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Critique de jakakou
Ce roman de Martine Morel-Botta: "Montségur, la nuit qui jamais ne finit", offre une incursion passionnante dans les méandres d'une époque bouleversée.
L'Occitanie du XIIIe siècle a souffert des pires atrocités et a perdu un peu de ce qui faisait sa singularité et sa force. Sous couvert de mener une guerre sainte contre des impies, l'armée du roi de France (Louis IX) et l'inquisition ont voulu en finir avec les derniers rebelles qui s'étaient réfugiés sur le piton rocheux de Montségur.
Face au déploiement de leurs ennemis, les Bons Hommes et les Bonnes Femmes paraissaient de bien piètres adversaires. Leur foi, cependant, a pu soulever un élan qui a souvent mis à mal les certitudes d'une armée surtout avide de s'enrichir.
le jeu des alliances et des trahisons, particulièrement complexe, nous est rendu plus clair grâce au travail et à l'écriture de Martine Morel-Botta. En faisant vivre les personnages fictifs que le lecteur a rencontrés dans les autres ouvrages de la romancière et en les confrontant aux véritables protagonistes de l'histoire tragique de Montségur, Martine Morel-Botta mène à bien une performance délicate et remarquable.
Permettre au néophyte de s'y retrouver et de comprendre les tenants et les aboutissants de ce pan d'Histoire, était un pari risqué et Martine Morel-Botta se joue des difficultés avec panache.
L'Occitanie du XIIIe siècle a souffert des pires atrocités et a perdu un peu de ce qui faisait sa singularité et sa force. Sous couvert de mener une guerre sainte contre des impies, l'armée du roi de France (Louis IX) et l'inquisition ont voulu en finir avec les derniers rebelles qui s'étaient réfugiés sur le piton rocheux de Montségur.
Face au déploiement de leurs ennemis, les Bons Hommes et les Bonnes Femmes paraissaient de bien piètres adversaires. Leur foi, cependant, a pu soulever un élan qui a souvent mis à mal les certitudes d'une armée surtout avide de s'enrichir.
le jeu des alliances et des trahisons, particulièrement complexe, nous est rendu plus clair grâce au travail et à l'écriture de Martine Morel-Botta. En faisant vivre les personnages fictifs que le lecteur a rencontrés dans les autres ouvrages de la romancière et en les confrontant aux véritables protagonistes de l'histoire tragique de Montségur, Martine Morel-Botta mène à bien une performance délicate et remarquable.
Permettre au néophyte de s'y retrouver et de comprendre les tenants et les aboutissants de ce pan d'Histoire, était un pari risqué et Martine Morel-Botta se joue des difficultés avec panache.
