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Citations sur Les Inséparables (14)

Lydia began absently to flip through her grandmother’s book until she got to a diagram of a long-haired man, spittle on his lips, bearing fangs and claws. "Illustration of the hungry gentleman in need of women or property", it read. She looked up at her dad.
( Lydia commença distraitement à parcourir le livre de sa grand-mère, jusqu'à ce qu'elle vit le schéma d'un homme aux cheveux longs, la bave au coin de la bouche,
muni de crocs et de griffes, portant la légende " Illustration de l'homme affamé dans le besoin d'une femme ou d'objet similaire". Elle regarda son père.)
P.s. Contexte: Illustration, d'un bestseller sur le sex écrit dans les années 70 aux Etats-Unis.
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«  Dans leur famille les déclarations d’amour étaient tues, ou du moins refoulées et déguisées en ces ingrédients typiques du dysfonctionnement mère / fille/ petite- fille/ : culpabilité, conflit, honte, petits gâteaux .
Si vous étiez une Olyphant, vous deviez comprendre que ces éléments représentaient d’acceptables substituts de l’amour » ....
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Il est mort, dit elle. Et la seule raison pour laquelle je pourrais être en colère contre lui, c'est qu'il est mort.
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« La tombe d’Harold était banale. Henrietta aurait aimé lui construire un mausolée. (…) Au début, elle s’était rendue tous les jours au cimetière. Elle balayait la pierre tombale, lui parlait, ressentait le caractère implacable de la mort d’Harold. Elle répétait ces mots, seule, face à ses cartons de déménagement. Veuvage. Veuve. L’inscription sur sa sépulture lui avait paru tellement lacunaire quand elle l’avait découverte. Juste un nom et des dates, gravés par une machine. Juste le médiocre et impersonnel Père et mari aimant, comme sur toutes les autres tombes, que ce soit vrai ou pas. Il était bon de le faire, elle le savait, même si ça ne disait rien du véritable Harold. De sa loyauté, de son caractère, de ses obsessions. De son côté fleur bleue : il lui avait préparé son petit-déjeuner tous les jours pendant presque quarante ans, il dansait avec elle dans la cuisine tous les dimanches après le dîner. Le genre de chose dont personne n’avait vraiment envie d’entendre parler, elle le savait. Et personne n’avait besoin de connaître leur intimité. Quand ils étaient ensemble, il la serrait toujours dans ses bras ; il lui écrivait des messages sur la peau, lentement ; au cinéma, il voulait toujours l’embrasser comme un adolescent, ou passer sa main sous sa jupe ; ils avaient fait l’amour sur le même banc du jardin du Luxembourg à quarante ans d’écart. Ces faits, elle le savait, disparaîtraient avec elle. »
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Henrietta n'avait jamais plus rien écrit. Il n'y avait que ce roman. Elle avait rangé les critiques de l'époque dans un carton, entreposant l'étendue de son malheur avec d'autres souvenirs qui l'avaient également couverte de honte : les relevés de ses découverts, l'emballage impossible à ouvrir du diaphragme que sa mère lui avait commandé avant son premier semestre à Barnard College, ses pitoyables tentatives pour peindre des paysages.
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Elle s'était toujours dit que, pour être une bonne grand-mère, il fallait aimer à la folie, transmettre une certaine sagesse, offrir à une jeune fille excessivement précoce des cadeaux, un humour irrévérencieux et peut être même un verre de vin blanc défendu.
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Les choses que votre mère vous raconte sur le sexe ne sont pas celles que vous voulez entendre ou croire comme parole d'évangile, même si elles sont bénéfiques, vraies, et le plus souvent utiles.
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Le corps vieillit mais l'âme s'attarde.
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Il se donnait vraiment du mal. Il dut baisser la tête et Oona finit par se retrouver face à son reflet. Le cuir chevelu de Paul était immaculé au point qu'elle eut l'impression de se faire culbuter par un miroir en pied.
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Quelques minutes plus tard, Oona était allongée sur le carrelage en ardoise de la cuisine, avec son psy sur elle, qui lui donnait des ordres de cette même voix douce qu'il prenait pendant les séances de thérapie.
- Glisse tes doigts dans les poils de mon torse, lui avait il demandé
Elle s'était exécutée.
Puis - Tire dessus.
Elle s'était, là encore, exécutée.
Puis - Encore plus fort.
Et voilà qu'elle avait arraché des pois du torse de son thérapeute.
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