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560 pages de lecture bonheur. Cela faisait un moment que je n'avais pas lu un bon roman. Un roman digne de ce nom. Il y a une histoire, il y a une écriture fluide, facile, correcte de l'auteur, il y a de la consistance, il y a une intrigue, on vit avec les personnages, il y a de l'amour, de l'amitié, le tout dans un contexte historique… Bref, une lecture plaisir dont on a du mal à se détacher.
L'histoire de Sophie est parfaite. On aimerait en savoir plus. Liv, j'avoue qu'elle m'a parfois tapé sur les nerfs, ne comprenant pas son obsession pour ce tableau. Mais sans cela, où serait l'histoire racontée ?
En dehors de ce petit bémol, je recommande aux lecteurs de romans cette histoire de Jojo Moyes. Elle confirme son talent d'écrivain.
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En 1916, Sophie est revenue dans son village.
Elle tient avec sa soeur Hélène "Le coq rouge", une auberge familale.
Avec son mari Edouard, elle vivait à Paris. Avant son arrestation par les Allemands, Edouard peignait dans l'école de Matisse et avait réalisé avec passion le portrait de Sophie intitulé "Les yeux de Sophie". Pour essayer de faire revenir son mari du camp où il est détenu, Sophie sympathise avec un commandant allemand.
Cette partie du roman est passionnante avec une narration de grande qualité.
Dans la 2ème partie, en 2006, à Londres, Liv vient de perdre son mari, un célèbre jeune architecte qui lui avait offert un tableau en cadeau de mariage et revoilà "Les yeux de Sophie".
Un bureau de recherches d'oeuvres d'art volées veut retrouver le tableau à la demande d'une famille. La rencontre entre un des directeurs du bureau est fortuite et peu crédible mais, passons, c'est un roman. L'imagination et l'invention y sont permises.
Liv recherche intensément l'origine du tableau et retourne sur les lieux où Sophie a vécu.
Je me suis beaucoup moins attachée à la seconde partie car je vivais trop intensément l'ambiance du début.
C'est très personnel, j'ai déjà connu cette mésaventure à plusieurs reprises dans mes lectures.
Pourtant, le tableau qui traverse les années et prend de la valeur constitue un beau lien tout au long du récit.
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Je ne connais pas l'auteure: on m'a prêté ce livre.

Tout a été dit déjà : Jojo Moyes y révèle un réel talent de conteuse.

Sans entrer dans les détails, je dirai que c'est le portrait croisé réussi de deux femmes à deux époques différentes dont les destins sont liés par un mystérieux tableau,«  le portrait de Sophie » épouse adorée par son mari Edouard , un peintre de l'école de Matisse , juste avant la grande guerre.

Quand son mari part sur le front, Sophie revient dans son village natal aider sa soeur Hélène à tenir l'auberge - café familial « Le coq rouge »en zone occupée à Saint- Péronne en 1916 .
Bientôt les allemands dont un certain officier Herr Kommandant certainement cultivé posera des yeux admiratifs sur le portrait.....

Il décide sur le champ de faire de ce café la cantine pour les soldats de son régiment...
Hélène et Sophie composent comme elles le peuvent avec les exigences des occupants , subissant le mépris de leurs concitoyens du village ,leurs médisances, leurs esprits bien- pensants tous persuadés qu'elles auraient pu refuser de nourrir ces ennemis ..
Un siècle plus tard, à Londres , Liv, veuve de David —— célèbre et talentueux architecte décédé brutalement ——propriétaire du tableau : «  le portrait de Sophie » offert par son époux verra sa vie bouleversée , certitudes envolées, son chagrin décupler ....vu le passé tragique du tableau .....



