On se sent impuissants, et en colère contre ce monde qui détruit tout... C'est injuste !
Monsieur le Maire, vous êtes bien gentil, mais chacun son rôle. Le vôtre est de rassurer les habitants. Celui de l'État de prendre les initiatives et les responsabilités.
Le pire, c'était le silence.
Je ne cherche pas à démêler le vrai du faux, mes souvenirs se mêlent à ceux des autres, aux histoires, aux dires, aux interprétations, pour créer une mémoire collective, la série de nos instantanés, ceux qui, pour on ne sait quelle raison, ont compté, ces bouts de rien qui ont survécu au temps...
On va se battre. Tiens, on va pas se laisser faire § Qu'est-ce qu'ils croient ? Qu'ils peuvent tout se permettre ? Parce qu'on est rien que des paysans, des paysans qui vont se démerder, et nettoyer les plages pour aider les pêcheurs de la région ?!
Eh bien, ils vont voir de quel bois on est faits, nous autres ! Qu'ils sont capables de se défendre les paysans ! Et d'aller les traîner en justice !
(page 45)
Le pire, c'était le silence.
On n'entendait plus la mer... Plus les oiseaux...
Juste cette immense carcasse flottante et ses plaintes de métal, lancinantes...
(pages 33 et 35)
C'est dur à croire quand on a de l'eau tous les jours, mais, ici, l'angoisse, c'est la sécheresse, celle qui affame le sol et fait mourir les bêtes et les hommes...
Si je pouvais leur apporter rien qu'un peu de notre crachin breton !
(page 27)
C'st ça ! Votre petit frère, il a un chromosome d'amour en plus !
(page 13)
Un maire paysan, ça va leur faire un sacré choc.
(page 9)
Les désespérés ne se révoltent pas, la révolution est un acte d'espoir.
(page 4)