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Critique de Marlpaulie


Que dire de Pablo Neruda si ce n'est le citer encore et encore.

Des poèmes d'amour, chanson désespérée, rages, et désir.

(Les rages)
Souris moi radieuse
Si ma bouche te blesse
Je ne suis pas un doux berger
comme dans les contes de fées
Je suis un brave bûcheron qui partage avec toi
la terre, le vent, les épines des montagnes.

Aime-moi, souris-moi
aide moi à être bonté.
Ne te blesse pas à moi car c'est inutile,
ne me blesse pas moi car alors tu te blesses. (P.205)

(L'amour)
Mais qu'as-tu ? Qu'avons-nous ?
Que nous arrive-t-il ?
Ah! notre amour est une corde dure
qui nous amarre et qui nous blesse
et qui, si nous cherchons
à sortir de notre blessure,
à nous détacher l'un de l'autre,
ajoute un nouveau noeud et nous condamne
à perdre notre sang et à brûler ensemble. (P.183)

(P.293)
ainsi connaissent-ils et notre amour et le baiser
qui dans une fleur éternelle
réunit ta bouche et la mienne.

(L'amour)
Soudain
mes pieds touchent tes pieds et ma bouche tes
lèvres
tu as grandi,
tes épaules s'élèvent comme deux collines
et voici que tes seins se promènent sur ma poitrine,
mon bras parvient à peine à entourer la mince
ligne,
le croissant de nouvelle lune de ta taille :
dans l'amour tu t'es déchaînée comme l'eau de la
mer :
je mesure à peine les yeux les plus vastes du ciel
et je me penche sur ta bouche pour embrasser la
terre. (p. 111-113)

(P. 311)
Amour, mon amour je t'attends.

J'achève maintenant ma lettre
sans tristesse aucune : mes pieds
sont là, bien fermes sur la terre,
et ma main t'écrit en chemin :
au milieu de la vie, toujours
je me tiendrai
au côté de l'ami, affrontant l'ennemi,
avec à la bouche ton nom,
avec un baiser qui jamais
ne s'est écarté de la tienne.
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