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3,94

sur 577 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
C'est une histoire de feux qui se transforment en coup de foudre d'une lectrice …
Dans le sud de la France , on sait ce qu'un tout petit rien, un minuscule mégot de cigarette peut faire comme dégâts. Un rien et tout s'embrase, le paysage est dévasté, lunaire .
L'été : la saison des feux…
C'est l'histoire que nous propose Celeste Ng : comment de toutes petites choses ( mensonges , non-dits , secrets ) , dans chaque foyer, dévastent tout sur leur passage. Comme un puzzle , comme différentes strates qui s'ajoutent les unes aux autres pour former quelque chose d'explosif , une fois tous les protagonistes réunis. Pris individuellement, personne n'est mauvais, tous pensent agir pour le mieux , souvent le mieux pour eux ! Mais une toute petite intervention de rien du tout peut faire énormément de dégâts.
Cette histoire débute par l'incendie d'une maison, on saura tout de suite que cet incendie a été perpétré par Izzy, la benjamine de la fratrie Richardson , une famille comme il faut . Leur maison est détruite et Izzy est introuvable ...
Retour en arrière : on est dans une banlieue calme et prospère, une sorte de bulle idéale et Elena Richardson ( journaliste , mère de quatre enfants) se targue de louer sa deuxième maison à des gens pauvres mais respectables ..
C'est Mia , photographe bohème et sa fille Pearl qui y élisent domicile, à l'étage . Et très vite, Pearl fréquentera les adolescents Richardson, elle sera fascinée par l'ordre , le côté bourgeois qu'il y a chez eux, et certains d'entre eux seront fascinés par la liberté, l'art qui règnent chez elle.
"On ne choisit pas sa famille" , chantait l'autre . Peut-on préférer un autre foyer au sien ? Peut-on préférer une autre mère à la sienne ?
C'est l'autre interrogation de ce roman : "qu'est ce qui faisait de quelqu'un une mère ?"
Celeste Ng nous parle du ventre des femmes: ceux qui sont désespérément vides, ceux qui aimeraient l'être… Toutes les façons d'être mère .
Peut-on couper un enfant de ses origines culturelles en cas d'adoption? Une famille de "blancs riches", adoptant une petite fille chinoise la rendront-ils plus heureuse que sa mère biologique , pauvre et célibataire?
Comment Izzy, adolescente tourmentée , lucide et rebelle en viendra , à mettre le feu à sa maison ? Il parait que sous les cendres, après, tout peut repartir , tout peut renaître .
Parce que c'était les éditions Sonatine, je m'attendais à un roman bien noir, il n'en ait rien. Pas de meurtres, pas de morts, juste des secrets, des non-dits, et un roman lumineux , subtil et riche de mille et une interrogations.
Le regard que porte Celeste Ng , jeune femme d'origine asiatique sur la société américaine des années 90, est original , pertinent et rafraîchissant dans la littérature américaine . Un point de vue qui manquait , une très jolie plume et des questionnements qui résonnent encore longtemps après ….

PS : la série TV ( Little fires everywhere ) est disponible, sur Amazon , produite par Reese Whiterspoon (qu'on ne présente plus, car c'est une actrice qui lit beaucoup ), avec Reese W (Elena), Kerry Washington (Mia).
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Quand le voile des apparences ne peut être déchiré, il faut parfois y mettre le feu ... ce magnifique roman s'ouvre ainsi sur l'incendie ( volontaire - on apprend très vite l'identité de la pyromane ) d'une maison de la banlieue huppée de Cleveland, début des années 1990. Dès le deuxième chapitre, l'auteur nous plonge dans les mois qui ont précédé cet incident.
De fait, l'intrigue prend rapidement l'allure d'un thriller, on est avide de découvrir le fil des événements. Cette aura mystérieuse qui nimbe chaque personnage, le/ les drames qui couvent, le soin apporté aux personnages féminins m'ont évoqué les romans de Laura Kasischke que j'affectionne tant.
Que de beaux portraits de femmes ! Cela fait longtemps que je n'en avais pas rencontré de si riches et puissants :
- Mme Richardson, toute imprégnée de sa classe sociale favorisée, élevée pour suivre les règles, les ayant scrupuleusement suivi selon un plan pragmatiquement mis en oeuvre ( lycée, université, petit ami, mariage, emploi, emprunt immobilier, enfants )
- Izzie, le coeur d'une radicale mais l'expérience d'une adolescente de 14 ans née dans une banlieue chic
- Mia, l'artiste bohème, décalée dans ce quartier puisqu'elle se fiche du regard des autres, ce qui la rend d'autant plus dangereuse aux yeux des autres
- Pearl, sa fille, irrésistiblement attirée par cet autre monde qu'elle découvre après une vie nomade
Sur un sujet somme toute assez banal, dynamiter la trompeuse apparence qui règne dans des suburbs où tout le monde cache des secrets savamment enfouis, Céleste Ng dresse un portrait d'une rare acuité sur les relations familiales sur fond de lutte des classes. Elle prend le temps de poser le décor puis de déployer son intrigue avec finesse, complexité et évidence.
Bref, coup de coeur !
Merci à Babelio et aux éditions Sonatine pour la découverte de cette auteure.
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« Tout, en viendrait-elle à comprendre, c'était comme l'infini. » Un livre d'amour. Mia... un personnage inoubliable.

