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Citations sur Cherub, tome 11 : Vandales (14)

Orange Bob, dix-neuf ans, devait son surnom à son usage immodéré des crèmes autobronzantes.
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Le dimanche matin, James achevait de préparer bagages et matériel lorsque Kerry entra dans sa chambre pour lui dire au revoir avant son départ en mission.
Comme elle semblait un peu maussade, James se décida à aborder la question de leur relation. C’était l’occasion d’en avoir le cœur net.
— Cette opération est liée à une vente d’armes mise en place par la police, expliqua-t-il. Toutes les dispositions sont déjà prises. Selon moi, nous ne resterons pas loin du campus plus d’un mois ou deux. Je suis impatient de te retrouver. On s’entend plutôt bien, en ce moment.
Kerry lâcha un bref éclat de rire.
— Ça a toujours été comme ça, tant qu’on n’est pas en couple.
James glissa son iPod dans une poche latérale de son sac de voyage.
— Mais on a grandi. On est sortis avec d’autres personnes. Je sais qu’on a déjà rompu deux fois, mais je crois qu’on était trop jeunes pour construire quelque chose de solide.
Kerry fit un pas en avant, si bien que son nez frôla le menton de James. Elle portait encore le T-shirt et le pantalon informes qui lui servaient de pyjama. Son parfum était enivrant.
L’imagination de James s’enflamma. Il envisagea de la jeter sur le lit et d’arracher ses vêtements, mais il courait le risque d’être battu à mort. Il se contenta de déposer un baiser sur ses lèvres. Kerry ne fit rien pour l’en empêcher. Au contraire, elle passa les bras autour de son cou et laissa ses mains courir sur ses fesses.
Trente secondes s’écoulèrent avant qu’elle ne se dégage et ne recule d’un pas. Ils se regardèrent sans dire un mot, tous deux stupéfaits.
— Pourquoi tu t’en vas ? demanda James.
Kerry haussa les épaules.
— Je ne devrais pas me lancer dans une nouvelle histoire avec toi alors que tu es sur le point de partir en mission.
— De quoi tu parles ? demanda James.
En vérité, il connaissait parfaitement les raisons qui poussaient son amie à interrompre leur embrassade.
— Je parle de ta réputation, répondit Kerry. De ta manie de sauter sur toutes les filles qui ont le malheur de croiser ton chemin. Quand tu reviendras, nous discuterons de notre avenir, mais pas avant.
— Tu veux dire que tu accepterais qu’on se remette ensemble ? Mais… mais si tu pars en mission avant mon retour ?
— C’est ce qui me préoccupe, justement. Je ne veux plus d’une relation longue distance. Je ne veux pas te tromper, et je ne veux pas que tu me trompes. Si ça se trouve, ils vont m’envoyer passer un an en infiltration dans l’entourage d’un beau gosse bronzé et plein aux as, et je ne veux pas manquer ça.
— Mais c’est moi, le beau gosse bronzé, plaisanta James, et tu peux m’avoir tout de suite. J’ai une pleine boîte de Durex, si ça peut te rassurer.
Kerry éclata de rire.
— Tu es craquant, par certains aspects, mais l’homme de mes rêves n’a pas de boutons dans le dos.
— Mes hormones me jouent des tours. Ça prouve que je déborde de masculinité.
— Masculinité ? C’est comme ça que tu appelles le liquide blanchâtre qui perle de ces bubons ?
Elle l’embrassa furtivement puis se dirigea vers la porte.
— Je dois m’occuper des T-shirts rouges au dojo à huit heures et demie. J’ai juste le temps de me changer. Bonne chance pour la mission. Envoie-moi des SMS, d’accord ?
— Promis, marmonna-t-il.
Dès que Kerry eut quitté la chambre, il se précipita vers son bureau, s’empara d’une règle en plastique, la brandit au-dessus de sa tête puis se planta devant le miroir de la penderie.
— Par le côté obscur de la force, je jure solennellement que je coucherai avec la chaste Kerry Chang, quoi qu’il en coûte !
Effaré par son propre comportement, il jeta un dernier regard à la pièce sans cesser de ricaner comme un demeuré, ramassa ses bagages, puis s’engagea dans le couloir menant aux ascenseurs.
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Mieux valait imaginer le futur que de se retourner sur le passé.
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- En fait, les enfants sont de meilleurs criminels et de meilleurs espions que les adultes.

