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Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Il ne reste plus que 3 semaines avant la rentrée scolaire...il est temps que je « fasse mon marché ».
Quelle laide expression, n'est-ce pas, pour qualifier le choix d'univers susceptibles de faire vibrer, rêver, réfléchir mes futurs élèves de 15,16 ans !
Mais c'est vrai que le temps presse, et je me suis juré d'ajouter encore quelques romans à ma liste déjà bien fournie.

Jean Molla ? Pourquoi pas ! J'avais lu « Sobibor » qui m'avait beaucoup plu, et même davantage.
« La fille aux semelles de plomb » ? Eh bien non !
Non ! C'est décidé, c'est catégorique.
Je sors de cette lecture nauséeuse, engluée dans un ennui profond et énervée, ce qui est paradoxal, non ?
En effet, l'héroïne m'horripile au plus haut point : c'est une jeune fille de 17 ans TRES belle qui, selon la formule consacrée, a tout pour être heureuse (famille aimante, intelligence) mais qui, comme tous les gens très beaux, n'arrête pas de se regarder le nombril... Elle se soupèse, se tâte, se dit qu'elle n'est pas heureuse, qu'elle est incapable d'aimer. Elle ment continuellement à son entourage pour s'inventer une vie plus spéciale. Elle ment particulièrement à ceux qu'elle croit aimer.
Elle a juste une passion : le théâtre et tout ce qui concerne l'écriture. Ce qui donne lieu à de belles réflexions quelquefois, je l'accorde.
Et puis une relation spéciale se crée avec son professeur de français...Spéciale, oui, j'ai déjà employé ce mot, car cette fille est différente, plus compliquée qu'une élève habituelle, plus tourmentée et beaucoup plus égocentrique.

Même le style de Jean Molla ne m'a pas fait décoller, c'est dire...Je l'ai trouvé plat, sans fioritures, sirupeux même !

Je termine quand même par un joli passage, un des seuls qui m'ait un peu réveillée, quoiqu'il soit typique des réflexions entendues à l'adolescence :
« Peut-on admettre que la vie soit immense et qu'on ne puisse en grignoter que quelques misérables miettes ? Peut-on fonder son existence sur le renoncement ? A quel âge est-ce que l'on cesse de se révolter ? A quel âge est-ce que l'on déchausse les semelles de vent pour enfiler les semelles de plomb ? »
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Ça va, pas mal. Les personnages sont bien dessinés, bien représentés, eux jusqu'au bout quoi, le point fort là, je pense, de J.Molla; Catherine aime le théâtre, et l'aime jusqu'au bout, cool. Son père n'est nulle part, passionné, autiste, artiste. Sa mère est une femme d'affaire, et sans le savoir on le sait déjà.
Après, pour l'histoire, il y aurait pu franchement avoir mieux. Les coups d'amours de jeunes de Catherine sont certes, fort intéressants, ok, mais tout ça pour aller où? Les essais de philosophie de J.Molla méritent même pas son nom, je veux dire, ce sont juste des constatations qu'absolument tout le monde peut se faire, et qui n'ont juste... Pas leur place, là, dans ce livre, ou alors si mais l'ensemble fait du coup un peu bizarre, décalé, hypocrite, voilà, comme d'ailleurs, le style de J.Molla faisant parler son héroïne, rien de spécial, rien de frappant, juste un livre comme ça perdu au milieu d'autre quoi. Rien à en ressortir.
Donc voilà, un livre léger, pas déplaisant à lire, mais pas un truc que je sortirai souvent personnellement.
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