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3,93

sur 582 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Un magnifique roman noir sur les relations complexes liant deux familles d'horizons différents dans une banlieue aisée et bien pensante de l'Ohio. J'ai été happée par ce récit alliant une atmosphère inquiétante à des personnages uniques et captivants.

Mia et Izzy m'ont séduite mais j'ai aussi beaucoup apprécié le réalisme des autres membres de la famille Richardson.

Le récit est intense et troublant et brosse un portrait cynique de la bienséance. Il permet de remettre bien des choses en perspective, comme la place de la femme et de la maternité dans notre société.

Une tres bonne lecture !
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Bonjour à tous ,

Me voici avec une lecture tres interessante LA SAISON DE FEUX de l' auteur Celeste Ng.
Mais quelle belle decouverte !
Ce livre est hypnotique,intrigent et magnifiquement bien ecrit,un style d'écriture très agréable et délicat.
J'aime beaucoup la narration de l'histoire et les personnages sont tous tres attachants.
Plus j 'avancais dans l'histoire ,plus j'etais captivés par les evenements boulversants,emouvants et tragiques.

Un grand coup de coeur pour moi .

QUATRIEME DE COUVERTURE :

Rues bien droites, pelouses au cordeau : rien ne dépasse. À Shaker Heights, banlieue huppée de Cleveland, tout est luxe, calme et sérénité... Dans ce tableau bourgeois, les Richardson ne détonnent pas. Père avocat. Quatre ados sans histoire. La famille modèle. Tout le contraire de leurs nouveaux locataires : Mia Warren, artiste photographe, anticonformiste et bohême à souhait, et sa fille Pearl. Elles sont aussi nomades que les Richardson sont sédentaires, aussi libres qu'ils sont prisonniers des apparences... Alors qu'au début la cohabitation semble plutôt chaleureuse, insensiblement, les rapports vont se crisper. La tension montera dangereusement... jusqu'à l'embrasement ?
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"Tout ce qu'on ne s'est jamais dit", le précédent roman de Celeste NG m'avait beaucoup touché par la justesse de ton et sa profondeur sur les relations parents-enfants, les espoirs qu'on fait peser les uns sur les autres, les "non dits", la différence qu'elle soit visible comme la couleur de peau ou invisible comme la sexualité, j'ai donc avec beaucoup de plaisir abordé ce nouveau texte et j'en suis ravie. Je râle encore sur la traduction du titre original "Little fires everywhere" par "La saison des feux" qui a mon sens, n'indique pas aussi bien complexité de ces multiples feux qui s'allument partout dans le petit mode de la banlieue américaine.
Shaker Heights : un enclos riche et préservé de Cleveland. On se sent comme dans la série "Desperate Housewifes", maisons bien rangées copies conformes de Town and Country, beaux enfants, vies tranquilles, aucun souci financier, tout est prévu et rien ne sort du cadre ... Et dans cette banlieue, une famille : les RICHARDSON avec maman, Elena, femme au foyer, toujours en route, elle écrit des articles pour le journal local (fini le rêve d'être journaliste d'investigation), Papa, avocat et les enfants :
- Izzie, adolescente opposante autant qu'elle peut au système dans lequel elle vit
-Lexie, la vedette du lycée, belle, un peu surfaite qui va découvrir que l'univers ne fonctionne pas toujours comme elle voudrait : amour-gloire et beauté.
- Moody, jeune homme délicat et réfléchi qui s'attache à Pearl, la fille de la nouvelle locataire de sa mère,
- Trip, l'athlète, le beau gosse, qui va se révéler moins creux qu'il ne le semble quand il va tomber amoureux
Lorsque Mia WARREN vient s'installer dans l'appartement que loue la famille RICHARDSON, dans la partie la plus modeste de Shaker Heights, son univers bohème (toutes ses possessions tiennent dans une vieille VOLKSWAGEN) et son statut d'artiste (elle est photographe), constitue pour Elena RICHARDSON, un défi social. Elle va même proposer à Mia de devenir la femme de ménage de la famille pour avoir des horaires plus compatibles avec sa passion.
Mia de son côté, décide avec sa fille, Pearl, 15 ans, qui a l'habitude d'être trimballée de ville en ville, de se poser plus longtemps à Shaker Heights pour une fois. Pearl découvre alors le monde enchanté des RICHARDSON, tandis qu'Izzie découvre celui de la photographie avec Mia. Les deux univers se nourrissent un temps l'un de l'autre et s'enrichissent.
Mais c'est une photo qui va mettre le feu aux poudres : une photo de Mia, prise par une célèbre photographe où elle allaite sa fille.Photo qui va prendre toute son importance lorsqu'une enfant abandonnée (Mirabelle) et recueillie par la meilleur amie d'Elena soit réclamée par sa mère biologique d'origine asiatique et à l'existence difficile, Bebe, collègue et amie de Mia.
La question de la maternité, des liens du sang et ceux de la classe sociale où il est toujours plus facile de juger quand on dort sur un oreiller de plumes et entre des draps en lin, composent les milles petits feux qui vont provoquer l'incendie du début du roman : celui de la maison des RICHARDSON. Un texte d'une grande qualité qui confirme me semble-t-il le talent de l'auteur, pour mon plus grand plaisir.
Je vous invite à aller sur le site officiel de la ville : http://shaker.life/
juste pour le plaisir : all is true ...
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Livre très intéressant. Style fluide , certains paragraphes sont très profonds et méritent d'etre retenus.
Les personnages sont complexes et bien développés
La société américaine y est bien décrite et critiquée de manière fine.
Ce livre pose des questions sur la maternité et sur les meilleurs choix pour l'enfant. Est-ce qu'il vaut mieux de vivre avec sa mère biologique à tout prix même si c'est dans des conditions précaires ou avec des parents étrangers et aimants.
Livre qui se lit facilement et qui m'a passionnée.
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Dans ma librairie, il y avait un petit mot sur ce livre. Mes yeux se sont accrochés à cette phrase « relation mère -fille » et n'ont plus quitté Céleste pendant 2 jours.
Comment allait se terminer cette histoire ? Céleste sait distiller les détails qui font que vous en voulez toujours en savoir encore.
Quartier américain où tout commence par un incendie. Une maison détruite et voilà que commence l'histoire d'une famille, sans histoire, semble-t-il, mais que cache-t-elle ...
Les non-dits, les différences, les rejets, les bien-pensants, les « comme il faut » etc ... tout y est.
Félicitations à Céleste et à Fabrice, son traducteur, pour cette écriture qui joue avec la curiosité
Un livre que je recommande à tous
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Résumé La saison des feux de Celeste Ng
Shaker Heights est un quartier très riche qui existe depuis 1912. Il possède de nombreuses règles à lesquelles personne ne déroge.

