Elle et son chat (manga)

Les éditions Pika nous propose cette fois-ci l'adaptation d'un court métrage de Makoto Shinkai, qui sait toujours aussi bien capturé nos coeurs et nous faire ressentir de fortes émotions.
Heureusement ce court métrage a été un grand succès, et nous avons pu découvrir bien d'autres de ses histoires. Vu qu'il dure à peine 5 minutes, le manga est certainement plus riche.
En vrai, j'ai vu le court métrage mais il y a fort longtemps, du coup je ne m'en rappelle plus en détail.
Le tout sous le trait graphique de YAMAGUCHI Tsubasa, que nous connaissons alors de « Blue Period » sur lequel elle oeuvre autant en tant que dessinatrice que scénariste (qui a un trait très particulier sur le coup, en tout cas pour moi).
Nous suivons une jeune femme attachante, « Elle », dont au départ nous ne savons rien, mais où nous finissons par avoir des bribes de sa vie, y compris son prénom. le tout du point de vue de son chat : « Chobi », qui est très craquant, et va vivre sa petite vie par moment aussi, tout en s'intéressant à sa maîtresse, ne la comprenant pas toujours, cernant certains de ses sentiments, d'autres moins. Nous avons donc majoritairement les mêmes informations que son chat.
Nous la voyons partir au travail, rentrée, mais jamais au travail. Nous la voyons souvent de loin dans une partie de sa vie qui est inaccessible. Juste une fois, elle sort avec une personne, et on la voit dans un autre endroit.
Nous voyons leur complicité (elle et Chobi), il lui donne également un but, un compagnon, elle s'en occupe.
Nous commençons avec quelques pages couleurs de bel effet. Certaines phrases, moments sont empreints de poésie, mais nous inquiète aussi. « Elle » vit seule dans son appartement, enfin plus tout à fait, il y a un chat maintenant aussi. Mais elle a parfois l'air de perdre l'équilibre, de perdre foi, de perdre force, et comme Chobi nous nous préoccupons pour elle.
Un téléphone qui sonne auquel elle ne répond pas toujours, sa mère avec qui ça a l'air tendu par moment, au début elle ne voit pas grand monde non plus.
Elle a l'air de se donner du mal pour s'en sortir, volontaire, on voit au fur et à mesure mais sans vraiment entrer dans les détails, qu'elle a dû avoir des phases difficiles et qu'elle en a toujours.
Et nous continuons à la voir douter, se poser des questions, parfois elle a l'air de perdre ses repères, et nous avons mal avec elle et somme inquiets.
Tout comme Chobi, on aime ces moments où elle souri, où elle a l'air bien, épanouie. Oui, c'est compliqué de construire une vie, de faire des choix, d'assurer au travail, et bien sûr tout le changement entre la fin des études et le début de la vie active.

Elle est capturée joliment, parfois même sensuellement. Elle ressent le poids de la société tant dans sa vie privée que professionnelle.
Au rythme des saisons, le temps passe, et nous les suivons elle et son chat.
Un oneshot très touchant, un chat attachant, des sentiments plus profonds qu'il y paraît et toujours si bien croqués, si bien que le lecteur pourrait avoir les larmes aux yeux.
Quelque part, on aimerait en savoir plus, mais c'est déjà une histoire qui ne peut nous laisser insensible. le tout avec un chat très mignon, et l'originalité de son point de vue.

Très bonne lecture / Coup de coeur
Je me suis attachée à elle, je garde cette envie d'en savoir plus, par moment j'avais peur pour elle.
Chobi, le chat est très mignon, nous offre des moments de tous poils.

Je ne sais pas si on sera tous touché au même niveau, mais il y a de quoi déjà avoir un bon moment, de belles réflexions, et Makoto Shinkai sait vraiment comment toucher nos coeurs.
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Un manga en transposition d'un court-métrage ainsi que sur son roman éponyme. Attention : seule une partie du manga est tirée du roman. le ton est donné. Je dirais même plus, la teinte est donnée et cette teinte est juste magique. Ce manga est pour moi une forme de temps qui vient et qui va; le temps qui se marque par les saisons qui passent. La force de ce manga est sa vocation à parvenir à faire éprouver des émotions à son lectorat.

