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Critique de traversay


La littérature est riche de récits initiatiques, ou d'apprentissage, qui racontent comment un événement précis, à l'adolescence, a conditionné toute une existence à travers des souvenirs indélébiles. Auteur de polars extrêmement célèbre en Scandinavie -il a écrit pas moins de 20 ouvrages, traduits en 9 langues-, Hakan Nesser se livre à son tour à cet exercice, dans Un été avec Kim Novak, y incluant un meurtre, bon sang ne saurait mentir, excusez l'expression. Vu à travers la narration d'un jeune garçon de 14 ans, revisitée 30 ans plus tard, le livre est une belle ode à la liberté et à l'insouciance avant qu'une tragédie ne vienne saturer l'atmosphère de relents délétères. Il n'empêche, le roman de Nesser est tout à fait délicieux et malicieux, émaillé de dialogues drolatiques et de savoureuses sentences philosophiques, quant au sens de la vie, de celles que l'on prend très au sérieux quand le monde de l'enfance s'éloigne et que celui des adultes n'est encore qu'une projection virtuelle. L'auteur s'amuse beaucoup, et nous avec, à reconstituer l'ambiance estivale de la Suède provinciale du début des années 60. Davantage conte intimiste que thriller, Un été avec Kim Novak s'achève par une ultime pirouette qui vaut son pesant de rollmops.
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