Je ne connaissais pas Celeste Ng et j'ai découvert un auteur de talent grâce à Babélio et aux Éditions Sonatine qui m'ont offert La saison des feux dans le cadre d'une masse critique. Je les en remercie sincèrement car je me suis régalée pendant toute cette lecture. Merci également pour le carnet de Sonatine qui est devenu le carnet d'Ambages pour des prises de notes, très utile ainsi que votre petit mot qui fait vraiment plaisir et dont je partage le contenu, je continuerais également à suivre Celeste Ng.

Tout se déroule dans la ville de Shaker Heights. « Les règlements et l'ordre étaient nécessaires, affirmaient les habitants, afin que leur communauté demeure unifiée et splendide. »

C'est un livre dur -enfin pour moi, parce que le thème des enfants m'est cher- mais c'est écrit avec une telle finesse que j'ai suivi la narration sans lourdeur. J'avoue que ce qui m'a le plus enchanté c'est la trame. La manière dont l'auteur a déroulé l'histoire la rend encore plus superbe. C'est un drame et pourtant je reste, in fine, avec une lueur d'espoir en refermant ce roman. Celeste Ng décrit la société américaine avec justesse et elle évoque, au travers de différentes familles, le thème de la maternité sous divers angles de vue, comme des photographies toutes reliées par l'enfant. L'enfant né, à naître -ou pas-, le sien mais aussi celui des autres qu'on reçoit, qu'on prend, qu'on adopte ou qui vous choisit. Elle laisse le lecteur avec ses interrogations, sans jugement. C'est un très beau livre. Je ne sais pas pourquoi, mais j'ai pensé à John Irving en lisant ce roman. Une filiation possible des mots, des sensations, des visions de la société américaine
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Lecture offerte par Babelio et les Éditions SONATINE !

Merci beaucoup : A Babelio pour ses sympathiques MASSES CRITIQUES ( et celle-ci particulière car proposée à quelques membres seulement) et Sonatine pour le livre ainsi qu'un petit carnet de notes, cadeau bonus.

Ce roman je l'ai abordé avec l'empreinte de ma lecture précédente "Le gang des rêves", je me retrouve ici aux USA bien des années plus tard dans une ville banlieue Shaker Heights , un quartier bien différent de ceux de NY dans les années vingt...

L'histoire commence alors que la maison de la famille Richardson est en feu. Qu'est-il arrivé ? Qui à mis le feu au foyer des Richardson ?

Une partie de la famille est ici la mère et trois enfants sur les quatre de la famille...

L'auteure Celeste Ng (comment se prononce ce nom ? ...) va alors remonter le fil de l'histoire de cette famille pour nous faire comprendre pourquoi cette maison est en feu.

L'auteure va s'attacher alors à nous décrire la vie dans cette banlieue riche en nous dressant un portrait social de la famille des Richardson composée d'un couple marié et de 4 enfants : Lexie, Tripp, Moody, Izzy et de celui d'un foyer monoparental,composée de Mia et de sa fille Pearl .

Mia et Pearl sont les locataires de la famille Richardson et également Mia devient également leur employée de maison.

Deux foyers très différents dans leur fonctionnement, mais ces deux univers vont s'interpénétrer essentiellement par l'intermédiaire des relations avec les enfants.

Chacun des enfants découvrant chez les autres des façons de fonctionner différentes.

On a d'un côté un modèle familial établit comme le meilleur, sans histoires... en apparence.

J'ai aimé cette histoire où les univers de chacun se découvrent. Les codes sont différents et s'entrechoquent aussi créant des étincelles et alimentant des rancoeurs et des incompréhensions aussi. Des visions de la vie différentes ...

Par l'intermédiaire de Mia, la vie bohème, le monde de l'art, s'invitent dans une façon de vivre et de penser.

Que ce soit Pearl dans la famille des Richardson, ou Izzy dans la famille de Mia tous apprennent, tous s'ouvrent à d'autres façon de faire que celles qui ont cours dans leur quotidien.

Tout va a peu près bien jusqu'à ce qu'une enfant abandonnée et recueillie par la meilleur amie de Mme Richardson soit réclamée par sa mère biologique Bebe, collègue et amie de Mia.

