Rosa est une Iranienne moderne qui entend vivre libre et refuse la maternité. Pourtant, lorsque naît un petit être prématuré, chétif, muet, condamné par les médecins qui ne lui donnent même pas quelques heures à vivre, son coeur fond. Elle met tout en oeuvre pour le sauver, transformant même une pièce en couveuse.
Ce petit miraculé, elle le nommera Behrouz, «
le meilleur des jours ».
La narratrice est Samanou, sa fille, qui nous emmène au fil de ses souvenirs à travers la vie de ce père adoré auquel elle dédie un véritable tombeau littéraire.
Les anecdotes se succèdent, tantôt comiques, quand elle narre les canulars imaginés par l'esprit fantasque de Behrouz, tantôt tendres ou tristes. Car ce roman nous fait vivre l'évolution de l'Iran et ne nous épargne pas quelques scènes terribles, comme celle de l'ami arrêté, torturé et emprisonné.
Yassaman Montazami a écrit un premier roman. A mon avis, c'est un coup de maître.
Je suis passée par toute la gamme des émotions et j'ai été très touchée par le personnage de Behrouz, une de ces figures marquantes qu'on n'oublie pas.
Dois-je préciser que j'ai beaucoup aimé ce livre et que j'attends avec impatience son deuxième roman ?