L'Infini des possibles

J'ai appris un nouveau terme : "chick lit" pour qualifier les bouquins qui plaisent surtout aux femmes passablement fleur bleue. Dans le passé on aurait sans doute parlé de "roman de gare" ou de bouquin "à la" Barbara Cartland.
Car il faut bien dire que ce bouquin c'est ça et de manière passablement insupportable jusqu'à la moitié de celui-ci, moment où j'ai failli abandonner et lui mettre une étoile. On croirait lire une resucée de Cendrillon, avec une Emilia souffre-douleur et souillon de sa grand-mère et de sa soeur, le tout expliqué par une référence à une "malédiction" familiale qui frapperait les secondes filles (Emilia en étant une). Je me suis demandée si ce bouquin était de la mauvaise littérature jeunesse tant les personnages étaient stéréotypés et psychologiquement vraiment peu ou pas crédibles du tout. Malheureusement cette impression concernant les personnages subsistera tout au long de la lecture même si les révélations du dernier tiers fournissent une "explication" qui ne confère pas pour autant une véritable crédibilité au personnage d'Emilia.
Alors pourquoi finalement deux étoiles et demi ? Parce qu'il y a, quand même, des aspects réussis dans ce bouquin, qui apparaissent à partir de la seconde moitié, pour autant que vous réussissiez à "tenir" jusque là. D'abord il y a la toile de fond de l'émigration italienne aux USA après la seconde guerre mondiale. Ce fond historique est tout à fait véridique et le "noeud" dramatique qui, finalement, explique tout dans le bouquin est quant à lui plutôt crédible. le récit de la jeunesse de la grand-tante Poppy est intéressant et m'évoque des histoires qui m'ont été racontées par des italo-américains de mes connaissances.
Il y a aussi un peu de "feel-good litterature" dans ce bouquin qui explique probablement aussi pourquoi les critiques sont en moyenne aussi enthousiastes car le livre nous fait voyager et revisiter certains des plus beaux coins d'Italie. Mais bon, cela fait un peu guide touristique sans grande originalité et on a l'impression que l'auteure s'est basée sur un guide "lonely planet" pour ses descriptions des lieux et, grande mode dans ces livres "feel good", des plats et boissons dégustés par les personnages.
Il y avait les ingrédients et le ressort dramatique pour en faire quelque chose de nettement mieux mais, cela dit, comme bouquin "de vacances" ça passe...

Après un démarrage en demi-teinte, un peu longuet, où j'ai eu du mal à m'attacher aux principales protagonistes, j'ai finalement savouré cette lecture estivale.

J'ai eu la chance de visiter tous les merveilleux coins d'Italie évoqués dans ce roman : Venise, Florence, Ravello, la côte amalfitaine.

Deux fils à cette pelote colorée que je me suis plue à démêler : l'histoire de la discrète Emilia et celle de sa pétulante grand-tante Poppy.  
Emilia, d'un caractère doux et effacé, mène une petite vie rangée dans le quartier italien de Brooklyn; elle travaille avec sa nonna, Rosa, qui l'a élevée, elle et sa soeur aînée Daria, à la mort de leur mère.

Mais la nonna Rosa manque cruellement d'affection pour Emilia : depuis plusieurs générations, les deuxièmes filles dans chaque foyer de la famille Fontana, subissent un mauvais sort leur empêchant de se marier et de fonder une famille. Nonna ne fondant aucun espoir quant à l'avenir d'Emilia, préfère l'avoir à sa botte dans le petit magasin familial sans veiller à son épanouissement.

S'agit-il vraiment d'un sort ou de circonstances malheureuses dues au hasard ?

Alors, quand la tante Poppy propose à Emilia un voyage en Italie pour la libérer de ce coup du destin et en apprendre plus sur sa maman, dont Rosa refuse de lui parler, elle n'hésite pas très longtemps à s'envoler vers la terre natale de ses aïeux.

Le but de ce voyage pour tante Poppy, soeur cadette de Rosa, donc "maudite" est tout autre : elle veut honorer une promesse qu'elle et son grand amour se sont faite il y a 59 ans. 

Nous sommes invités à faire partie du voyage initiatique de l'une, du pèlerinage de l'autre.

Les impossibles dont se barricade Emilia vont-ils se muer en une infinité de possibles ?

Si vous êtes curieux, curieuse de le savoir, emportez ce livre dans vos bagages, sur votre terrasse, sur un banc dans votre parc préféré cet été.