J'ai beaucoup aimé les pensées de Chobi. Ce chat qui regarde son humaine avec un oeil bienveillant et fidèle. Ce chat qui ressent la joie et les peines cycliques de celle avec qui il partage son existence. C'est là toute la force qui se dégage. Tout est accentué par les graphismes cotonneux qui rendent la relation entre les deux protagonistes tellement forte.

Et gravitent autour d'eux des personnages qui nous rappellent que parfois nous ne pouvons ne pas rester toujours seul, mais aussi que chacun a besoin de son propre temps, et la juxtaposition de certaines phrases sur des cases bien précises ne font qu'accentuer l'effet..

Un manga one-shot qui apporte juste ce qu'il faut.

Après le roman, le manga!
Une très joli adaptation du roman que j'ai lu hier, avec des graphismes doux qui rendent bien cette ambiance feutrée et apaisante du roman.
J'ai beaucoup aimé retrouver Chobi et sa maitresse et découvrir les visages qui leur ont été attribués. 4 personnages seulement dans ce manga : Elle et sa meilleure amie, Chobi et Mimi dont l'apparition est très éphémère, comme dans la première partie du roman. Les autres protagonistes sont évoqués, interagissent par un média ou à peine esquissés, et très peu nombreux. C'est presque un huis-clos qui rends bien l'univers de Miyu, non-mariée alors que ses amis le sont, jusqu'à sa mère qui se remarie, et qui se questionne sur son avenir.
Par rapport au roman, une seule partie est adaptée en manga, une seule Elle et un seul chat. Si l'histoire se suffit ainsi, et qu'il est prévu que ce soit un one-shot, j'aurais aimé voir les autres parties également mises en dessins. de même si l'histoire dans le fond est la même, certains détails ont été modifiés, parfois des protagonistes ont complètement disparus. C'est le cas de John le chien que je trouvais très touchant avec son côté philosophe.

Elle et son Chat, c'est l'histoire d'un éditeur se lançant dans le projet un peu fou d'adapter en manga un très court métrage (moins de 5 minutes), mais d'un réalisateur tellement important que le résultat ne peut qu'en être superbe ! 

Elle et son Chat, c'est donc un court métrage de Makoto Shinkai, ce réalisateur qui a de l'or dans les mains. J'ai adoré chacune de ses réalisations qui m'ont touchée en plein coeur et celle-ci ne fait pas défaut. Cependant je dois reconnaitre que l'esthétisme n'en est pas le point fort pour une fois, j'ai donc été ravie de retrouver Tsubasa Yamaguchi (dessinatrice de Blue Period) aux manettes de l'adaptation en manga. 

Avec un matériau aussi succinct, celle-ci a dû faire preuve de beaucoup de souplesse et d'imagination pour développer une histoire de plus de 160 pages. Elle y a parfaitement réussi. Le récit très urbain met en scène avec beaucoup de justesse les premiers pas dans la vie adulte d'une jeunesse femme sensible, pas très bien dans sa peau et dans cette situation. Portée par la double plume des deux auteurs, c'est sublime d'émotion ! 

J'ai toujours été fan des tranches de vie. Je sais que certains peuvent dire qu'il ne s'y passe pas grand-chose, que c'est très terre à terre, mais c'est justement ce que j'aime. En plus, ici, avec ce récit fait à travers le regard du chat que l'héroïne recueille, on perçoit les choses différemment. Celui-ci s'interroge beaucoup sur les émotions et expressions de sa maitresse, n'ayant pas les codes pour déchiffrer. Cela offre beaucoup d'émotions et une certaine singularité.

Le ton de l'histoire est volontiers morose et mélancolique mais également plein d'amour et de douceur. La relation qui se tisse entre la jeune femme et son chat est attachante, chacun ayant besoin de l'autre pour aller bien. Les difficultés de l'héroïne, tout être sensible ayant du mal à vivre en société s'y retrouve. C'est criant de justesse. Cette solitude face à la vie en solo, à un premier boulot, à des relations professionnelles nouvelles, à des relations amicales et familiales qui changent, et la difficulté de s'y adapter, je pense que beaucoup, comme moi, l'ont ressenti une fois dans leur vie. C'est retranscrit avec beaucoup de sobriété et de pudeur ici.

