AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,78

sur 169 notes
5
21 avis
4
38 avis
3
13 avis
2
3 avis
1
0 avis
J'aime cette phrase en haut de la couverture qui dit « Il n'y a pas de gens méchants, il n'y a que des gens malheureux ». C'était déjà écrit dans le Voyage au bout de la nuit de Louis-Ferdinand Céline : « Si les gens sont si méchants, c'est peut-être seulement parce qu'ils souffrent, mais le temps est long qui sépare le moment où ils ont cessé de souffrir de celui où ils deviennent un peu meilleurs ».
Comprenez cela et l'indulgence, l'empathie, la tolérance devraient poindre le bout du nez. Cessons de juger trop vite, grattons et voyons donc.

Hervé est retraité, il vit en copropriété avec sa gentille épouse Elisabeth. Pour arrondir les fins de mois compliqués, Elisabeth donne des cours d'anglais. Pendant ce temps-là, Hervé picole un peu trop, fait des puzzles ou promène son bichon maltais Billie. Souvent c'est sûr il s'ennuie comme un rat mort. Et quand on s'ennuie qu'est ce qui se passe ? On rumine et ressasse. L'imagination s'en donne à coeur joie quand les journées sont grises et vides. L'équilibre déjà précaire d'Hervé va être mis à mal avec l'arrivée des nouveaux voisins de l'appartement du dessus. Hervé a l'oeil affûté et il remarque tout chez ses nouveaux voisins, les Kobon. Jeunesse, beauté, richesse, réussite familiale, professionnelle, sociale, ils ont et sont tout ce que Hervé n'a et n'est pas. Lui il est juste un gars ordinaire. Il vendait des pneus avant, c'est tout. Son appartement est miteux, usé, jaunit à l'image d'une vie passée à trépas. Alors ces nouveaux voisins, ils sont là pour le narguer, le rabaissé, l'humilier.

Audrey Najar signe un premier roman épatant sur l'escalade humaine d'un homme parmi tant d'autres. Un homme fragile, a l'imagination débordante. Un homme qui essuie plus de ratés que de réussites. Et puis vous savez, ces ratés on en a tous. On fait avec pour peu que personne ne vienne se pavaner en prince devant nous. Il n'y a rien de pire quand on se sent nul et tout petit que de voir les autres heureux. Ça nous donnerait presque envie de vomir tout ce bonheur guilleret devant nous. Hervé il en est là. Il ne voulait de mal à personne, il n'était pas bien méchant avec son petit Billie mais il ne fallait pas pousser trop près de lui des vies qui puent le bonheur à plein nez.

Deux éléments vont perturber et péricliter l'équilibre de cet homme. Deux événements qui je vous l'assure, écrits avec une telle acuité réaliste m'ont percutée tout autant qu'Hervé.

Il y a ce côté tellement vrai et plausible dans l'effondrement psychologique de cet homme que c'en est saisissant. Que ce soient les scènes extérieures ou les scènes qui tambourinent dans le cosmos de ce retraité, tout fait sens sans tomber dans le macabre, le glauque ou le sensationnel. C'est un livre qui dépoussière la vie d'un homme, d'un couple qui voulait juste vivre tranquille. Mais la vie est parfois taquine ou ingrate, là-haut ils ont plus d'un tour pour réveiller les petites gens.
Lien : https://coccinelledeslivres...
Commenter  J’apprécie          9314
Hervé a passé quarante ans à vendre des pneus. Maintenant qu'il est à la retraite depuis presque deux ans, ses journées s'écoulent très lentement, au bord de l'ennui. Il marche beaucoup, son chien, Billy, sur les talons. Fait des détours par le bar. Souvent. Sinon, c'est dans l'appartement qu'il habite, dans une copropriété d'Alfortville, qu'il s'en décapsule régulièrement. Sa femme, Élisabeth, continue à donner des cours d'anglais, histoire de mettre un peu de beurre dans les épinards. Ce matin-là, alors qu'il discute avec Siméon, un voisin, la voisine leur apprend que Marie-Claire, qui habite juste au-dessus de chez lui, est décédée pendant la nuit. L'appartement ne tarde pas à être racheté et l'arrivée des nouveaux voisins, à grands coups de travaux bruyants, va perturber l'équilibre déjà fragile d'Hervé...

