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Critique de iris29


J'ai avalé cinq-cent-soixante-deux pages, presque sans m'en rendre compte, immergée dans une histoire, qui, écrite par une autre écrivain m'aurait fait lever les yeux au ciel. Oui, mais voilà, c'est Jojo Moyes ... Un talent de conteuse exceptionnel , qui fait qu'elle vous embarque où elle veut , et le temps qu'elle veut.
Cap sur la première guerre mondiale, où Sophie , dans un petit village de la zone occupée, fait, avec sa soeur , vivre l'auberge léguée par ses parents. Elles tentent de nourrir les deux enfants d' Héléne et le frère de quatorze ans pendant que leurs maris sont au front. Les Allemands ont décidé que l'auberge deviendrait leur cantine et les deux soeurs doivent se plier à cela. L'officier allemand qui dirige la région, amateur d'art, tombe amoureux du tableau exposé dans la salle, exécuté par le mari de Sophie qui la représente. Une fixation, une fascination pour ce portrait dangereuse, quelle est la frontière entre le modèle et la toile ?
De nos jours, Liv, veuve d'un architecte, qui possède Les Yeux de Sophie, se le voit réclamé par les héritiers du peintre. Ce tableau fait partie d'une liste d'oeuvres d'art volées pendant la guerre.
Vous l'aurez compris , tous les ingrédients sont réunis pour créer une fantastique histoire romanesque : des histoires d'amour perturbées, des trahisons, des ennemis, les liens familiaux , des enfants à protéger, l'art, et puis l'histoire avec un grand H...
On soupire, on a la larme à l'oeil, on s'attache aux personnages, on tremble un peu, on s'indigne, on re-soupire, on rêve d'être à Londres dans cette maison de verre, on est bien content de vivre ici et maintenant dans un pays en paix, avec sa tisane au tilleul avec du miel parce qu'on a attrapé la crève !
Il me reste encore un Jojo Moyes à lire, j'espère qu'elle en publiera un autre cette année, beaucoup d'autres...
Cinq cent soixante deux pages qui passent comme une lettre à la poste, sans qu'on s'en rende compte...
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