UN DOUX ROMAN... 🇮🇹

Paulina Fontana, invite ses petites nièces à découvrir son pays natal, l'Italie. Elle l'a promis: le jour de ses 80 ans, elle retrouvera l'amour de sa vie et mettra fin à la malédiction. Pendant des siècles, aucune des deuxièmes filles de la famille Fontana n'a trouvé l'amour. En voulant briser ce sort, Paulina va révéler des secrets de famille qui étaient restés enfouis bien longtemps...

J'ai beaucoup aimé ce roman qui m'a fait passer un joli moment. Une saga familiale italienne comme on les aime : des secrets de famille, un voyage et beaucoup d'amour ! Parce qu'après tout, la vie est plus intéressante quand on arrive à dire "c'est possible"... 💫

Au cours de ce voyage, les deux nièces vont surtout partir à la rencontre d'elles-mêmes et découvrir un secret de famille qu'elles étaient loin d'imaginer... Poppy va t'elle réussir à retrouver l'homme de sa vie? Y a t'il vraiment une malédiction au sein de la famille Fontana? Ou est-ce une simple coïncidence?
À vous de le découvrir...

Une lecture où tout est possible, une jolie ôde à l'amour à la vie, à l'espoir (ça fait peut être un peu cliché dit comme ça !). C'est fluide et facile à lire, l'histoire familiale est prenante, on déambule dans des villes italiennes.

J'ai passé un bon moment mais -petit bémol- j'ai trouvé le tout un peu trop "gentillet", plus de nuances auraient été les bienvenues ! Une lecture rafraîchissante mais qui sera vite oubliée pour moi !

Moyen.

J'ai beaucoup apprécié le personnage de Paulina dite « Poppy » et plus généralement suivre sa vie dans les années 60.

Je n'ai pas accroché à la partie de l'histoire qui se passe « de nos jours » qui ressemble beaucoup à de la chik-lit. J'aime bien ce genre littéraire mais là on avait tous les inconvénients et pas les avantages (personnages un peu trop stéréotypés, scène de « relooking » déjà vu et revu, manque d'originalité, reste dans la superficialité et un manque flagrant d'humour et d'émotions)

J'ai eu beaucoup de mal avec le personnage d'Emilia (l'héroïne) qui a mon sens n'est pas assez travaillé...


Lien : http://www.booksanddreams.co..

Emilia, deuxième fille Fontana, vit une vie sous la coupe de sa grand-mère et sa grande soeur, ainsi que d'une vieille malédiction. Les deuxièmes filles Fontana ne pourrait jamais rencontrer l'amour. Sa vie va changer lorsque sa grand-tante Poppy va décider de l'emmener en Italie, elle et sa cousine Lucy (une deuxième fille Fontana également) afin de briser la malédiction.

J'étais hyper hypée par cette idée, j'ai trouvé ça très bien écrit et dès les premières pages je me suis retrouvée plongée dans cette histoire de malédiction. On a deux points de vue au cours de ce livre, celui d'Emilia de nos jours, et celui de Poppy en 1960. C'est une histoire de secrets de famille avec des messages d'amour et d'espoir. J'avoue qu'à un moment, le livre m'a complètement perdu, je détestais les messages qu'il semblait vouloir passer (genre qu'une femme s'épanouit seulement si elle plaît aux hommes ou rencontre l'amour), j'étais frustrée et en colère, mais je continuais parce que je voulais connaître l'histoire de Poppy, cette femme forte qui n'a pas eu un passé facile et pourtant qui garde le sourire et l'espoir. Au final, l'histoire a réussi à me raccrocher et j'ai finalement aimé cette lecture malgré ce coup de mou. J'ai pleuré plusieurs fois, j'ai été ému jusqu'aux larmes d'autres fois. J'ai aimé les personnages ou plutôt j'ai appris a les aimer. Au début Lucy me tapait sur le système, mais petit à petit je me suis attachée à elle. Emilia j'avais envie de la secouer, et j'étais contente de son évolution. Et surtout j'ai adoré Poppy, sa force de caractère et sa capacité immense à pardonner.

La fin m'a beaucoup émue, c'est beaucoup de coïncidences, mais c'est pas grave, c'était beau et touchant, et j'aime quand les liens se font comme ça dans une histoire. Donc, j'ai tout de même passée un bon moment, j'ai bien fait de ne pas l'abandonner, malgré les petites choses qui m'ont énervé (mais qui sont finalement corrigé au cours de l'histoire). Ce que je retiendrai, c'est que, malgré les embûches, « c'est possible ».
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