Enfin, j'ai adoré le cadre urbain de l'histoire. On sent presque l'odeur de la pluie sur le bitume dans les pages de Tsubasa Yamaguchi. J'ai été frappée par son sens de la composition et de l'utilisation des décors, quelque chose qui est trop souvent absent dans Blue Period et qu'elle ferait bien d'utiliser également dans cette série. Je trouve ainsi, sa trait plus marquant ici, ayant plus de personnalité et de vie. J'ai adoré les cadrages à hauteur de chat, le choix des focus sur l'héroïne sous certains angles, l'obsession pour le coup et les cheveux. C'était fascinant et cela correspondait bien à ce malaise qu'elle ressentait. 

Ainsi, Elle et son chat, bien qu'étant un titre qui peut sembler assez passe-partout, fut pour moi un gros coup de coeur. Je me suis reconnue dans l'héroïne et j'ai donc apprécié la justesse des émotions mises en scènes par les deux artistes. Je suis plus que surprise de cette transcription de 5 minutes en une histoire riche, dense et profonde où le cadre urbain, la solitude et la vie avec un animal de compagnie sont si bien retranscrits. J'espère revoir d'autres collaboration de ce niveau à l'avenir !
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Quand j'ai pris ce manga, j'ignorais que le scénariste était Makoto Shinkai connu pour Your Name, et que l'illustratrice était Tsubasa Yamaguchi connue pour la saga Blue Period – même en ne connaissant pas ce détail, j'aurais forcément reconnu son style graphique.

Chobi est un jeune chat qui a été recueilli par une jeune femme qu'il aime particulièrement. En tant que jeune adulte, elle traverse une période difficile de sa vie et même le félin a du mal à lui faire garder la tête hors de l'eau.

Mon seul bémol est que ce que la maîtresse de Chobi vit est mal amené. Sa souffrance est très bien exprimée, mais la raison de ce mal-être est très/trop flou. C'est probablement dû au fait que le récit est retranscrit du point de vue du chat, ce qui est certes original, mais ne m'a pas permis de compatir à la détresse de l'héroïne. Par contre, je me suis beaucoup inquiétée pour elle parce que l'angoisse de Chobi est bien réelle : comme moi, il ne comprend pas ce qu'elle a et il est incapable de l'empêcher de sombrer.

Le texte est très beau, très poétique. Je me suis plu à relire plusieurs fois certains passages et à me laisser porter par les mots.
Les dessins sont tout aussi chouettes que dans Blue period. Chobi est tout mignon, autant que Mimi. Quant à la maîtresse du chat blanc, son character design est réussi : je l'ai trouvée très belle. Je suis toujours aussi fan de la manière dont Tsubasa Yamaguchi dessine les cheveux – c'est fascinant. Et dernier point positif, mais sans surprise : le visage de l'héroïne est très expressif… pas besoin de mots pour comprendre qu'elle est malheureuse.

Je pense avoir dit le principal. J'ai adoré ce manga empli de nostalgie.
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J'aime beaucoup le travail de Makoto Shinkai. Ce manga est l'adaptation d'un court-métrage du même nom, je l'avais regardé il y a longtemps. J'en gardais un souvenir de nostalgie et d'affection. La narration du manga est plus riche et insiste plus (trop !) sur l'amour et la jalousie du chat pour sa maîtresse tandis que la dépression de cette dernière n'est jamais vraiment nommée. L'histoire est intéressante, racontée surtout du point de vue du chat, et les illustrations sont jolies. La relation entre les deux personnages évolue au rythme des saisons. La jeune femme sort peu à peu de sa solitude, notamment grâce à la présence de son chat. Elle est son chat est un joli titre contemplatif.

Un one-shot que j'ai bien aimé !

Et je ne m'attendais pas à autant apprécier, j'avais peur que ça soit trop court... Finalement, c'est plutôt correct, même si une petite duologie aurait été encore + sympathique :)

Un tranche de vie que j'ai trouvé mélancolique, triste, avec des dessins au trait délicat. J'ai ressenti des émotions en seulement quelques pages, j'ai été touchée par la pression que ressent le personnage principal, entre autres. le fait qu'on ait les pensées du chat, m'a également beaucoup plu.

