L'amande

Le 4ème,

survendu,

qui dessert très largement le récit,

« chef-d'oeuvre érotique, déclaration d'amour et de colère…un choc »,

je n'irai pas jusque-là.

Le récit se veut témoignage, autobiographique, dérangeant, Nedjma nous le présente comme un récit intime, une femme musulmane qui transgresse des tabous, sous le voile,« une histoire d'âme et de chair », elle évoque son mariage arrangé, puis sa fuite et sa rencontre passionnée avec Driss.

Je n'ai pas été convaincue par le style, je m'attendais à autre chose, vraiment…donc déception, j'ai hésité même, à le chroniquer..c'est dire.

La quatrième de couverture était élogieuse. Grande fut donc ma déception. En fait d'érotisme, le langage est très cru voire vulgaire. L'histoire est triste car il pose la question ce qu'est le sexe sans amour. A lire uniquement comme "un acte politique : celui de la reconquête de la parole et du corps des femmes arabes"

Un tissu de lieux communs néo-orientalistes! Orientalisme intérieur? difficile de le savoir puisque Nedjma est un pseudonyme qui récupère le titre de Kateb Yacine sans arriver à faire honneur à l'écriture de cet auteur. On s'ennuie très vite en lisant ce roman. Les personnages n'ont aucune épaisseur et ce n'est pas un choix esthétique. le roman ne rend pas justice à la complexité de l'humain (musulman.e ou pas). On se demande même si c'est vraiment une femme qui a écrit ce livre racoleur et mièvre.

je l'ai lu à sa sortie , il ne m'a pas laissé de souvenirs impérissables ....je ne me rappelle d'aucune scéne ..