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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
1888, une cité minière du Nord de la France. Léon, 12 ans, doit aller travailler à la mine avec son père, malgré ses excellents résultats scolaires, s'il veut empêcher qu'on vende sa jument Cachou pour descendre dans le puits. C'est vraiment pour lui à contre coeur car Léon, passionné par la construction de la Tour Eiffel pour la future exposition universelle, espérait continuer ses études à Paris. Mais l'accident de sn père suite à un coup de grisou, abat ses derniers rêves. Il lie amitié avec Marie qui travaille elle aussi à la mine. Aidé indirectement par un journaliste et son instituteur, Léon reçoit un jour un courrier inattendu de Gustave Eiffel...

Un très grand merci à Babelio et aux éditions Fleurus de m'avoir envoyé ce roman jeunesse que j'ai beaucoup apprécié. La quatrième de couverture m'avait attirée car j'habite dans une région minière (qui n'est pas le Nord de la France) et mes grands-parents ont travaillé à la mine, donc je souhaitais m'intéresser de plus près à cet univers.
Ce roman se lit très facilement, il pourra être lu par de jeunes lecteurs dès le collège. Les chapitres courts permettent de s'arrêter fréquemment, il n'y a pas de vocabulaire compliqué et le lexique technique de la mine est expliqué en bas de page.
Ce roman aborde plusieurs thèmes qui toucheront les lecteurs comme l'amitié, l'affection avec un animal, le travail à la mine des enfants mais il décrit aussi la vie d'une famille modeste au début du XXème siècle.
J'ai apprécié également l'histoire d'amitié entre Léon et Marie ou celle avec Cachou qui est touchante et apporte beaucoup de douceur.
Ce roman m'a aussi rappelé le livre et le film Germinal (peut-être un peu dur pour de jeunes lecteurs) mais évocateur pour des adultes.
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Je pensais, j'espérais apprécier davantage cette lecture. On ne refait pas le passé, on ne peut guère changer les choses. Je ne peux non plus changer mon parcours de lectrice, celle qui à 13 ans avait déjà lu Germinal. Léon a des rêves, il a brillamment réussi le certificat d'études, mais il ne pourra pas faire d'études, parce que son père en a décidé autrement. Il est toujours bon de rappeler que les enfants cessaient d'être des enfants à douze ans (au mieux) et allaient travailler dans les mêmes conditions que les adultes, que leur salaire était pour leurs parents, pour aider la famille à vivre. Léon rêve, cependant, un peu, mais la vie à la mine se charge d'étouffer ses rêves. Il est ami avec Marie, qui travaille elle aussi à la mine. Pour ceux qui font mine que le travail des femmes est récent, il est bon de rappeler que les femmes ont travaillé de tout temps, y compris quand elles étaient enceintes. Ainsi, Minette est née dans la mine, d'où son prénom, parce que sa mère, hercheuse, n'a pas eu le temps de remonter à la surface pour accoucher - ce qui signifie, pour ceux qui n'auraient pas compris l'horreur de la situation, que des femmes enceintes poussaient des berlines pleines de charbon. Minette a la poitrine faible, sans doute parce qu'elle a respiré de la poussière de charbon à la naissance. C'est le seul point positif : elle ne peut travailler sous terre, elle travaille à la lampisterie. Même l'amitié entre Cachou, la jument, et Léon n'est pas pour moi un événement heureux, puisque Cachou descend à son tour - et le fait qu'elle soit désormais avec Léon ne me fait pas oublier quelle fin attend les chevaux au fond des mines.
Je reconnais que le monde de la mine, exact opposé du monde de Gustave Eiffel, est très bien décrit. Cependant, je ne suis pas sûre d'avoir envie de partager ce livre avec mes élèves.
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Léon est un jeune garçon brillant que son instituteur encourage à poursuivre ses études puisqu'il rêve de travailler dans les ateliers de Gustave Eiffel. Mais au sein d'une famille de mineurs, son père s'y oppose car ils ont besoin de sa paie pour survivre. La seule solution possible est de vendre son cheval mais Léon refuse et suit donc les pas de son père. Il y découvre un monde de solidarité, y trouve une véritable amie en la personne de Marie mais reste passionné par la tour Eiffel. Et si le destin lui venait pour une fois en aide…
J'ai beaucoup aimé ce roman historique et social qui se situe pendant la Révolution Industrielle.
On y découvre les dures conditions de vie des mineurs dans le nord de la France, les dangers qui planent au dessus de leur tête mais on fait aussi la connaissance de Gustave Eiffel car son chemin et celui de Léon vont se croiser.
Léon est un personnage très attachant : jeune homme courageux et altruiste, il n'hésite pas à sacrifier ses rêves et son avenir pour sa famille.
Une très belle lecture faite grâce aux éditions Fleurus et de Netgalley que je remercie.
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En cette année 1888, Léon, qui a bientôt 12 ans, est fils d'un mineur dans le nord de la France. Élève brillant, il doit bientôt passer le certificat d'études, et son instituteur, Monsieur Lafuté, est persuadé qu'il aura d'excellents résultats et qu'il pourra même poursuivre ses études, par exemple devenir apprenti sur le chantier de la future tour Eiffel, au service de Gustave Eiffel. Mais le papa de Léon ne voit pas cela du même oeil : il travaillera comme lui à la mine, quitte à devenir plus rapidement « chef porion ». La mère de Léon, s'apercevant que son fils est malheureux, lui propose alors de vendre le seul bien qu'il possède, la jument Cachou qu'un éleveur lui a offert il y a quelques années. Mais Léon préfère aller travailler lui-même à la mine plutôt qu'y envoyer son animal. Là-bas, il fait la connaissance de Marie, à peine plus âgée que lui, qui devient rapidement son amie…
Une peinture de la société industrielle de la fin du 19e, forcément moins noire que «Germinal » puisque ce roman s'adresse aux jeunes ados, même si sont abordés le grisou, le travail des enfants, l'inégalité hommes/femmes ou l'absence de couverture médicale.
Les nombreux termes liés à la mine ou au coron peuvent gêner le lecteur en difficulté.
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Léon a 12 ans, l'âge idéal pour terminer les études et venir en aide à sa famille. Malgré ses très bons résultats scolaires, malgré l'aide proposée par son professeur, ce fils de mineur voit ses rêves se briser lorsque son père lui fait comprendre qu'il n'a pas le choix, il doit travailler comme lui à la mine. Cette situation peut paraître étonnante à nos jours, mais nous sommes en 1888, une période où la vie est dure pour les familles des mineurs.
Léon doit dire adieu aux rêves qu'il a pour visiter la tour Eiffel ou travailler dans ses ateliers et va connaître la dure réalité de la mine. Mais les surprises ne manqueront pas.
Le livre est intéressant et agréable à lire. Les chapitres sont courts et il y a beaucoup de dialogues. Quelques mots difficiles sont expliqués en bas de la page.
Un roman historique qui parle d'amitié et de solidarité, qui plaira sûrement aux enfants à partir de 10 ans. Ils auront ainsi l'occasion de découvrir également une petite partie de l'histoire de la construction de la tour Eiffel.
Je remercie chaleureusement Babelio et les éditions Fleurus pour cette belle découverte.
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Contrairement aux autres romans de la collection, le nom de l'animal n'est pas mentionné dans le titre, bien que la jument prenne une grande place sur la couverture. C'est un détail qui a son importance car malheureusement Cachou n'a qu'un rôle très secondaire dans cette histoire; c'est le plus grand reproche que je ferai à cette lecture, et le seul.