Alors certes, il ne se passe pas grand chose de ''particulier'', mais les planches de ce manga se laissent tendrement contempler, et selon nos sensibilités nous pouvons être plus ou moins touchés par la tristesse, la mélancolie, mais aussi l'espoir? de ce récit... Et puis, quand on aime beaucoup les chats, ça aide ! haha.

Je garderais donc un doux souvenir de ce one-shot.

Après The Voices of a Distant Star, Pika continue dans sa lancée des mangas adaptés des films ou courts-métrages de M. Shinkai. J'avais bien aimé The Voices of a Distant Star dans le ton comme dans le graphisme et je ne me suis pas non plus passée à côté de Elle et son chat. Si l'histoire est plus courte et moins riche dans son univers, ça n'en reste pas moins une très bonne lecture.
Elle et son chat nous entraîne dans le quotidien d'une jeune femme japonaise salariée. En dehors de son chat, elle vit seule et semble s'enfermer dans un cercle vicieux de déceptions, d'auto-destrruction et de peur d'échouer. Il est assez difficile de mettre les mots exacts que ce qui arrive à cette jeune femme puisque c'est son chat qui nous narre l'histoire. Or, un chat ne s'encombre pas de termes exacts. Il livre en revanche son ressenti sur les regards, les odeurs, les positions, la respiration, le rythme de vie… J'ai trouvé intéressant d'avoir adopté le PDV du chat tout en gardant une histoire assez dramatique du côté de sa maîtresse. Leur relation en ressort plus forte et touchante.
Le dessin est vraiment pas mal, j'aime le trait de T. Yamaguchi, tant dans les décors que les visages. J'ai notamment beaucoup aimé qu'on puisse ressentir les ambiances, les tensions, grâce au dessin et au texte seulement.

Première fois de ma vie que je lis un manga... Il faut bien commencer ! Et il faut être curieux de tout.
J'ai trouvé ça très déroutant (évidemment...) de tourner les pages à l'envers, mais aussi de regarder les cases de droite à gauche. J'ai trouvé l'histoire déprimante et le sujet un peu mince. Et je ne suis pas sûre d'avoir tout compris...
Bref, je crois que ça sera le premier et le dernier manga de ma vie ;)

Chobi a eu de la chance, beaucoup de chance. Il était abandonné dans un carton dans le caniveau, sous une pluie battante, lorsque sa maîtresse l'a recueilli. Jusque-là livré à lui-même, il a appris à vivre avec elle dans son petit appartement à Tokyo, tandis qu'elle apprenait à vivre avec lui. Telles deux solitudes qui se sont enfin trouvées, leur quotidien est rapidement rentré dans une routine bien huilée. Elle travaillait, faisait les courses et cuisinait, tandis que lui dormait, regardait la télé et sortait se promener avec les autres chats du quartier. Mais un jour quelque chose a changé et Chobi a constaté que sa maîtresse semblait moins heureuse, que ses yeux s'humidifiaient souvent et que l'atmosphère était plus lourde. Mais que s'est-il passé ?



Si vous voulez le savoir vous savez ce qu'il vous reste à faire, mais mettez-vous à la place de ce petit chat qui ne comprend pas et semble tout tristounet lui aussi ... Un manga plein d'émotions entre un chat et sa maîtresse qu'il aime tant, qui sombre dans une espèce de dépression difficile à décrire pour un animal. Nous sommes dans sa peau tout du long et pour connaitre l'histoire, ayant lu le roman, j'ai été surprise qu'on n'ait pas le point de vue de sa maîtresse ni celui d'autres duos chat VS Homme.



Si je ne savais pas de quoi il s'agissait je n'aurais vraiment pas compris grand chose et je suis triste de dire que ce manga n'apporte pas grand chose si on n'a pas lu le roman avant. On voit seulement les traits du visage changer au travers des dessins, mais à aucun moment on ne met de mot sur ce qui arrive au personnage. Je vous conseille donc de découvrir l'histoire complète ou de regarder le film (je ne l'ai pas vu) avant, histoire de comprendre quelque chose !