Lu d'une traite ou presque les 568 pages ce savant mélange d'émotions et de découvertes fascinent : la partie historique liée à la grande guerre, la restitution des oeuvres d'art pillées par les allemands ,les recherches , la valeur de l'art selon le point de vue où l'on se place, les comportements humains pendant la guerre, les relations fraternelles et celles entre occupants et occupés, le pouvoir libérateur de l'art et de l'amour absolu, le côté poignant de certains destins ,le ressenti et le vécu de chaque personnage particulièrement bien brossé , personnages entiers, vrais , convaincants jusque dans les détails minutieux ...

Une intrigue menée de main de maître ..

Autant de thèmes universels en un mélange de récits et d'époques formant
un tout attachant, bien écrit entre présent et passé !
Un roman d'amour envoûtant qui traite d'un aspect méconnu de la Première Guerre Mondiale .
Pour les amoureux des belles histoires !


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J'ai avalé cinq-cent-soixante-deux pages, presque sans m'en rendre compte, immergée dans une histoire, qui, écrite par une autre écrivain m'aurait fait lever les yeux au ciel. Oui, mais voilà, c'est Jojo Moyes ... Un talent de conteuse exceptionnel , qui fait qu'elle vous embarque où elle veut , et le temps qu'elle veut.
Cap sur la première guerre mondiale, où Sophie , dans un petit village de la zone occupée, fait, avec sa soeur , vivre l'auberge léguée par ses parents. Elles tentent de nourrir les deux enfants d' Héléne et le frère de quatorze ans pendant que leurs maris sont au front. Les Allemands ont décidé que l'auberge deviendrait leur cantine et les deux soeurs doivent se plier à cela. L'officier allemand qui dirige la région, amateur d'art, tombe amoureux du tableau exposé dans la salle, exécuté par le mari de Sophie qui la représente. Une fixation, une fascination pour ce portrait dangereuse, quelle est la frontière entre le modèle et la toile ?
De nos jours, Liv, veuve d'un architecte, qui possède Les Yeux de Sophie, se le voit réclamé par les héritiers du peintre. Ce tableau fait partie d'une liste d'oeuvres d'art volées pendant la guerre.
Vous l'aurez compris , tous les ingrédients sont réunis pour créer une fantastique histoire romanesque : des histoires d'amour perturbées, des trahisons, des ennemis, les liens familiaux , des enfants à protéger, l'art, et puis l'histoire avec un grand H...
On soupire, on a la larme à l'oeil, on s'attache aux personnages, on tremble un peu, on s'indigne, on re-soupire, on rêve d'être à Londres dans cette maison de verre, on est bien content de vivre ici et maintenant dans un pays en paix, avec sa tisane au tilleul avec du miel parce qu'on a attrapé la crève !
Il me reste encore un Jojo Moyes à lire, j'espère qu'elle en publiera un autre cette année, beaucoup d'autres...
Cinq cent soixante deux pages qui passent comme une lettre à la poste, sans qu'on s'en rende compte...
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J'ai pris un peu de retard dans la rédaction de mes avis de lecture et c'est seulement une semaine après avoir achevé "Les yeux de Sophie" que je m'y mets, et... force est de constater qu'il ne me reste pas grand chose de ma lecture après ce court délai. Y a-t-il meilleur révélateur du plaisir qu'un livre nous a procuré ? Sa capacité à nous transporter et à nous marquer ?

"Les yeux de Sophie" vient rejoindre une liste déjà longue de romans de Jojo Moyes, une auteure que j'apprécie beaucoup pour l'évasion romanesque qu'elle me procure. Il est rare que je n'ai pas passé un bon moment avec l'un de ses romans dans les mains. Et pourtant, "Les yeux de Sophie" font exception à cette règle. Ce pavé poussif a été lent à trouver le chemin de mon attention.

Le principal défaut que j'ai à faire à ce récit basé sur la mémoire de guerre et sur les oeuvres d'art volées pendant les conflits est qu'en aillant voulu aborder à la fois la Première et la Seconde Guerres Mondiales, Jojo Moyes n'a pas réussi à faire de distinction nette entre les deux. Côté description, je mets quiconque au défit de se sentir immergé en 14-18 quand tout est connoté 39-45 ; en découle une impression d'amateurisme et de gloubiboulga qui ne rend pas l'auteure très légitime. Bien que "Les yeux de Sophie" se campe en roman historique, rien n'est approfondi et le drame de chaque scène fictive est exacerbé pour tirer des larmes plus qu'une réelle réflexion.

