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Citations sur Une semaine avec lui (19)

Être trop proche de quelqu’un, ça attire les emmerdes.
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Ce que je ne comprends pas, c’est pourquoi on est ici, maintenant. Je suis dans ton lit et on est à moitié nus, bras et jambes entrelacés, le drap qui glisse de nos corps parce que notre peau est brûlante. J’ai l’impression d’être en train de me consumer. Tu n’arrêtes pas de m’embrasser et de me murmurer à l’oreille combien tu as envie de moi – et j’ai envie de toi, moi aussi –, mais cette petite voix entêtante me rappelle qu’il ne nous reste plus qu’un seul jour à passer ensemble avant de retourner à la vie réelle.

Dans laquelle tu m’ignores autant que je t’ignore. Tu auras eu ce que tu voulais : choquer tes parents et tes voisins afin qu’ils cessent de te harceler. Et j’aurai eu ce que je voulais, cet argent que tu m’as promis pour « supporter tes conneries pendant sept jours », comme tu l’as formulé, et qui me permettra de prendre soin de mon petit frère pendant un temps. Nos vies respectives reprendront alors leurs cours.

Dans cette existence-là, tu me détestes autant que je te déteste.
Ce sera un mensonge. J’aurais pu te haïr avant cette histoire, mais à présent…
Je crois que je suis en train de tomber amoureuse de toi.
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J’ai envie de couvrir de baisers chaque centimètre carré de son corps. Je veux m’asseoir, la tenir sur mes genoux et l’embrasser pendant des heures, jusqu’à ce que nos lèvres soient gonflées et nos mâchoires engourdies. Je veux savoir à quoi elle ressemble quand elle jouit. Et j’ai envie d’être celui dont elle criera le nom au moment de l’extase.
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Lorsque je t’ai vue, je suis tombé amoureux et tu as souri parce que tu as compris.
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J’entends les pas de mon père qui résonnent sur les dalles, comme s’il s’éloignait hors de portée des oreilles d’Adèle.

— On va passer un agréable Thanksgiving, fiston, tu verras. Il est censé faire beau et ta mère a l’air d’aller bien mieux.

— Ce n’est pas ma mère, réponds-je en serrant les dents.

— Quoi ?

— Adèle n’est pas ma mère.

— C’est la seule mère que tu aies jamais connue.

Super…

Maintenant, il est vexé.

— Pourquoi est-ce que tu ne l’acceptes pas ? Ça fait tellement longtemps qu’elle fait partie de ta vie…

Elle fait planer sur ma vie une ombre malsaine, mais je ne peux pas l’expliquer à mon père. S’il n’a pas compris à l’époque, il ne pourra pas comprendre maintenant.
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Je m’en veux aussi d’avoir pensé que je pouvais avoir une histoire avec cette fille qui se fout éperdument de moi.
— Tu es avec quelqu’un d’autre, rétorqué-je, sans me soucier de me contrôler.
Elle pince les lèvres tandis que sa cigarette se balance entre ses doigts.
— Je vois que tu as parlé à ta belle-mère.
— Dis-moi ce qui se passe.
— En quoi ça te regarde ?
Elle laisse tomber sa cigarette dans l’herbe et l’écrase avec le talon de sa botte pour l’éteindre, creusant un trou dans la pelouse impeccable de mes parents. Mon père va péter un câble en voyant ça.
— Je t’ai donné un sacré paquet pour que tu joues le rôle de ma petite amie cette semaine. Je crois que ça me regarde.
Je l’attrape par le bras et regarde droit dans le vert de ses yeux. Je veux voir si elle me ment, si tout ce qu’on a partagé hier n’était qu’un monceau de conneries sans importance à ses yeux.
Ça fait mal. Plus que je veux bien l’admettre.
— Alors nous y revoilà. Toutes ces belles paroles et le romantisme d’hier se sont évaporés dès que tu as pris ton pied. Et maintenant, on est de retour à la case départ et à cette histoire de petite amie à gages.
Elle est en colère. Mais je le suis encore plus.
— Dis-moi la vérité. Est-ce qu’il y a quelqu’un d’autre ?
Elle réplique du tac au tac :
— Seulement si tu me racontes comment ta sœur est morte.
La surprise me coupe le souffle. Je lâche son bras et recule de quelques pas. Merde ! Je ne m’attendais pas à ça. Je pensais que j’avais encore un peu de temps avant de lui avouer pour Vanessa.


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— Tu devrais t’en aller, dit-il d’une voix sombre et étrangement calme.
— D’accord, je te laisse tranquille.
Je comprends son besoin de solitude. Je suis comme ça la plupart du temps.
— Non.
Il se retourne et me regarde, avec sur le visage une expression dure et inflexible.
— Je veux dire : tu devrais t’en aller. Rentrer chez toi. Tu n’es pas obligée de rester. Je n’ai plus besoin de ton aide.
Mon estomac se noue et j’ai la nausée.
— Ça ne me dérange pas de rester…
— Je ne tiens pas à ce que tu restes, m’interrompt-il. Tu n’as pas besoin de ces conneries, Fable. Tu as assez de problèmes comme ça.
J’ai envie de pleurer. Il ne veut pas de moi ici. Personne ne veut de moi nulle part. Ma mère se fiche de savoir si je suis morte ou vivante. Mon frère préfère traîner avec ses copains. Je n’ai pas vraiment d’amis, à part quelques collègues de travail, et ce sont plutôt des connaissances. Les filles ne m’aiment pas parce qu’elles pensent que je suis une fille facile qui veut leur voler leur petit ami.
À ce moment précis, je suis toute seule. Personne ne veut de moi.
La tête haute, je renifle en essayant d’empêcher mes larmes de couler.
— Je vais aller faire mon sac.
Je tourne les talons et je sors de sa chambre. Il ne m’arrête pas. Ça ne me surprend pas. Qu’est-ce que j’espérais ? Qu’il me coure après pour me supplier de rester, en fin de compte ?
Bien sûr que non. Ma vie n’est pas un film à l’eau de rose. Je ne dois pas perdre de vue le fait que je ne compte pas à ses yeux.


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L’amour est une fumée formée de la vapeur des soupirs.

William shakespeare
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Temporaire. Ce mot décrit à merveille les dernières années de ma vie.
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Les gens riches sont vraiment désagréables. Ils sont mal élevés, agissent comme si tout leur était dû et portent un regard méprisant sur tout ce qui à l'air pauvre. Je porte un jean et un sweat-shirt, rien de très fantaisiste, et ils me dévisagent comme s'ils avaient affaire à une sans-abri. Ils me lancent des regards obliques, comme si je sortais à peine du caniveau et ils ont le toupet d'afficher une expression craintive quand je les approche. Comme si j'allais sortir un couteau ou quelque chose de ce genre et exiger qu'ils me donnent de l'argent.
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