- Ce soir? demanda-t-elle à très haute voix.
Le groupe s'était arrêté, mais ça ne l'empêcha pas de commencer à chanter "Tonight's the night". Je fixais le plafond quand je l'entendis murmurer "Spread your wings and let me comme inside". Alors je me sentis désolé pour elle, et aussi pour Rod Stewart, à cause de ce qu'elle faisait subir à sa chanson.
Je jure que sa gentillesse m'a fait monter les larmes aux yeux. A moins que ça n'ait été son pied contre ma cuisse.
"-Quand on le connaît, c'est un homme fascinant."
Je n'aime pas les hommes fascinants. Les femmes fascinantes, d'accord ; mais pas les hommes. C'est ce qu'on dit des dictateurs d'Amérique centrale. Qu'ils sont impitoyables et fascinants.