Altamont

J'avoue ne pas avoir trop aimé ce titre sans doute à cause de son sujet concernant les beatniks, des végétariens vivant d'amour et d'eau fraîche mais également de beaucoup trop d'herbes. J'ai un côté sans doute trop carnivore en incompatibilité. Il est vrai que la vague du Flower Power m'est un peu passé par-dessus.

Alors que la coté est des USA a organisé le fameux festival de Woodstock 4 mois auparavant, la côte Ouest décidé d'organiser en Californie du Nord un festival musical qui se veut légendaire sur le circuit automobile d'Altamont. On va suivre un groupe de jeunes gens complètement à l'Ouest et qui est totalement baigné par la musique et les grandes stars de la fin des sixties en matière de rock. Visiblement, les Rolling Stones étaient en tête d'affiche de ce fameux festival.

Il s'avère que la présence des Hell's Angels a créé un climat de violence au sein de cette manifestation qui se voulait au départ plutôt sympathique. Notre groupe va y être mêlé car certains sont plutôt assez revendicatif avec un esprit rebelle qui peut se comprendre avec les horreurs de la guerre du Vietnam. Cette violence qui a gâché ce festival avec ses quatres morts sera un peu le point d'orgue d'une tension assez palpable depuis le début. En effet, les esprits s'échauffent sous l'effet de l'alcool et des drogues absorbées, tant par le service d'ordre que par les spectateurs.

Nous retrouvons le fameux co-auteur de « Walking dead » à savoir Charlie Adlard qui officie au dessin qui recèle toujours d'indéniables qualités à commencer par sa puissance.

Il y aura une fin un peu expéditive qui sera censée nous donner le fin mot de l'histoire mais sans que cela ne révolutionne les codes du genre. J'ai l'impression d'avoir été un peu baladé car c'est plus une BD d'ambiance où l'accessoire et la toile de fond a son rôle.

On comprendra qu'Altamont, cela a été la fin de l'innocence de ce mouvement de contre-culture qu'étaient les hippies.

Club N°54 : BD sélectionnée
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Quatre mois après Woodstock, un festival gratuit est organisé en Californie à Altamont par les Rolling Stones.

Désastre total, quatre personnes meurent sur le festival, nombreuses violences notamment par le service d'ordre assure par les Hells Angels… ça ne s'invente pas !

C'est considéré comme le festival qui signera la fin du mouvement Hippie.

Mais retour à notre BD qui suit donc un groupe de jeunes, panel intéressant de la société Américaine de la fin des 60s qui se rendent donc au festival.

Un ancien du Vietnam, une jeune activiste, un couple noir aimant le Blues et Jimi Hendrix, et un jeune homme priapique qui tourne à toutes les drogues.

Arrivée dans cette masse humaine bien plus grosse que ce que l'organisation pouvait gérer, sous l'influence des drogues et alcools, la musique n'arrivera pas à adoucir les moeurs et l'assombrissement du ciel sera annonciateur du désastre qui suivra.

Vraiment prenant dans son déroulement, avec des visuels qui m'ont vraiment plu, notamment dans cette utilisation des couches de pointillés pour renforcer le contraste.

L'épilogue est un peu « hors champ » et pas vraiment nécessaire, mais le reste de la BD est vraiment prenant.

Belle surprise.

Greg
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Après Woodstock et son Flower Power, voici Altamont où le désastre d'un festival qui se voulait légendaire comme son prédécesseur et qui se termine dans le chaos.

Bonne idée d'avoir mis un flash code au début de l'album pour accompagner sa lecture en musique.

David
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Portrait désenchanté d'une jeunesse et d'une époque pleine d'optimisme, très bien raconté.

Wild57
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Après le succès de woodstock il est décidé de faire un gros festival sur la côte ouest. Altamont sera le lieu choisi, mais l organisation est assez foireuse. La sécurité des concerts sera l oeuvre des hell's angels payés en bières et produits illicites, les débordements sont nombreux et c'est dans cette ambiance que ce déroule le festival pour nos protagonistes doc, Leo, Shizo, Samantha et Jenny.
Le style est très américain, comics, assez dynamique et bariolé de couleurs psychédéliques correspondant à la période des beatniks. La drogue y est omniprésente et comme étant l un des problèmes particuliers de ce festival.

Altamont, c'est un festival de musique qui a eu lieu après Woodstock et où rien ne s'est passé comme prévu. Dans cette BD, on va suivre un groupe d'amis qui se rend justement à ce festival. Ce sont des petits clichés de l'époque, sous acide, je m'en foutiste... Bref vous voyez le truc.

De mon côté j'ai eu un peu de mal à les identifier et à faire la différence entre les pensées de chacun. Je pense que le style de dessin et les couleurs n'ont pas aidé. Ça va très bien avec l'histoire, mais ce n'est pas vraiment un style qui me correspond et avec lequel je suis familière.

C'est plutôt sombre comme histoire, on n'a pas vraiment envie de se retrouver à leur place. On capte bien que la vengeance est un plat qui se mange froid, aussi ! Mais, du coup, en se concentrant autant sur la petite bande, on perd en informations sur le festival. Et j'aurais aimé donc plus de détails à ce sujet.

Dans l'ensemble c'est un ouvrage que j'ai apprécié et qui ravira les fans de l'époque. Mais j'attendais sans doute quelque chose d'un peu différent.

Quelle claque ! Les illustrations et les couleurs d'inspiration rétro pop art, la superbe double page centrale qui nous plonge en plein coeur du festival, ce road trip nous embarque dès les premières pages en compagnie d'un groupe de copains hétéroclite.

Les références musicales fusent, les remarques décalées de Schizo et le passif traumatique de Doc rythment le recit. Mais la légèreté des débuts fait peu à peu place à une histoire plus sombre... Jusqu'au point de rupture.

On ressort de cette lecture un peu sonné, partagé entre la nostalgie d'une époque et l'effroi de ses dérives. Dan tous les cas, pas complètement indemne.