Le fait que le roman se partage entre époque actuelle et flashbacks incessants aurait pu donner un bon rythme au récit mais là encore, c'est un raté avec une mauvaise découpe des chapitres, trop longs et verbeux.


Challenge MULTI-DEFIS 2021
Challenge PAVES 2021
Challenge PLUMES FEMININES 2021
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Première lecture de l'année que j'ai dévorée avec plaisir, ces « Yeux de Sophie » nous entraînent dans une intrigue qui se déroule sur deux périodes. Saint-Péronne (et non Paris comme le dit le résumé) 1916, Sophie Lefèvre aide sa soeur à tenir l'auberge familiale. La vie est dure d'autant que l'occupation allemande ne laisse rien passer. Parce que le mari de Sophie est un peintre et qu'il a peint son portrait avant la guerre, que ce portrait est admiré par un commandant allemand, Sophie va voir sa vie, sa réputation détruites. Un siècle plus tard, Liv Halston, veuve, se voit contester la propriété de ce même tableau ; les descendants d'Edouard Lefèvre réclament la restitution des « Yeux de Sophie », volé d'après eux par le commandant allemand en 1916. Liv qui est pourtant dans une situation financière catastrophique depuis la mort de son mari, refuse de laisser partir cette ultime preuve d'amour. Mais le procès qui démarre ne va pas en sa faveur.
Jojo Moyès est connue pour ses histoires douces amères, celui-ci ne déroge pas à la règle. Que ce soit Sophie ou Liv, les deux femmes subissent les tragédies avec beaucoup de courage et de force. J'ai bien aimé la période 1916 avec la description de l'occupation allemande dans le Nord de la France –des faits qui ne sont pas souvent décrits dans les romans- les restrictions alimentaires, le chantage des allemands, les déplacements forcés de populations, les arrestations et parfois les condamnations. Sophie est un beau personnage de femme et son histoire m'a beaucoup plu. J'ai moins aimé par contre Liv et la relation convenue qu'elle développe avec Paul McCafferty, le chasseur d'oeuvres volées. Ce qu'il fait pour elle à la fin est trop beau pour être vrai. Ceci dit, c'est un roman qui fait du bien à l'âme.
Challenge Multi-défis 2020
Challenge Pavés 2020
Challenge Plumes féminines 2020

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Je sais, je suis très sévère sur ma critique de ce dernier opus de Jojo Moyes. C'est que Jojo m'ayant habituée à beaucoup de fraîcheur et tout plein d'optimisme (primordial pour survivre tout de même), Les yeux de Sophie, c'est une vraie déception de mon côté.
Peut-être connaissez-vous ces romans jeunesses « le livre dont vous êtes le héros », et bien pour faire bref, disons qu'ici c'est un peu « le tableau dont vous êtes le héros ». Et qui sera le grand vainqueur ? Mystère, mystère, pour cela poursuivez longuement les 564 pages pour le découvrir.

Les yeux de Sophie, c'est ce tableau peint par un homme épris, de sa dulcinée française peu avant la première guerre mondiale. Ce tableau nourrit toutes les convoitises, il représente pour tout qui portera ses grands yeux sur lui un lien très privilégié.
On suit donc Sophie pendant la guerre avec un certain intérêt. L'amour sage du mari (Édouard) ou l'amour décousu de ce commandant allemand pour Sophie y parsème la première partie.
Première partie que j'ai appréciée même si cela change des styles privilégiés par Jojo Moyes. Il y a de l'intrigue, des faits historiques durant l'occupation qui se lisent avec grand intérêt. La deuxième partie s'arrête elle, en 2006 sur Liz, londonienne. Endeuillée depuis 4 ans de son mari, elle peine Liz. À avancer, épurer ses dettes, être raisonnable, et voilà que l'on retrouve surtout le Tableau.
Que de détails, que de longueurs, que de pages pour rien.

