Les vacances de Laura Claes dans le pays d'Auge sont écourtées... voire finies.
Un corps a été découvert à 8 mn de la maison de son amie où elle passait ses congés.
Elle se rend donc immédiatement au lavoir de Lisores pour préserver la scène de crime en attendant ses collégues, Jumet et Bricart.
La première impression de Laura : elle se trouve devant une mise en scène. La victime n'a pas été tuée à cet endroit.
La jeune femme est assise, nue, la tête rasée, le corps aussi avec une forte odeur de pommes fermentées émanant de lui.
La psycho-criminologue va devoir, comme d'habitude, se coltiner la corvée d'assister à l'autopsie. Les résultats s'avérant un vrai cauchemar. La jeune victime aurait subi un vrai calvaire avant sa mise en mort.
Désormais la petite cellule est en ébullition ainsi que toutes les forces de gendarmerie.
Deux autres jeunes femmes ont disparu. L'une depuis l'été dernier et l'autre depuis 2 jours.
C'est à présent une course contre la montre pour essayer de retrouver en vie Aurélie Sottier, 23 ans, mère d'un petit garçon, sachant que le tueur garde ses victimes moins de 10 jours.
Dans
La part des angesNadine Mousselet nous emmène cette fois dans le pays d'Auge, dans le monde des producteurs de calva, à la poursuite d'un tueur difficile à cerner et à débusquer.
Quelles sont ses motivations ? Y a t-il des points communs entre les jeunes femmes qu'il choisit ?
En apparence non. Physiquement elles sont toutes les 3 différentes.
Une enquête intéressante sans temps mort comme dans toutes celles menées par Laura Claes, mais à laquelle je n'ai pas adhéré à 100 %. L'auteure ne nous laisse pas la possibilité d'essayer de deviner qui est le monstre en cours d'intrigue. Il nous est servi sur un plateau vers le final où tout se précipite.
Je l'appelle monstre car il n'a rien du tueur en série " classique " auquel on est habitués. Cet individu est devenu un tueur suite à un drame personnel mais je n'ajouterai rien pour ne pas spoiler.
Bref, on reste un peu sur notre faim même si le polar reste très agréable à lire.
Eh ! par contre vous prendrez bien un petit verre de " goutte " de 20 ans d'âge ? Non merci, pas pour moi !