Hervé est un homme ordinaire. Pas méchant, apprécié par ses amis et le voisinage, aimé par sa femme, malgré son alcoolisme. Mais Hervé s'emmerde depuis qu'il est à la retraite. Il se sent inutile, marginal, se laisse aller... L'arrivée de nouveaux voisins fait ressurgir chez lui des sentiments étouffés : l'échec, l'humiliation, l'abandon, le malheur. Des sentiments qui, peu à peu, vont le conduire au drame. Car ces nouveaux voisins sont tout ce qu'il n'est pas et ce qu'il, secrètement, jalouse. Pour son premier roman, Audrey Najar dresse le portrait d'un homme amer, malheureux, déçu par la vie et à tout jamais blessé par ce qu'elle lui a pris. C'est en s'attardant sur quelques pans de sa vie passés que l'on comprend l'homme qu'il est devenu aujourd'hui. Et l'on assiste, impuissant, comme gardé à distance, au drame qui va venir. Un roman court mais terriblement prenant, une plume sobre mais brute, des mots juste posés.
Commenter  J’apprécie          727
Ca , c'est un sacré roman noir , les amateurs , je vous le dis , et c'est présenté d'une façon superbement sinistre , vous pouvez me faire confiance .
La retraite , on en parle beaucoup en ce moment , mais lorsqu'elle arrive , que votre épouse travaille encore , que vous vous retrouvez toute la journée seul avec votre chien , seul fidèle entre les fidèles , c'est une nouvelle vie qui démarre , une vie qui vous exclut peu à peu du monde si vous n'y prenez pas garde .Ajoutez à cette sensation de vide qui s'impose de façon insidieuse , LE drame de votre vie , la perte de votre seul enfant , et vous comprendrez pourquoi le sympathique et dévoué Hervé se trouve une compagnie bien peu sûre , l'alcool ...
Heureusement , la voisine du dessus décède ( bon ,"heureusement" , je n'aurais pas dû dire ça ) et un nouveau couple s'installe .Un espoir pour Hervé ? Et la présidence des coopropriétaires de l'immeuble en prime ?
Le titre est excellemment choisi , " Ordinaire " , oui , tout est ordinaire .La retraite , ses avantages et inconvénients , la vie en collectivité ou presque , les échanges sincères ou sournois . C'est un long ruban de faits ordinaires qui se déroule sous nos yeux et il est parfois difficile de discerner le fiel qui glisse ses effets pervers , qui s'insinue comme dispensé avec un goutte à goutte qui accélère lentement mais sûrement ses effets .J'ai adoré .
Les personnages sont peu nombreux , on suit surtout Hervé , bien entendu plus anti-héros que héros , un être malheureux qui ...Les autres personnages méritent aussi notre attention et l'on risque bien de s'identifier ou d'identifier quelques traits ordinaires du caractère humain .Vous ? moi ? nous ? eux ? Une sacrée " belle " et impitoyable peinture de notre société actuelle .
La retraite ? La vie sociale ? Les rapports humains ? Tout y est .
C'est " sinistrement beau " , je le répête et j'insiste .
Allez , on garde le moral , hein . Parfois , il est bon que l'on nous mette les faits sous les yeux , le nez dans notre caca ...( c'est bien ORDINAIRE , cette expression .)
Aprés tout , ne pourrions - nous pas être Hervé ? Non , pas possible , je plaisante .Je ris , même ... mais NOIR .
Bonne soirée à tous et toutes , et à trés bientôt .
Commenter  J’apprécie          664
Hervé, retraité depuis peu, a passé des décennies dans les pneus.
Les rechapés, les neufs, il en connaît un rayon sur les pneus.
.
Mais depuis qu'il est inactif, c'est plutôt lui qui joue au bonhomme Michelin. En effet il a une nette tendance à s'empâter.
.
Sa femme adorée, la femme de sa vie, celle sans qui il ne peut pas vivre, Elisabeth, travaille encore pour mettre du beurre dans les épinards. Les cours particuliers qu'elle dispense l'amènent à s'absenter toute la semaine.
.
Et notre Hervé s'ennuie, se sent inutile, cherche vaguement des occupations, en plus de promener Billy, un bichon maltais blanc.
.
Le couple vit dans une copropriété plutôt sympa, petits immeubles où tout le monde se connaît, s'apprécie.
.
Mais la dame âgée du troisième étage décède, victime de deshydratation et très vite, son appartement est racheté par les Kobon, jeune couple avec trois enfants.
.
Hervé et Elisabeth occupant le second étage, l'ambiance change drastiquement et après avoir subi les travaux entrepris par leurs nouveaux voisins, ils voient leur tranquillité menacée par la musique, les pas, les rires et cris des enfants.
.
Et Hervé qui n'a rien à faire de ses journées tourne en rond, au propre et au figuré, mais surtout dans sa tête.
.
Lui, l'enfant qui n'a jamais été aimé ni par ses parents ni par ses camarades de classe n'a plus que sa chère femme pour se raccrocher à la vie.
.
Son épouse l'adore, mais entre sa plongée dans l'alcoolisme et sa paranoïa grandissante... non seulement le monde entier lui en veut mais en plus on veut lui prendre sa chère Elisabeth... une lente descente aux enfers commence pour le sexagénaire.
.
*******
.
C'est un roman très prenant, et pour un premier livre, l'auteure frappe très fort, sans avoir besoin d'effets spectaculaires.
.
J'ai beaucoup aimé le style d'Audrey Najar, subtil mais efficace.
Les personnages sont parfaitement dessinés, leur psychologie fouillée, même si vue au travers des yeux du héros.
.
Un excellent moment de lecture, pour lequel je remercie ma Magali.
.
.
Commenter  J’apprécie          6132
Voilà un roman extrêmement dérangeant, que je suis bien contente d'avoir terminé.
Hervé est retraité, et tandis que son épouse donne des cours d'Anglais, il s'ennuie un peu dans leur appartement. Il promène son chien, fait des puzzles, gratte des tickets de jeu au café du coin. Il boit en cachette aussi. Et il épie ses voisins, surtout la jeune famille qui vient de s'installer au-dessus de chez lui. Des Noirs. Et alors quelque chose commence à se détraquer dans la tête d'Hervé.

