Le dessin est en noir et blanc, sans nuances de gris, les trait sont anguleux, il y a un coté agressif ,jeune et un peu trash. La bande dessinée est constituée de plusieurs récits plus ou moins liés, il nous décrivent la scène du Rock underground à Copenhague. On est entre la chronique de rock fictive, groupes de rock improbables,avec des noms bien tordus, concerts qui tournent au vinaigre, personnages névrosés, délire d'adultes immatures, et bien sûr, beuveries. J'ai aimé l'ambiance underground, le ton fanzine, l'ironie, on sent de la moquerie sur ce monde de la nuit, teintée de fraîche sympathie pour ses excès. Les auteurs semblent bien savoir de quoi ils parlent. L'humour est potache, grivois, scato, aussi immature que les personnages, les situations sont rocambolesques mais pas du tout irréelles. Personnellement, ça m'a fait marrer..
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Les auteurs ne se refusent ni le ton potache, ni un mauvais goût très sûr dans une satire complice, sous un trait faussement hirsute qui incise autant qu'il décrit avec acuité, et souvent de manière hilarante, les tics et les codes d'une scène alternative en constante surchauffe.
Lire la critique sur le site : Telerama
Avec un humour parfois féroce, Mosdal et Orsted se moquent d’une certaine scène musicale qui fait cracher les amplis, et surtout de son public hétéroclite.
Lire la critique sur le site : BoDoi