fin.

C'est donc un véritable roman policier, passionnant du début à la fin et qui se lit d'un trait que nous propose Frédérique Molay. Il y a certes le décor du prestigieux « 36 Quai des Orfèvres », le détail des autopsies et de la procédure, les différentes techniques d'investigations, la mise en évidence du difficile travail de terrain, celui des psychologues, des graphologues, des profileurs, l'esprit de corps qui règne au sein des équipes d'enquêteurs ... le jury qui lui a décerné son prix n'y a pas été insensible [elle figure parmi les dix femmes lauréates, ce qui est déjà remarquable], mais ce n'est pas ce qui a retenu mon attention.

Unité de lieu : Paris, unité d'action: une série de meurtres perpétrés par un tueur en série, unité de temps[si l'on peut dire]: 7 jours. C'est selon ce découpage journalier que l'auteur déroule ce scénario sinistre. Il révèle l'exécution de femmes, au profil semblable, jeunes, jolies, brunes, ayant une bonne situation...
Le « modus operandi » est toujours semblable, les victimes sont toutes retrouvées nues, poignardées, attachées après avoir subi trente coups de fouet, des mutilations..., la souffrance avant la mort, une sorte de rituel pour un psychopathe! Autant dire que le tueur signe en quelque sorte son crime, fait preuve d'une grande prudence tout en laissant des indices difficiles à déchiffrer puisqu'un tel individu souhaite aussi être découvert, ...et en annonce un autre. C'est que chaque meurtre est accompagné d'un message. Ce dernier se fait de plus en plus précis, prend des connotations bibliques et surtout s'adresse personnellement à Nico Sirsky, jeune commissaire divisionnaire, chef de la Brigade criminelle de la PJ parisienne.

Au fil des chapitres habillement construits, le lecteur fait connaissance avec lui, sa vie sentimentale qui va à vau l'eau, la solitude de celui qui vit pour un travail qui le passionne mais qui lui ruine la santé. le hasard va cependant changer ce quotidien et l'impliquer personnellement... C'est qu'il va tomber éperdument amoureux de son gastro-entérologue, le Docteur Caroline Darly. Sa vie va, bien sûr, en être bouleversée!

De rebondissements en fausses pistes, de révélations en faits nouveaux, l'auteur entraîne son lecteur passionné jusqu'à la dernière page dans les arcanes d'une enquête parisienne dont l'étau se ressert petit à petit et qui justifie pleinement l'exergue de François Mauriac « l'épreuve ne tourne jamais vers nous le visage que nous attendions »

© Hervé GAUTIER - juillet 2007.
Lien : http://hervegautier.e-monsit..
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Ce qui a fait ma sélection pour lire ce livre :
Il a eu le Prix du quai des Orfèvres -2007
C'est donc que ce doit être un bon polar.
En effet, c'est l'énigme autour d'un sérial killer qui assassine des femmes dans des conditions de souffrance terribles et les équipes du quai des Orfèvres qui doivent s'organiser pour trouver l'assassin.
Les femmes sont assassinées et on a très envie qu'ils trouvent le coupable avant la 7ème qu'on devine plus ou moins assez vite…
J'ai trouvé les actions détaillées, précises, méthodiques, la course avec le temps bien gérée.
Qui est le coupable ? Qui sera la prochaine femme ?
Bonne lecture, bon suspens...
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7e femme est un polar prenant sans temps mort. Un polar teinté de réalisme sur les méthodes de la police judiciaire et des autopsie très détaillés. Dans ce livre on suit le patron de la brigade criminelle Nico Sirsky , un jeune prodige de 38 ans au sein de cette unité. On le suit dirigé plusieurs équipe pour découvrir le criminel de plusieurs neutres violents. L'auteurs montre plusieurs point de vue des différentes personnes sur l'enquête en plus de Nico, on suit de quelque page le meurtrier et sa victime, même si c'est léger mais sa fait accroitre la tension lors de notre lecture. Un policier que j'ai beaucoup aimé et que je n'ai pas pu lâcher.
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Très bon moment de lecture avec ce policier qui lance le Quai des Orfèvres dans une course contre la montre pour sauver cette 7ème femme !
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