S'en suit une " sorte " d'enquête qui va pousser les personnages dans leurs retranchements et leurs secrets...

Les différents portraits dressés par Céleste Ng sont très bien mis en avant. C'est avant tout les liens maternels qui sont disséqués ici. du côté des enfants mais aussi entre mères.

L'univers des adolescents est également très bien décrit et les relations entre les membres de la fratrie Richardson sont riches d'enseignements.

Et puis le travail de Mia en tant qu'artiste photographe apporte une belle leçon de poésie à la vie et à la façon de la voir. La photo d'art est mise à l'honneur dans ce livre de bien belle façon.

Une très bonne lecture que j'ai vraiment appréciée,
une belle découverte pour moi qui n'avait jamais encore lu cette auteure.

Un livre que je vous invite fortement à découvrir,
pour rentrer au coeur des foyers de cette banlieue américaine.

Là où couve les feux, là où en apparence,
tout semble si tranquille, un peu trop peut-être...

Je vous invite à faire la connaissance de ces personnages,
essentiellement féminin au coeur de cette histoire.
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J'avais lu d'excellentes critiques à propos de ce roman et c'est ce qui me faisait peur : peur d'être déçue, peur que le roman ne soit pas à la hauteur, peur de ne pas aimer. C'est tellement plus simple de se jeter dans un roman dont on n'a pas entendu parler, dont on a lu aucune critique et dans lequel on plonge sans a priori et complétement à l'aventure. En tout cas, ici, je rejoins les avis unanimes : La Saison des feux est un excellent roman.

On découvre un quartier résidentiel américain, dans une banlieue cossue de Cleveland, avec des familles riches comme les Richardson. Mais l'arrivée de Mia, mère célibataire et de sa fille Pearl va bouleverser leur quotidien. Quiproquos, secrets, retournements de situation sont au rendez-vous et surtout la tension entre tous les protagonistes montent doucement jusqu'à l'embrassement (sans mauvais jeu de mot).

C'est un roman habilement construit, un peu lent au départ mais l'auteure choisit de bien introduire ses personnages. L'intrigue est excellente et toutes les pièces du puzzle viennent s'assembler parfaitement dans les dernières pages. La fin reste volontairement ouverte et c'est au lecteur d'imaginer ce qu'il va advenir des personnages. C'est un peu frustrant car nous n'avons pas toutes les réponses à nos questions mais chacun est libre d'imaginer ce qu'il veut.

J'ai beaucoup aimé l'ambiance décrite par Celeste Ng, la plongée dans les années 90 est vraiment très réaliste et je m'y suis revu plusieurs fois. L'écriture est tout aussi remarquable et je vais vite me plonger dans son autre roman Tout ce qu'on ne s'est jamais dit et les futurs à venir (j'espère !)
Lien : https://missmolko1.blogspot...
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Céleste Ng m'avait agréablement surpris avec son premier roman tout en finesse « Tout ce qu'on ne s'est jamais dit », son second roman est un vrai coup de coeur tant la qualité de l'écriture rejoint la qualité de l'intrigue.

Dès les premières pages, nous connaissons au moins une partie de la tragédie qui va s'abattre sur ce quartier résidentiel de Cleveland, l'incendie d'une maison, mais tout l'intérêt du récit c'est de savoir comment on en est arrivé là. La maison appartient à Elena et Bill Richardson, un couple blanc riche qui incarne le succès à la fin des années 90. Ils y vivent avec leurs quatre adolescents dont Izzy la benjamine une enfant sauvage, indomptable, et désespérée qui dénote dans ce quartier où tout le monde s'entend bien et obéit aux règles, où tout paraît beau et parfait de l'extérieur, alors que le feu couve à l'intérieur.
Mais l'arrivée de Mia, une artiste énigmatique, avec sa fille Pearl, va bouleverser la tranquillité et attiser les braises jusqu'à provoquer l'embrasement dans ces familles si parfaites. « Toute sa vie, elle avait appris que la passion, comme le feu, était une chose dangereuse. Elle devenait si facilement incontrôlable. »

J'ai apprécié tout le talent de Céleste Ng d'impliquer tous ses personnages dans le récit, d'imbriquer leurs vies, leurs secrets, chacun allume des petits feux partout. Céleste Ng va revenir sur le passé de chacun pour apporter les réponses au drame qui se joue. L'auteur sait explorer la société américaine avec sa moralité qui prétend que le respect des règles peut éviter un désastre. Un roman sur la classe, la famille, la race, « Peut-être qu'à la naissance on devrait tous être confiés à une famille d'une autre race. Peut-être que ça résoudrait le problème du racisme une bonne fois pour toutes ? »

Une réflexion sur la maternité à travers trois portraits saisissants de femmes. L'une a été mère porteuse et a refusé au dernier moment de donner son bébé. La seconde a abandonné son enfant et fait tout pour le récupérer, la troisième prend la décision douloureuse d'avorter. « On en revenait encore et encore à la question suivante : qu'est-ce qui faisait de quelqu'un une mère ? Était-ce la biologie seule, ou était-ce l'amour ? »

Un roman noir captivant porté par une écriture vivante qui nous fait entrer dans le coeur des familles de ce quartier bien trop paisible.
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Histoires de femmes et de filles dans un quartier huppé de Cleveland,
Shaker Heights, un quartier modèle, une famille modèle, qu'est-ce qui s'est passé pour que la maison soit incendiée? C'est ce qu'on apprendra peu à peu par des retours en arrière.

