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Critique de Grecie
Voici un roman agréable, qui se lit rapidement et facilement. le récit est assez prenant et, comme la lecture est aisée, on y revient vite pour en savoir la fin.
L'histoire est donc celle d'une femme qui se voue à la médecine en une époque (13ème siècle) certes moins misogyne que d'autres mais où le poids de la religion et des coutumes cantonne plutôt d'ordinaire ses semblables à des charges familiales. le personnage principal, Caterina, n'est pas la plus sympathique des femmes mais ses défauts lui donnent une certaine profondeur et s'expliquent par son passé. Il y a d'ailleurs dans ce récit d'autres figures très attachantes (je pense notamment au jeune Mikaïl et au chirurgien-barbier Francesco).
Par ailleurs, on s'immerge bien dans un Moyen-Âge très concret. En peu de mots, l'auteur rend plutôt bien une atmosphère et un monde qu'on sent et qu'on touche presque physiquement.
Il y a cependant quelques « mais »…
J'ai regretté que l'auteur ait utilisé plusieurs raccourcis "scénaristiques", histoire d'avancer dans son récit : des gens qui se confient fort opportunément à d'autres qu'ils ne connaissent quasiment pas ; des personnages qui devinent à point nommé certains secrets... Je n'en dirai pas plus pour ne pas spoiler mais ça m'a paru particulièrement visible sur la fin, une fin d'ailleurs un peu courte en ce qui concernait Caterina. L'issue était assez prévisible, en fait, mais, si on parvient effectivement à la conclusion à laquelle on s'attendait, celle-ci est à peine développée, pas assez en tout cas à mon goût.
Le style est également très simple ; pas de la grande littérature, à mon avis. Juste un bon petit roman qui fait agréablement passer le temps.
(Pour moi, il est vrai, en matière de Moyen-Âge, personne ne peut égaler Jeanne Bourin !)
L'histoire est donc celle d'une femme qui se voue à la médecine en une époque (13ème siècle) certes moins misogyne que d'autres mais où le poids de la religion et des coutumes cantonne plutôt d'ordinaire ses semblables à des charges familiales. le personnage principal, Caterina, n'est pas la plus sympathique des femmes mais ses défauts lui donnent une certaine profondeur et s'expliquent par son passé. Il y a d'ailleurs dans ce récit d'autres figures très attachantes (je pense notamment au jeune Mikaïl et au chirurgien-barbier Francesco).
Par ailleurs, on s'immerge bien dans un Moyen-Âge très concret. En peu de mots, l'auteur rend plutôt bien une atmosphère et un monde qu'on sent et qu'on touche presque physiquement.
Il y a cependant quelques « mais »…
J'ai regretté que l'auteur ait utilisé plusieurs raccourcis "scénaristiques", histoire d'avancer dans son récit : des gens qui se confient fort opportunément à d'autres qu'ils ne connaissent quasiment pas ; des personnages qui devinent à point nommé certains secrets... Je n'en dirai pas plus pour ne pas spoiler mais ça m'a paru particulièrement visible sur la fin, une fin d'ailleurs un peu courte en ce qui concernait Caterina. L'issue était assez prévisible, en fait, mais, si on parvient effectivement à la conclusion à laquelle on s'attendait, celle-ci est à peine développée, pas assez en tout cas à mon goût.
Le style est également très simple ; pas de la grande littérature, à mon avis. Juste un bon petit roman qui fait agréablement passer le temps.
(Pour moi, il est vrai, en matière de Moyen-Âge, personne ne peut égaler Jeanne Bourin !)