La révolution industrielle est une époque qui sert rarement de décor dans la littérature jeunesse; moi-même adulte, je la connais très peu. Par rapport aux deux romans précédents de la collection, je trouve que la portée pédagogique est plus importante encore. Il nous en apprend énormément sur le contexte social en France durant ce siècle : le développement des industries, la difficulté de gagner de l'argent pour les familles de classes modestes, la place de l'école dans ces temps compliqués, etc. Quelques anecdotes sur la construction de notre grande tour Eiffel sont également évoquées.
Léon et Gustave est aussi un roman régional : dans le Nord du pays, les mines de charbon sont une institution, une partie du patrimoine. Il y a différents sites et musées à visiter sur le sujet. Cette histoire explique en détails le quotidien de ceux qui y travaillaient : le planning d'une journée, les différents postes, le matériel, la saleté, la fatigue, la faim, le danger… C'est à la fois terrible est passionnant. Dans ce contexte, Léon devient un personnage encore plus attachant, tiraillé entre ses rêves et la réalité de la vie. On ne nourrit pas sa famille avec des rêves; et qui payerait son voyage pour Paris, pour découvrir cette fascinante tour Eiffel ? de manière générale, on apprécie tous les personnages croisés dans cette aventure, du professeur déterminé au père de famille autoritaire qui cherche juste à nourrir ses enfants.

J'ai adoré cette histoire qui nous immerge dès les premiers pages dans une époque difficile où la vie est cruelle même pour les jeunes enfants. Mais Léon le courageux nous apprend à toujours croire en ses rêves. Un livre impossible à lâcher !
Lien : https://bullesetchapitres.wo..
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Roman lu dans le cadre du comité de lecture des Incos.
Léon, un jeune garçon du nord de la France, va bientôt avoir 12 ans. Il rêve de passer son certificat d'étude et d'intégrer un apprentissage. Il souhaite échapper au travail à la mine. Il suit avidement la construction de la Tour Eiffel, nous sommes en 1888. Léon est brillant mais malgré le soutien de son instituteur, il va devoir lui aussi rejoindre la mine car sa famille très pauvre a besoin de sa paye. Alors que l'opportunité se présente pour lui d'aller devenir apprenti à Paris sur le chantier de la Tour Eiffel, il va tout de même sacrifier son rêve pour éviter que sa fidèle amie Cachou, une gentille jument, ne soit envoyée au fond de la mine à sa place.