Certainement que ce roman trouvera son public car l'histoire est intéressante, ce Tableau en guise de lien sur deux époques distinctes a du bon mais pour moi Jojo c'est la tendresse, les bons sentiments, la pause bien être et sur ce roman, c'est un flop pour moi. Je me serai mieux amusée avec les héros de mon fils.
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Allez j'abrege encore un roman de Jojo Moyes, je crois que cette auteure ne me convient pas...
Pourtant le début commençait bien avec cette période de 1ère guerre mondiale où les femmes se retrouvent seules chez elles mais ne peuvent pas faire autrement que de servir les Allemands sous peine de représailles à venir.
Mais... car hélas il ne peut en être autrement dans ma lecture c'est à dire que je me suis lassée très vite car l'intensité de l'histoire s'est vite transformée en longueurs indigestes à mon goût.
Bref, je m'arrête là et crois bien que je ne tenterai pas d'autre roman de cette auteure car je crains d'être à nouveau déçue...
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J'ai adoré ce livre, même si la deuxième partie du livre m'a moins plu.
JE me suis attachée tout de suite à l'héroïne.J'aime beaucoup les livres racontant les histoires des personnes ayant vécu les guerres que ce soit la première ou la seconde.
Je me suis inquiétée sur le devenir de l'héroïne principale car on ne le sait qu'à la fin de la deuxième partie du livre.
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MA-GNI-FIQUE roman !!
Je viens de le terminer, bouleversée.
Je l'ai dévoré, comme tous les autres Jojo Moyes, que j'adore, mais là elle nous offre son plus bel opus.
Les histoires d'amour de ce grand livre sont touchantes à l'extrême.
Sans ne rien dévoiler de et des intrigues de ce livre, il s'agit tout de même de l'épineux sujet de la restitution des oeuvres d'art par les allemands, oeuvres pillées pendant la 1ère guerre mondiale. C'est très bien documenté, on apprend pas mal de choses.
Mais l'essentiel de ce livre magnifique ne réside pas dans ces faits historiques, certes importants pour bien comprendre l'époque, mais, pour moi, la beauté est à chercher ailleurs.
Et cet ailleurs, c'est au travers de ces destins tous admirables et respectables que nous le trouvons, que nous le dénichons au travers de la vraie VIE de ce roman sublime et extraordinaire, cet ailleurs nous est offert par Jojo Moyes, si décriée, si rejetée et pourtant une si belle plume !
D'ailleurs à ce propos, je n'ai aucun problème avec le fait que ses romans soient édités chez Milady. Je n'ai jamais compris cette quasi haine pour cette grande auteure. Je les ai tous dévorés avec un plaisir non dissimulé.
Avec une jouissance incroyable, j'ai donc adoré cette nouvelle aventure de Jojo Moyes, sans culpabilité aucune. Il y en a qui sont addics à l'ultra violence et à Mr Obertone : chacun ses goûts. Perso, je préfère l'Amour...
Les sentiments sont décrits à la perfection, les personnages ont tous une intériorité incroyable, l'auteure sait admirablement faire se mouvoir ces personnages si attachants, si complets, si beaux.
L'histoire est sublime, mais je ne peux (veux) pas la raconter.
Livre magique, livre rare, livre à ne pas rater surtout.
J'aI, par contre, préfèré les époques plus reculées, celles de la 1ère guerre mondiale. le personnage du Commandant allemand amoureux du tableau est formidablement brossé, de même que sa relation plus qu'ambiguë avec Sophie.
Alors oui, il y a certes beaucoup d'amours dans ce livre, mais il n'y a sûrement et certainement qu'un seul Amour, vous savez bien, le vrai, l'unique, le seul.
Celui que certains espèrent, celui que certains redoutent.
Un bien beau livre, on l'aura compris.
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