Un roman dans lequel on traite des problématiques qui touchent la vie des femmes. En commençant par le choix entre le confort du conformisme et la précarité de la vie de bohème de l'artiste. Madame Richardson a fait les bons choix : épouser le bon mari, s'installer dans le bon quartier et avoir trois enfants, travailler mais ne pas avoir vraiment d'ambition au boulot pour ne rien déranger.

Mais l'arrivée d'une locataire artiste va peu à peu venir éroder cette parfaite harmonie. Dans le présent ou en fouillant dans le passé, il sera question de bébés abandonnés, d'avortements, d'infertilité, de mère-porteuse, des difficultés des relations mères-filles et du poids des doutes que chacune peut porter.

Un excellent roman, mais où les hommes sont peu présents. Ils sont les maris, le copain ou le petit ami, mais ce sont les femmes qui sont les personnages principaux.

En bonus, un regard sur l'art photographique que pratique l'une des protagonistes.
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Céleste Ng, avec ce deuxième roman, nous confirme qu'elle est extrêmement douée pour deux choses. D'abord, raconter des histoires. Ensuite, nous pousser à nous interroger sur qui nous sommes, ce que nous prenons de notre entourage familial et ce que nous embarquons avec nous dans la vie.

Très beau roman que je conseille plus que vivement.
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Dans une de ces banlieues chics et formatées de Cleveland, les familles ont toutes leurs histoires, leurs secrets. de l'extérieur, tout parait parfait, comme cette herbe coupée impeccablement, ces façades colorées harmonieusement, ces règles que tout le monde suit pour se donner une apparence de tranquillité, de bonheur, une certaine idée de la normalité. Quand Mia et Pearl emménagent dans une maison louée par l'un de ces propriétaires bien sous tout rapport, la première lézarde de ces vies bien rangées apparaît.

Céleste Ng nous propose ici une véritable chronique sociale de l'Amérique factice des banlieues riches.
Ce roman, c'est d'abord un livre sur les femmes car c'est majoritairement elles qui auront la parole tout au long du récit. Avec une précision quasi chirurgicale, l'autrice décortiquera leur vie, leur passé, leurs motivations, leurs espoirs et leurs regrets. Entrant si profondément dans leur vie passée et présente, levant le voile sur leur futur uniquement pour le lecteur, que nous ne pouvons que ressentir des émotions pour chacun des personnages. Des émotions pas toujours positives, mais chacun nous touchera à sa manière car avec Céleste Ng, point de manichéisme, tout est nuance.

La saison des feux, c'est aussi le roman de la maternité, sous toutes ses formes, avec ses questionnements existentiels qui l'accompagnent inévitablement. Et la question de la famille sera bien entendu également soulevée, comme une évidence.

Céleste Ng nous confie avec son deuxième roman une étude de la société moderne, avec tous ses antagonismes, le meilleur et le pire, la vie quoi...
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Banlieue cossue de Cleveland. Les Richardson sont une famille aisée, vivant au sein d'une quartier parfait, où rien ne dépasse, organisé au cordeau pour le bien être de ses résidents. Une vie réglée où les apparences sont reines et où les habitants se conforment tous à des codes sociaux qui définissent leur appartenance à cette communauté.

Aussi quand Mia, une mère célibataire, artiste un peu marginale, et sa fille Pearl emménagent dans ce quartier idyllique, on sent rapidement une dissonance. Des détails tout d'abord mais qui finissent par s'amplifier peu à peu pour finir par faire voler en éclat cette belle harmonie de façade. Des secrets vont être mis au jour, les hypocrisies démasquées et le coeur de chacun dévoilé.

Un roman qui commence tout doucement, à tel point que j'ai craint de finir par m'ennuyer dans les premières pages. Et puis une fois les pièces de l'intrigue bien en place, je me suis faite embarquer par la plume de Celeste Ng, à tel point que j'ai terminé le livre très tard cette nuit, faute de pouvoir le lâcher.

L'auteure a le talent de décortiquer l'âme humaine, celle qui se cache derrière le miroir des faux semblants. Elle marche pour moi dans les pas de Joyce Carol Oates à ce niveau.
Une excellente découverte.
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