Isabelle Richardson a mis le feu à la maison de ses parents. Sa mère, qui dormait, à eu juste le temps de se réveiller. Elle se rappelle le départ de sa locataire, Mia, qui était accompagnée de sa fille.

C'est donc le moment de revenir sur tout ce qui est arrivé depuis que Mia et Pearl ont emménagé.

Avis La saison des feux de Celeste Ng
Comment écrire une chronique d'un roman, aussi intense, aussi passionnant, sans trop en dévoiler ? Il est, en tous les cas, servi par une belle palette de personnages femmes. Toutes sont importantes dans ce roman, même si certaines ont juste un petit rôle. Des femmes, des jeunes filles passées au crible sans toutefois que l'auteur penche pour l'une ou pour l'autre. On en apprendra au fur et à mesure sur chacune d'entre elles. D'ailleurs, personnellement, aucune ne m'a rebuté. Chacune a son vécu, chacune a son propre caractère, chacune a sa propre expérience. Bon, mal, ce n'est pas à nous de juger. Certaines décisions ont été prises et elles doivent être assumées. Malgré tout, comme dans toute société, on se mêle de la vie des uns et des autres, on prend parti pour l'un ou pour l'autre et cela attise les colères, les ressentiments, même si, après coup, on s'interroge.

N'y aurait-il pas un fond de jalousie de la part d'Elena ? On ne s'élève pas contre cette société, cette ville parfaite même si on a envie de découvrir le reste du monde. Cette société fait le bien pour se donner bonne conscience, même si pour elle c'est naturel. Mais on attend tout de même un juste retour des choses.

Elena a toujours cherché des signes de maladie chez sa fille Isabelle. L'inquiétude a fait la place à la colère. Comme on sait que les enfants ressentent tout, Izzie lui en fait voir de toutes les couleurs. En définitive, Mia lui ouvrira les yeux. Elena prendra donc la décision qui s'impose pour sa fille, qui lui ressemble tant.