Sans être un polar, c'est un roman noir qui sonde les tréfonds de l'âme d'un brave gars pas si net que ça. Et c'est glaçant. On est pris entre pitié et dégoût envers Hervé.
Pour un premier roman, Audrey Najar fait preuve d'une maîtrise narrative impressionnante, et son histoire s'imprègne en nous comme un mauvais rêve. Un affreux sentiment d'oppression émane de ce récit : à force de détails troublants, l'auteur crée un sentiment de malaise croissant -et c'est drôlement bien fichu. Les chapitres sont courts et s'enchaînent fébrilement, on a envie de connaître la suite même si on la redoute, et le livre se lit très vite.

Tentés ? N'hésitez pas ! C'est le genre de roman qui fait baisser la température de quelques degrés ; tout aussi efficace et plus écolo qu'un climatiseur.
Commenter  J’apprécie          4612
"Il n'y a pas de gens méchants, il n'y a que des gens malheureux" en sous-titre. Qu'est-ce qui fait qu'un retraité, plutôt heureux avec son épouse, depuis longtemps copropriétaires, passe du côté obscur ? Ça commence par un homme mort au bas de l'immeuble : Qui est-ce ? Il y a l'élément déclencheur qu'on attend presque malgré cette écriture fluide ou sont-ce toutes ces batailles faussement éteintes et cumulées : l'autrice sait faire monter la pression. Premier roman simple et réussi.
Commenter  J’apprécie          431
C'est arrivé près de chez vous…

Comme chez Charlebois, Hervé est un « gars ben ordinaire ». La soixantaine bien tassée, les jours s'écoulent paisiblement dans son appart en haut de sa tour à Alfortville, entre sa femme Elisabeth, son petit chien Billy et les canons de vin ou de whisky qui rythment son quotidien.