Le roman se lit très bien, l'écriture est fluide et le style peu surchargé.
L'épilogue est intéressant car la fin du roman est juste et pas digne d'un conte de fée.
Les thèmes abordés par l'histoire vont toucher les jeunes adolescents lecteurs : l'amitié, le travail des enfants et la complicité avec l'animal.
Léon, le personnage principal est attachant et courageux.

Seul bémol, le passage où Cachou va s'entêter à vouloir venir travailler à la mine me semble trop irréaliste pour des lecteurs de plus de 12 ans .
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Sophie de Mulleheim aborde une partie de l'histoire française assez éloignée de ce que peuvent lire les lecteurs de cette catégorie. Ici c'est le moment de la Construction de la Tour Eiffel et surtout la vie des mineurs dans le Nord de la France au XIXe siècle.
Léon, 12 ans, excellent élève passe son certificat d'étude avec brio mais il doit subvenir aux besoins financiers de la famille et comme son père doit descendre dans la mine.
Il y fera la rencontre de Marie qui deviendra sa confidente et amie.
On y découvre la vie exigeante et sans concession des jeunes du XIXe siècle.
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Léon et Gustave c'est l'histoire d'un garçon, Léon, 12 ans, vivant dans le Nord avec ses parents et ses frères et soeurs. C'est aussi une histoire très touchante, de par le contexte historique de la révolution industrielle qui je l'avoue m'est très peu familier, mais aussi grâce à l'amitié entre Léon et Marie et à l'amour entre Léon et sa jument Cachou.

Au niveau du contexte historique, l'autrice conte des pans de la vie des Français vivant dans le nord grâce à l'exploitation des mines de charbon, elle nous explique le système scolaire de l'époque, le rôle important des enfants qui devaient aller travailler dès leurs 12 ans afin d'aider leurs parents financièrement et enfin nous en apprenons plus sur la construction de la tour Eiffel et les débats parfois houleux qu'elle a pu causer.

Les personnages sont attachants et m'ont beaucoup ému. Léon est un garçon responsable, intelligent et bienveillant, tout comme son professeur, M. Lafuté, qui fait tout pour aider Léon à réaliser son rêve. Marie est une jeune fille pleine d'entrain et qui arrive toujours à dégager du positif.

La plume de l'autrice est fluide et agréable. J'ai beaucoup aimé la double narration (celle de Léon et celle de Gustave Eiffel).

La fin du roman est ouverte, laisse réfléchir les enfants et nous laisse avec une bonne morale.

Bilan :
Un très bon roman jeunesse qui nous conte avec brio des pans de vie des Français à la fin du XIXe siècle ! À mettre dans les mains de tous les enfants.
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J'avais déjà lu l'an dernier Pierrot et Miette, autre roman de Sophie de Mullenheim pour la jeunesse. On retrouve ici également un cadre historique intéressant et un duo enfant / animal très touchant.

La vie des familles de mineur en France est un thème récurrent de la littérature que j'ai apprécié de relire ici adapté à la jeunesse. Léon a 12 ans, c'est un élève prometteur mais aussi l'aîné d'une famille qui peine à joindre les 2 bouts. Il est passionné par Gustave Eiffel et la construction en cours de la fameuse tour, sur le Champ de Mars. Mais ses parents ont besoin d'un salaire supplémentaire et n'ont d'autre choix que de le faire entrer à son tour à la mine, sitôt son diplôme passé.

C'est la désillusion pour le jeune garçon et ses rêves d'un autre avenir. Ses parents lui proposent une autre solution : vendre sa jument Cachou, ce qui permettra à la famille de tenir quelques années et le laisser partir réaliser un apprentissage à Paris. Impensable pour le jeune garçon si fidèle que de destiner sa meilleure amie à un tel sort. Alors, il se résout et part à la mine.

J'ai aimé ce thème présent dans le roman, on y apprend beaucoup de choses et j'ai apprécié que Léon s'y fasse une amie, ça a de l'importance pour moi que de mettre ainsi sur un pied d'égalité un jeune garçon et une jeune fille. C'est ce que je souhaite que les enfants d'aujourd'hui puissent lire, qu'ils aient ainsi accès à une ouverture anti sexiste des choses.

Je ne vous dirai rien de plus sur la fin du roman mais elle est pleine de belles surprises pour le jeune Léon rêveur, passionné par le travail de Gustave Eiffel. On achève alors le roman sur une note positive et pleine d'espoir pour lui et sa famille.
Lien : https://liseusehyperfertile...
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