A cause de ses idéaux, de son passé, Mia, sans le savoir, va provoquer une immense colère chez cette société extrêmement policée. La colère monte inexorablement. Elle est attisée comme le feu.

L'auteur développe tous les soucis rencontrés lorsqu'une grossesse ne peut pas être menée à terme, le problème de ne pas avoir d'enfants, le parcours du combattant pour adopter ou la mère porteuse. Elle développe également le choix de l'avortement, surtout lorsque l'on est jeune, le fait de ne pas se confier et d'avoir cette épée de Damoclès au-dessus de la tête et de vivre avec cet acte le restant de nos jours.

Mia est dégourdie, elle a appris toute seule. Elle a subvenu à ses besoins, elle a reproduit ce qu'elle avait appris pour s'en sortir et économiser tant et plus. Même si cela ne correspondait pas à ses parents qui avaient dû vivre de restrictions, elle a voulu réaliser ses rêves et vivre de son art. Mais ses parents, par leur comportement, lui feront prendre une décision difficile. Pearl, sa fille, quant à elle, cherche réellement à se poser. Elle est adolescente, elle a besoin d'amies, de relations amoureuses. Intelligente, elle aura l'un et l'autre. Mais les relations humaines ne sont pas si faciles que ça. Pearl a confiance en sa mère pour prendre les décisions. Cette expérience leur permettra de se rapprocher encore plus. Mia sera obligée, petit à petit, au cours de sa vie, de se confier à sa fille sur ce qui la concerne et sur ce qu'elle veut bien entendre.

Ce roman n'est pas une chronique, au vitriol, d'une société. Ce roman, pas vraiment un coup de coeur, mais presque, démontre qu'une rencontre peut avoir le pouvoir de tout changer. Elle peut provoquer de la fascination dans un cas comme dans l'autre. Elle permet, également, de connaître différents modes de vie, des personnalités aux caractères différents. Elle peut permettre, après coup, de s'interroger sur soi, son avenir et reprendre, si on le souhaite, des décisions qui correspondent à son moi profond.

Je remercie Babelio pour cette sélection Masse Critique, les Editions Sonatine lesquelles avec le roman ont envoyé un carnet. Je comprends d'autant plus, avec cette lecture, pourquoi ils vont suivre cet auteur. D'ailleurs, je vais m'empresser d'acheter son premier roman.
Lien : http://livresaprofusion.word..
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= Et si tout n'était qu'apparence ? =

Mia est une artiste sans argent, elle va arriver accompagnée de sa fille, Pearl, à Shaker Heights, une banlieue riche de Cleveland.
Elle va rencontrer les Richardson, une famille riche et travaillera pour eux tous en étant leur locataire.
Mais le passé de Mia va faire refaire surface et va bouleverser la petite vie bien rangée des habitants de la petite ville de Shaker Heights.
Qui est réellement ce personnage énigmatique qui est Mia?
Quels sont les secrets que cachent les Richardson et leurs voisinages ?

Dans ce livre deux catégories sociales vont se trouver mêlées emmêlé.
Les riches, les pauvres, les bohèmes et les bourgeois.
La présence de Mia et sa fille vont mettre en péril la bonne entente du voisinage. La tension monte et tout peut exploser !!!!

Le lecteur va se retrouver dans un monde où les apparences, les règles de la bienséance et du paraître sont les maîtres mots.
Un roman fait de secrets dont le lecteur aura hâte de découvrir le dénouement !!!
On plonge avec plaisir dans les méandres des psychés de très beaux personnages féminins !
Des questions toujours d'actualité à la lecture du roman refont surface à l'esprit du lecteur tel que : l'argent fait-elle le bonheur? Même si le passé fait partie de nous, sommes-nous obligés de le subir ?

