Sanctuaires ardents

long trop long, des descriptions de decors et de geste, dans un français alembiqué et imagé, je n'ai pas accroché et vu la longueur du livre...

Ce roman m'a prodigieusement ennuyée, je n'ai pas accroché à l'histoire un peu sirupeuse qui s'étend, de page en page, de situation convenue en situation absurde (j'aime l'absurde assumé, pas la mollesse de situations vaguement non conformistes).
Dans un sens, c'est réussi : l'ambiance du sud des Etats-Unis, la bourgeoisie blanche qui se confronte à l'érosion de son aisance matérielle, la "fin de race" des derniers héritiers qui n'ont pas assez d'humilité pour inventer et s'adapter, ceux éduqués pour parler latin et grec dans une vie abstraite et une déconnection totale de la réalité - tout cela est tellement bien rendu que je m'y suis ennuyée comme si j'y étais !
Mais je n'ai rien trouvé qui porte le moindre message ou la moindre réflexion de fond, la narration est linéaire et le style terne.
Quand je me suis rendu compte que j'étais à la moitié du livre sans la moindre envie d'en savoir plus, j'ai continué en diagonale, prête à revenir en arrière à la moindre situation qui m'aurait accrochée ... mais rien, jusqu'au bout.
Je suis sans doute passée à côté de quelque chose, puisque ce livre est un "coup de coeur" de la médiathèque de mon quartier ....