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4.15/5 (sur 440 notes)

Nationalité : Norvège
Né(e) à : Fåvang , le 01/03/1968
Biographie :

Journaliste et éditeur, Lars Mytting est aujourd’hui écrivain à plein temps.

Il publie son premier roman en 2006. Ses romans ont été salués par la critique et le dernier a été couronné du National Booksellers Award en Norvège.

"L’homme et le bois" (Hel ved, 2011) est la publication qui l’a fait connaître dans le monde entier. Son livre entièrement consacré au bois de chauffe en Norvège est resté un an sur la liste des best-sellers du pays, se vendant à 150.000 exemplaires.

son site : http://www.larsmytting.net/In_English.html

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Lars Mytting - Norwegian Wood


Citations et extraits (148) Voir plus Ajouter une citation
Pour moi, maman était une odeur. Maman était une chaleur. Une jambe à laquelle je m’accrochais. Un souffle de bleu ; une robe dont je croyais me rappeler qu’elle la portait. Je me disais qu’elle m’avait décoché dans la vie avec la corde d’un arc, et lorsque j’avais façonné mes souvenirs d’elle, je n’avais pas su s’ils étaient exacts ni vrais,......
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Mais… enfin. Un beau morceau de musique rapproche davantage de Dieu qu’un pasteur ne pourra jamais le faire. Nous sommes nombreux à parler des cieux, mais rares sont les gens qui peuvent comprendre l’éternité.
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pour moi, maman était une odeur. Maman était une chaleur. Une jambe à laquelle je m’accrochais. Un souffle de bleu ; une robe dont je croyais me rappeler qu’elle la portait. Je me disais qu’elle m’avait décoché dans la vie avec la corde d’un arc, et lorsque j’avais façonné mes souvenirs d’elle, je n’avais pas su s’ils étaient exacts ni vrais, je l’avais simplement créée telle que je me figurais qu’un fils devait se souvenir de sa mère.
(Incipit)
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Le mensonge, c’est peut-être comme l’alcool, me dis-je, il faut boire régulièrement pour se cacher à soi-même qu’on boit. Mais la vérité aussi a quelque chose de similaire : on est obligé de boire jusqu’à ce que la bouteille soit vide.
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Le mensonge, c’est peut-être comme l’alcool, me dis-je, il faut boire régulièrement pour se cacher à soi-même qu’on boit. Mais la vérité aussi a quelque chose de similaire : on est obligé de boire jusqu’à ce que la bouteille soit vide.
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Les bruits et les odeurs étaient très différents de mes forêts. Eau saline mêlée de viscères de poisson et d’épaisse fumée de charbon ou de tourbe. Cris d’oiseaux marins, grondement des brisants contre les falaises face au large. La mer du Nord et l’océan Atlantique de part et d’autre, qui se hissaient sans relâche sur le rivage, comme si j’étais dans une forteresse assiégée.
Je restai à humer la mer. Un vent froid, salé. Pourri, mais frais. Il me plaisait et me déplaisait à la fois, me rappelait le terreau qui fait de la place au neuf.
Quelque chose manquait. Une chose que j’attendais, mais que je n’arrivais pas à identifier. Bien sûr, me rendis-je compte après avoir repris la route. Il n’y avait pas d’arbres. Pas un seul. Rien que des petits fourrés, des maisons en pierre et des pâturages. Pas la moindre pousse de tremble. Comment un ébéniste pouvait-il supporter ça ?
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Let us die Young or let us live forever.
Et ce n'était peut-être qu'une illusion, ou séduction, car il s'agissait d'une simple chanson pop, du plastique là où la vraie musique était d'acier, du carton-pâte là où il aurait dû y avoir de la maçonnerie, mais encore une fois je l'entendis.
Cette chanson était sincère. Et soudain, je sus que je vivais là l'un de ces épisodes très rares dans une vie où la musique s'attache à un instant. Instant dont je me souviendrais encore dans cinq, dans dix ans. Je vis que Gwen le comprenait aussi et que nous avions la chance de le comprendre en temps réel et pas seulement à posteriori.
C'était un instant décisif dans sa vie aussi, le seul instant, le seul endroit avec mes yeux bruns et ses yeux bruns, cet instant qui apparaîtrait chaque fois que nous entendrions Forever Young.
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Je n’ai jamais aimé les gens qui geignent. La plupart du temps, les choses peuvent s’arranger. Un petit café, un peu de tabac, et ça va mieux. Et encore plus si on a toutes les cartes sur la table. Et si jamais on n’a qu’un deux de trèfle et un trois de carreau, eh bien, soit, la partie est perdue aujourd’hui. Mais on n’aurait de raison de se plaindre que si on avait reçu quatre cartes au lieu de cinq.
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Le pouvoir d’attraction a bien des incarnations. Chez elle, c’était une forme d’assurance. Sa façon d’avancer, comme un émissaire légitime ayant cent drakkars dans le dos.
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De nouveau, je ressentis la magie d'ouvrir un rouleau de film. Savoir qu'il y avait quelque chose de fragile et de vivant sur l'argent photosensible. Invisible pour l'heure, une autre époque s'y était fixée. Je songeai que c'était peut-être pourquoi je tombais toujours dans un certain état de stupeur dès l'instant où je me retrouvais avec une pellicule dans l'obscurité : la pellicule était capable de capturer le temps alors que j'étais moi-même quelqu'un qui avait un jour perdu le temps qui m'appartenait.

page 398
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