Ça permet d'oublier les blessures de la vie, les sam'suffit apparents qui sont autant de regrets, les enfants qu'il n'ont pas eus… Notez qu'Hervé n'est pas malheureux ; il n'est juste pas heureux. C'est différent. Mais il s'en accommode.

Il suffira d'un rien pour que son fragile équilibre se fissure : le décès d'une voisine, l'emménagement d'une nouvelle famille et un microcosme bien organisé jusque-là dont la structure va peu à peu évoluer, dégradant un à un les repères habituels d'Hervé.

Avec l'arrivée de ces nouveaux voisins qui offrent à la vue d'Hervé tout ce qu'il n'a pu avoir ou réussir, c'est un monde qui bascule, des frustrations qui grandissent, des démons traumatiques qui resurgissent… Et des idées sombres qui font leur chemin et que rien ne peut plus arrêter. Jusqu'au drame.

Ordinaire d'Audrey Najar est un délice de roman noir, où l'intrigue (volontairement) assez rapidement dévoilée s'efface devant la montée en puissance d'une ambiance angoissante dont l'issue devient inéluctable.

Plongés dans les pensées et ressentis d'Hervé, nous cheminons avec lui dans cette dérive mentale où un emménagement devient le révélateur des frustrations de toute une vie ; où les signaux du drame annoncé, perceptibles de tous, ne peuvent à aucun moment l'empêcher.

L'ensemble est remarquablement maîtrisé pour un premier roman (même si l'auteure a fait ses preuves comme scénariste reconnue) et constitue une première belle découverte de cette sélection du Prix Harper Collins Poche. Amateurs de noir, on peut se précipiter !
Commenter  J’apprécie          340
« Ordinaire », ce roman noir d'Audrey Najar n'en a que le titre. Malgré son genre littéraire, la littérature noire, il vous fera ressentir une pléthore d'émotions. Cela a été mon cas, chose assez rare quand je me plonge dans ce type de bouquin ;

Hervé est un anti-héros dans toute sa splendeur car il mène une vie horriblement banale. Jeune retraité après avoir vendu des pneus durant plus de 40 ans, il doit aménager son temps seul avec son chien, alors que son épouse travaille encore. Il habite un petit appartement, à Alfortville, dans une copropriété banale, un voisin ordinaire comme nous en connaissons tous.

Son quotidien va se trouver ébranler par l'arrivée de nouveaux locataires, une famille jeune, aisée avec deux enfants. Alors que son épouse imagine en faire de nouveaux amis, Hervé voit cette apparition d'un mauvais oeil, jalousement, et ce, jusqu'au drame final.

Par son premier roman, l'autrice Audrey Najar dresse le portrait d'un anonyme parmi tant d'autres, dont les échecs prennent le pas sur les réussites alors que le bonheur brille de mille feux pour les autres.

Jusqu'alors banale, la vie ordinaire de cet homme se trouvera bouleversée par deux événements, somme toute ordinaires, mais dont les répercussions engendreront un effondrement psychologique.

Par la finesse de la plume de l'autrice, on subit nous aussi lecteurs, de plein fouet, ces ébranlements au même titre qu'Hervé. Même si le roman est assez court, Audrey Najar parvient à parfaitement décrire cette descente aux enfers, sinistre avec beaucoup de réalisme.

