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Critique de Loulouread
Les cloches jumelles des soeurs Hekne ont sonnées suffisamment fort cette nuit pour me réveiller et m'inciter à terminer les quelques pages restantes de L'étoffe du temps de Lars Mytting.
« Ce que nous voyons est beau, plus beau encore que ce que nous comprenons, mais le plus beau de tout est ce qui nous échappe. »
C'est un magnifique roman. Et pour ne rien laisser échapper, il est préférable d'avoir lu le roman précédent de Lars Mytting, Les cloches jumelles afin de mieux comprendre les allusions au passé des protagonistes et l'histoire des cloches et des jumelles qui est très présente. L'auteur a une écriture fine, bien imaginée.
« Quand un boeuf perd l'équilibre, il trébuche et se relève. Quand un oiseau perd l'équilibre, il décolle et s'envole. »
Il sait garder l'intérêt, faire voyager aussi. On visite le Butangen dans le sud de la Norvège, Finlaggan en l'Écosse, on se rend parfois à Ceylan.
On reprend l'histoire après le décès d'Astrid Hekne, fière descendante d'Halfrid et Gunhild, soeurs siamoises qui ont tissé une tapisserie prophétique et en mémoire de qui, des cloches ont été fondues. La tapisserie hante le pasteur Kai Schweigaard qui rêve de se racheter en la retrouvant ainsi que la cloche au fond du lac. L'autre cloche étant dans l'église en bois debout démantelée et expédiée à Dresde.
Le pasteur s'occupe également de Jehans, un des jumeaux d'Astrid. L'autre jumeau, Edgar, est présumé mort-né… mais…
Aussi, j'ai oublié de dire qu'Astrid était l'amour secret du pasteur et que celle-ci est morte en donnant naissance à ses jumeaux.
Bon, ça semble un peu mélangeant mais je rassure, alors là, pas du tout. Cette histoire est étoffée et surplombe de grand moments historiques tels que l'avènement de l'électricité, les premiers pas de l'aviation, la Grande Guerre, la grippe espagnole, etc. Des femmes fortes et des hommes de coeur parsèment le récit et ça provoque de bien belles citations.
«Tu es de bonne famille, si tu ne causes pas du rut des chevaux à table quand il y a une femme à côté de toi. Les bonnes familles n'ont pas besoin d'être du grand monde. »
« Les gens se contentent si vite des explications qu'on leur donne. Ils se précipitent, ils n'ont plus aussi peur des conséquences de leurs actes que ceux qui les ont précédés. »
L'auteur a mis beaucoup d'énergie à rendre son histoire crédible. de vrais événements historiques sont cités sur fond des légendes du Nord du Gudbrandsdal. Impossible de différencier les vieilles traditions orales de la vallée avec la réalité des faits réels. Un travail d'orfèvre qui m'a passionné jusqu'à la toute fin. Ça y est, je rêve maintenant de visiter la Norvège!
« Ce que nous voyons est beau, plus beau encore que ce que nous comprenons, mais le plus beau de tout est ce qui nous échappe. »
C'est un magnifique roman. Et pour ne rien laisser échapper, il est préférable d'avoir lu le roman précédent de Lars Mytting, Les cloches jumelles afin de mieux comprendre les allusions au passé des protagonistes et l'histoire des cloches et des jumelles qui est très présente. L'auteur a une écriture fine, bien imaginée.
« Quand un boeuf perd l'équilibre, il trébuche et se relève. Quand un oiseau perd l'équilibre, il décolle et s'envole. »
Il sait garder l'intérêt, faire voyager aussi. On visite le Butangen dans le sud de la Norvège, Finlaggan en l'Écosse, on se rend parfois à Ceylan.
On reprend l'histoire après le décès d'Astrid Hekne, fière descendante d'Halfrid et Gunhild, soeurs siamoises qui ont tissé une tapisserie prophétique et en mémoire de qui, des cloches ont été fondues. La tapisserie hante le pasteur Kai Schweigaard qui rêve de se racheter en la retrouvant ainsi que la cloche au fond du lac. L'autre cloche étant dans l'église en bois debout démantelée et expédiée à Dresde.
Le pasteur s'occupe également de Jehans, un des jumeaux d'Astrid. L'autre jumeau, Edgar, est présumé mort-né… mais…
Aussi, j'ai oublié de dire qu'Astrid était l'amour secret du pasteur et que celle-ci est morte en donnant naissance à ses jumeaux.
Bon, ça semble un peu mélangeant mais je rassure, alors là, pas du tout. Cette histoire est étoffée et surplombe de grand moments historiques tels que l'avènement de l'électricité, les premiers pas de l'aviation, la Grande Guerre, la grippe espagnole, etc. Des femmes fortes et des hommes de coeur parsèment le récit et ça provoque de bien belles citations.
«Tu es de bonne famille, si tu ne causes pas du rut des chevaux à table quand il y a une femme à côté de toi. Les bonnes familles n'ont pas besoin d'être du grand monde. »
« Les gens se contentent si vite des explications qu'on leur donne. Ils se précipitent, ils n'ont plus aussi peur des conséquences de leurs actes que ceux qui les ont précédés. »
L'auteur a mis beaucoup d'énergie à rendre son histoire crédible. de vrais événements historiques sont cités sur fond des légendes du Nord du Gudbrandsdal. Impossible de différencier les vieilles traditions orales de la vallée avec la réalité des faits réels. Un travail d'orfèvre qui m'a passionné jusqu'à la toute fin. Ça y est, je rêve maintenant de visiter la Norvège!
