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Critiques filtrées sur 1 étoiles  
Bizarre, cette « manie de faire des phrases » chez les sociopathes-pervers-narcissiques juste au moment du triomphe final où ils peuvent enfin accomplir leur grand rêve… Dans le monde romanesque, le nombre de méchants qui perdent la partie à cause du mot de trop, de l'ultime fanfaronnade au moment crucial est ahurissant…
Le sociopathe de l'Arche est un gratiné. Pour faire court, il veut, à l'aide d'une arme bactériologique, éradiquer la race humaine pour le bien de l'humanité. Bien sûr, quelques gentils sont là pour empêcher ce projet démentiel d'aboutir. S'ensuit alors entre eux et les sbires fanatisés de notre sociopathe toute une série de poursuites improbables et meurtrières dans tous les moyens de locomotions possibles et imaginables, à l'exception notable de la bicyclette.
L'arme bactériologique se trouvant dans l'arche de Noé, notre petit monde se donne rendez-sur le mont Ararat où l'arche est censée se trouver. En possession d'un papyrus vieux de 3000 ans, les gentils n'ont aucune difficulté à la localiser. Une fois au sommet du mont Ararat, ils font cent pas direction sud-est, puis soixante-douze pas direction nord-est ; là ils tombent sur un rocher autour duquel ils font dix fois le tour ; ils exécutent ensuite un élégant trois-quarts de pirouette, et pif paf ! ils tombent sur l'arche de Noé que tout le monde cherche depuis 3000 ans. Tout à leur affaire, ils ne repèrent pas notre sociopathe caché derrière un bosquet qui, pour avoir mal pirouetté, ne put entrer dans l'arche (le sombre crétin !). Accompagné de ses sbires, notre sociopathe y pénètre à son tour pour s'emparer de l'arme bactériologique, au nez et à la barbe des gentils (le principal se nomme Tyler, mélange savant et subtil de Géo Trouvetou et d'Arnold Schwarzenegger). S'ensuit alors une nouvelle série de poursuites incroyables, de prises mortelles de karaté, de lancements de grenades, de tires à la mitraillette, au pistolet, de combats homériques au couteau, à l'épée, à l'arbalète, de tirage de cheveux… On s'inquiète quand même un peu pour l'arche de Noé qui aurait préféré rester dans l'anonymat… Au bout du compte, c'est le méchant qui gagne. Et c'est là que ça devient intéressant (au chapitre 72 quand même !). Car si le sociopathe tire d'abord, et cause après, son rêve de toute une vie sera enfin réalisé : éradiquer la race humaine pour le bien de l'humanité. Il se prépare donc à tirer sur le gentil et à s'emparer de l'arme biologique sans proférer le moindre mot… Moment insoutenable ! Va-t-il y parvenir ? Il peut le faire. Il va le faire………………………………. Et il ne le fait pas. La tentation était décidément trop forte. Et le voilà qui se met à plastronner, qui fait le mariolle… C'est moi le plus beau, le plus intelligent. J'ai gagné. Un vrai kéké ! Et puis il a besoin d'expliquer aussi, au cas où le gentil n'aurait rien compris ! Pourquoi les gens vont mourir dans d'atroces souffrances, pourquoi la race humaine doit être éradiquée pour le bien de l'humanité ? Mais pendant que le dangereux sociopathe se « pavane comme un dindon », le gentil au trois quart-mort, qui n'en demandait pas tant, lance la patte dans un ultime effort et parvient à le terrasser définitivement…. Voilà ! le vrai méchant a encore perdu pour cause de jacasseries intempestives.
Je lance un appel désespéré à mes ami(e)s babéliotes : connaitriez-vous par hasard un dangereux sociopathe-pervers-narcissique qui soit du genre taiseux ?
Un grand merci à Babélio qui m'a offert ce livre audio dans le cadre de Masse Critique. C'est la première fois que « j'écoute » un livre, et je renouvellerai à coup sûr cette expérience (mais pas avec le même livre).

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La vague des thrillers religieux, mystico-merdiques, a encore frappé.

Ici, Morrison prend comme point central, l'Arche de Noé. Quelques citations plus tard, plus de 500 pages dans le gosier, le livre se termine sans l'ombre d'un frémissement d'angoisse, sans l'ombre d'une once de poil de soupçon de suspense...

À ma droite, une archéologue, modèle playmate, assistée d'un ingénieur modèle "McGiver" et de son pote ex-lutteur, et à ma gauche les méchants. de "vrais" méchants, ceux qui ont besoin de se vanter, d'expliquer tout, de crier quand ils arrivent dans le dos de leurs victimes...

Et puis? Rien, nichts, nada. du vide, du remplissage, le besoin d'expliquer plusieurs fois les rouages de l'intrigue (tout tient sur un ticket de métro), de diluer le récit.

On n'y croit pas une seconde, même en se forçant. Impossible. Un peu comme si on était seul avec Alice Sapritch sur une île déserte. Cela ne passe pas.

Un des problèmes principaux, hormis le besoin d'expliquer tout à plusieurs reprises, vient de la structure du récit, ou plutôt de l'absence de structure. Ce genre de romans se prête particulièrement bien à une certaine déconstruction, à l'alternance de chapitres qui prennent pour centre différents personnages. On embrouille un peu le lecteur en créant un mystère, en instillant le doute chez le lecteur. Malheureusement Morrison prend un autre chemin et fait le pari d'un narrateur omniscient en présentant, de surcroît, le roman de manière chronologique. de ce fait, il provoque cette absence totale de suspense. On est dans une mauvaise copie de thrillers comme le Da Vinci Code, qui n'etait déjà pas terrible.

On peut s'interroger plus en profondeur... la traduction montre des signes de faiblesse à plusieurs moments. Des approximations, des phrases bancales qui sentent la traduction rapide (qui a dit "logiciel"?). Par exemple, vers la fin, ce passage sur 20000 mètres carrés qui équivalent à 35 maisons américaines moyennes... soit ce ne sont pas des mètres mais des pieds, soit ce ne sont pas des maisons mais des propriétés... bref, pas idéal amha.

Idem du point de vue de l'éditeur... personne ne relit rien chez Bragelonne? Il y a des contresens, surtout vers la fin, et des inversions de nom pour les amulettes.

Même sur la plage, le lecteur mérite mieux.
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Insignifiant et insipide
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Pourquoi ? Pourquoi je me suis penché sur ce livre, je recherchais les Aventures d'Indiana Jones, et je me suis retrouvé dans une histoire sans intérêt, avec des personnages caricaturaux, une succession de morts et des situations invraisemblables à n'en plus finir...
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