Sans avoir besoin de quelconques artifices inutiles, ce premier roman est diablement prenant et efficace. Une lecture percutante à ne pas laisser passer !
Lien : https://www.musemaniasbooks...
Commenter  J’apprécie          310
Ce roman est un coup coeur !
Déjà, la couverture m'a attirée : gros plan sur le visage d'un homme au regard froid, aux sourcils froncés, aux lèvres minces et pincées.
Puis le titre, qui tient en un mot : ordinaire. Banal et percutant à la fois.
Hervé Dufour habite à Alfortville, dans un immeuble en co-propriété. Il est marié à Élisabeth, qui donne quelques cours d'anglais pour mettre du beurre dans les épinards. Billy, un petit bichon blanc, vient compléter la famille.
Hervé est à la retraite depuis peu et s'ennuie ferme. Il est profondément malheureux. Plusieurs traumatismes personnels le torturent. Ses journées sont rythmées par les promenades de Billy et les verres bus au Perroquet, le bar du quartier dans lequel il a ses habitudes.
Un jour, sa vieille voisine de palier meurt. Son appartement est mis en vente. Il est acheté par un jeune couple. L'arrivée de nouveaux protagonistes va bousculer la routine d'Hervé.
La femme, Panya est belle, délicate, distinguée. Laurent, son mari, est beau, grand, sûr de lui. Ils ont 3 enfants adorables et plein de vie et un chien appelé Vanille.
Hervé est fasciné. Ils sont tout ce qu'il n'est pas. Ils ont tout ce qu'il n'a pas. Il les observe, les envie, les jalouse. Et puis très rapidement, il les déteste.
Le texte est puissant, les mots sonnent juste. Une fois cette lecture commencée, il est difficile de l'arrêter. Les mots vous happent, vous obsèdent. La tension monte. On sent le drame poindre. Quelque part, on voudrait l'empêcher mais on n'est que spectateur.
Nous sommes prisonniers de l'esprit d'Hervé. Un esprit en souffrance, qui est posé sur un fil et menace de basculer à tout moment.
C'est noir, brut, triste, émouvant.
C'est un premier roman magistral.
J'ai adoré.
Commenter  J’apprécie          261
Première impression : ambiance palpable d'ennui, de lose triste, de déprime en banlieue façon Gilles Rochier (génial auteur de BD). Il m'est donc facile de visualiser l'environnement et ces journées répétitives de désoeuvrement - c'est pas gai, mais j'aime.
.
Puis ce sentiment dérangeant : c'est donc ça, la retraite, pour certains ? C'est pour deux ans de plus (ou "pas de moins", plutôt) de "ça" qu'on se bat depuis janvier ? du néant, une perte de repères (mais Hervé en a-t-il jamais eu ?), une image de soi totalement merdique, un miroir cruel, et de l'alcool pour combler les nombreux vides.
.
Ensuite, je me dis qu'il a beau être malheureux ce 'soixantenaire' (sic), je le trouve de plus en plus détestable, mufle et même 'gros dégueulasse', comme dirait Reiser. Façon Robert Bidochon (Binet), même, pas moins.
Ça existe vraiment, des épouses comme la douce & patiente Elisabeth, qui supportent tout ? Qui restent amoureuses d'une telle épave ? Elle semble pourtant si fine et intelligente, mais que fait-elle ?
Souvent, je me demande pourquoi/comment les conjoints d'alcooliques laissent couler ? Par respect ? pour être tranquilles ? Et là, je repense à l'un de mes contes préférés, 'La Chèvre de M. Seguin' : restreindre la liberté de l'autre pour son bien, pour le garder tout simplement en vie, ou le laisser s'autodétruire par respect pour ses choix (qui n'en sont guère) ?
.
Le roman commence par la fin, on sait d'emblée qu'un drame s'est produit. Reste à savoir qui est concerné, pourquoi, comment... L'auteure ne nous ménage pas, on aura un tout petit peu de répit, pour retomber encore plus bas.
J'ai détesté ce bonhomme, je n'ai pas compris Elisabeth, trop parfaite pour sonner juste, et certains dialogues m'ont surprise, ne collant pas avec le reste. Quant à l'arrogance & à la mesquinerie d'un autre des personnages, je ne les cerne pas non plus.
.
Trop plombant.
Commenter  J’apprécie          244



Lecteurs (341) Voir plus



Quiz Voir plus

Retrouvez le bon adjectif dans le titre - (6 - polars et thrillers )

Roger-Jon Ellory : " **** le silence"

seul
profond
terrible
intense

20 questions
2886 lecteurs ont répondu
Thèmes : littérature , thriller , romans policiers et polarsCréer un quiz sur ce livre

{* *}