Un excellent moment livresque passé en compagnie de ce roman que je qualifierais de page-turner. Un roman addictif qui tient les promesses de son bandeau : Hypnotique, intelligent et brillant.
Un roman qui a frôlé le coup de coeur !!
Une plume envoûtante et efficace, un roman à ne pas manquer.
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La riche maison de la famille Richardson est en flammes et l'incendie semble criminel. Ce qui aurait pu être une tragédie pour les autres, n'est qu'un épisode peu signifiant pour Elena Richardson car cette brillante journaliste et une mère parfaite est également la propriétaire d'une autre maison louée en partie à Mia Warren, une artiste photographe vivant seule avec sa fille Pearl… le loyer est dérisoire, permettant tout juste à la famille de s'offrir des vacances mais Elena aime la bienfaisance et est toujours magnanime. Ses enfants adolescents, par contre, semblent moins attirés pas une vie bien rangée et prévisible de leur mère et choisissent Mia, femme simple et ouverte qui se débrouille seule et bricole quand il le faut. Moody, l'aîné, tombe amoureux de Pearl, élève brillante à la mémoire phénoménale. Les enfants vont se fréquenter mutuellement, liés par l'amitié ou l'amour. Il n'y a qu'Izy, la plus rebelle des adolescents, mise à l'écart par sa famille, qui trouvera vite en Mia une véritable confidente et une deuxième mère. Et, ce sera elle qui, après avoir fait une découverte au musée, demandera à sa mère de faire une enquête sur le passé de Mia...

Ce roman, riche en rebondissements, se lit comme un policier. L'histoire de Mia qui vit dans la précarité, en fonction des ventes de ses photos, Mia qui fuit ceux qu'elle avait trompés, est extrêmement touchante. L'auteure se penche sur le sens du mot "mère" : entre la mère biologique, adoptive, porteuse, laquelle est la vraie pour l'enfant ? Peut-on échanger un bébé contre une somme d'argent ? Un avortement, est-il aussi simple si on a aimé celui qui a conçu le bébé ? A-t-on toujours une deuxième chance ?
Un thriller génial, on ne s'ennuie pas une seconde :-)
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Si je devais décerner le prix du livre le plus intelligent que j'ai lu ces dix dernières années, c'est sans conteste La saison des feux de Céleste Ng qui l'obtiendrait!
On se rappelle tous de ces boutons de coquelicot, que l'on fend d'un coup d'ongle, et dont on prend tant de plaisir à défroisser les pétales. Ce livre m'a évoqué le lent plaisir que l'on prend à découvrir un univers en dépliant avec précaution les strates qui le composent. On obtient au final un objet parfait, dont toutes les parties s'emboîtent exactement. le talent de Céleste Ng est présent dans chaque phrase. Elle dépeint ses personnages à la manière des impressionnistes, par petites touches, ni trop ni trop peu à chaque page. Elle décrit le travail de photographe d'un des personnages avec un luxe de détails et une précision insensée dans le process de création des oeuvres qui m'ont éblouie. le récit est très habilement construit mais elle ne cède pas à la facilité car elle évite les conclusions prévisibles. Elle aborde des sujets graves avec une grande délicatesse et beaucoup de finesse. J'ai vraiment eu l'impression, en la lisant, qu'elle fait confiance à la capacité de ses lecteurs pour construire leurs images mentales et qu'elle choisit volontairement de ne pas appuyer le trait.
Je recommande vivement ce livre à ceux qui aiment Allison Lurie, Kaye Gibbons... et je m'en vais de ce pas me mettre en quête de son premier roman (Tout ce qu'on ne s'est jamais dit), que je n'ai pas encore lu, ce qui me réjouit follement car c'est la promesse d'un excellent moment de lecture!
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Dans la petite ville tranquille et bien rangée de Shaker Heights, près de Cleveland, la famille Richardson est tout ce qu'il y a de plus normal : un père avocat, une mère journaliste pour le journal local, et quatre beaux enfants parfaits. Enfin… Plutôt trois enfants parfaits, et Izzy, la dernière, le vilain petit canard de la famille. Et le jour où Mia et sa fille Pearl emménagent dans une maison que louent les Richardson, le quotidien de cette famille vacille. La saison des feux est un roman très réussi qui raconte à merveille cette Amérique aux normes si établies, aux règles si rassurantes qu'elle se voit ébranlée dès qu'un autre style de vie entre dans le décor.

Moody, le plus jeune des fils Richardson, est fasciné par Pearl, et devient rapidement son ami fidèle. Cette jeune lycéenne n'a connu que les déménagements, avec pour seule point de repère sa mère, artiste, et leur Golf qu'elles remplissent pour changer de ville tous les six mois. Et très vite, les deux familles et leur vision du monde entrent en collision… Un rapport de fascination réciproque semble les animer, et on sent dès le début du livre que tout ça ne peut que mal finir. A travers la vie de ces familles, Celeste Ng peint des problématiques sociétales emplies de modernité, dans une Amérique conservatrice qui a parfois du mal à s'adapter.
Lien : http://untitledmag.fr/la-poc..
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