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Critique de LoupAlunettes


Un sourire d'Amandine.

Amandine, ses cheveux au vent et sa robe légère vichy.

Ce sont les 1ers souvenirs et le premier accueil marquants de Yannick, 10 ans, petit "parigot" envoyé en séjour chez sa Tante Mathilde en Provence.



Les multiples références rétro données par l'auteur, le tissu Vichy, la voiture 4L, teintent joliment le paysage d'un deuxième charme, lieu ensoleillé et déja bien coloré rendu mémorable par Giono et Cézanne qui sont cités.



Amandine a 14 ans et elle ne mâche pas ses mots avec ce petit cousin qui doit mettre la main à la pâte à l'auberge de son père.

Et pourtant, Yannick, bien que fatigué de ses petites aides quotidiennes, ne descend pas de son petit nuage.

La puissance d'un baiser de Madeleine sur le front pour signer le "bonne nuit", sans doute.



Mais "le plus grand peintre du monde" est un roman de Morpurgo, le lien avec la nature est bien fait et nous attendons à la lecture sa précieuse évocation de la transmission dont on ne se lasse pas.



Le dessin de 1ère de couverture nous promettrait presque une rencontre mémorable avec un artiste exceptionnel, mais j'aurais envie de mettre le doigt sur la relation Yannick/ Oncle Bruno.

Entre les appétissantes évocation de pistou et crème brûlée, il y a quelque chose de bien sympathique qui se passe là, du côté des cuisines.



Et cet artiste mystère, quel est-il?

Nous vous en laissons la primeur.



Ce récit est bien moins intense que les autres à mon sens, mais la parenthèse ouverte par le narrateur sur ce souvenir de Provence n'en est pas moins fraîche et appréciable.

Nous reconnaissons les contours du 1er amour d'un gamin de 10 ans pour une jeune fille plus âgée et sa perception modifiée par les yeux de l'amour est assez amusante.

L'Art, la Nature, la Famille, l'amour, voici les thèmes qui vous attendent sur ces quelques pages.

Attention c'est un titre inédit de Morpurgo.



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