- D'une certaine façon, tu as raison. Parce que personne ne les soupçonne.
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Dante aimait la façon dont Linda s'inquiétait pour de menus détails, comme un lacet défait ou une égratignure sur le visage. Parfois, cette habitude le bouleversait, car elle employait les mêmes expressions que sa mère.

Constatant que Holly était toujours en pyjama, il lui demanda :

- Tu veux venir te laver avec moi ?

Jouer avec la petite fille dans la baignoire était le moyen le plus simple de la persuader de faire sa toilette, mais Linda gardait un œil sur la pendule.
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Conscient qu'il serait inévitablement exclu du groupe s'il faisait usage de la force, il glissa une main dans la poche de son adversaire, s'empara de ses clés de voiture et les lança sur le toit du club-house des Vandales. Le trousseau dévala la pente métallique et s'immobilisa au contact d'une plaque de mousse.
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Alors, il réalisa qu’une large tache de sang s’était formée dans le dos de la fillette. Elle resta silencieuse lorsqu’il la déposa sur le sol de béton. Il replaça son petit doigt dans sa bouche.

Elle demeura immobile, les yeux clos, le front perlé de sueur. Elle respirait, mais elle restait aussi raide qu’une poupée de cire.

- Je suis désolé de t’avoir fait mal, murmura Dante.

Il dégagea le vélo de Lizzie et défit l’attache Velcro de l’une des sacoches. Après avoir ôté un manuel d’histoire et un classeur de sciences, il souleva Holly, l’y installa aussi confortablement que possible puis replaça le rabat en prenant soin de laisser un interstice pour qu’elle puisse respirer.

Dante était beaucoup plus petit que Lizzie. Lorsqu’il essaya de se mettre en selle, il constata que ses pieds ne touchaient pas le sol. Du coude, il dut maintenir la bicyclette inclinée contre la paroi du garage pour pouvoir donner le premier coup de pédale. Il zigzagua sur quelques mètres puis, ayant rectifié sa trajectoire, remonta l’allée bordée d’arbres qui menait hors de la propriété.

Craignant de se retrouver confronté au complice du Führer, il ralentit à l’approche de la chaussé goudronnée. Il regarda à gauche et à droite, se pencha en avant pour actionner le bouton commandant le feu avant du vélo, et s’élança sur la petite route de campagne.
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- Il m'en faut encore, gloussa-t-elle. Quelqu'un pourrait- il passer au club-house et me ramener quelques bouteilles ?

Anna se glissa entre les garçons.

- Je pourrais lui préparer un bon café, suggéra-t-elle.

- C'est inutile, soupira Dante. La récolte annuelle du Brésil ne suffirait pas à la faire dessoûler.
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- Intelligence Service? Vous m'en direz tant. De mon point de vue, vous ne ressemblez pas beaucoup à James Bond. Et pour être tout à fait honnête, vous avez l'air plutôt con.

L'homme partit d'un rire tonitruant. McEwen le fit taire d'un formidable coup de tête en plein visage
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Lauren Onions – désormais rebaptisée Lauren Adams – sortit de l’ascenseur et foula la moquette du huitième étage du bâtiment principal. Elle portait le T-shirt noir. Son amie Bethany Parker, qui l’accompagnait, portait le T-shirt bleu marine, obtenu l’année précédente à son retour d’une mission de huit mois au Brésil.

- J’ai un devoir de maths à terminer, gémit cette dernière. On devrait faire circuler une pétition pour réclamer l’abolition des devoirs les jours d’anniversaire.

- Tant qu’à faire, on pourrait exiger la suppression de tous les devoirs. Et exiger une glace au caramel par élève au début de chaque heure.

- Et réclamer que les profs soient remplacés par des sosies de Rafael Nadal qui feraient cours torse nu.

Lauren éclata de rire.

- Je soutiens cette proposition à mille pour cent.

Bethany ouvrit la porte de sa chambre. Une déflagration lui déchira les tympans, puis un éclair bleu la contraignit à fermer les paupières. Elle recula vers le couloir et vit des étincelles oranges et vertes flotter devant ses yeux. Un sifflement assourdissant se fit entendre, mêlé à des chocs sourds à faire trembler les murs.
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