La saison des feux

A Shaker Heights, tout est codifié, contenu. Aucune fantaisie n'est possible pour la couleur des façades. La hauteur de la pelouse est réglementaire et quiconque ne s'y astreindrait pas recevrait un rappel à l'ordre. Les Richardson y habitent et en apparence, leur vie ressemble finalement à ces codes de convenance. Quatre enfants : deux filles et deux garçons et malgré Izzie qui est quelque peu rebelle, finalement, toute la famille rentre dans un moule. Aussi, quand Mia arrive à Shaker Heights avec sa fille Pearl et leur vie qui tient dans une voiture cela détonne. Pourtant, les deux familles vont se lier non pour le meilleur mais peut-être pour le pire.

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J'ai débuté la lecture de ce livre en croyant que le premier chapitre consacré à l'incendie qui frappe la maison Richardson allait nous mener tout au long du roman vers une enquête policière, une traque, une énigme à résoudre. Or l'auteur ne raconte pas cela. Elle raconte la vie de ces personnages au quotidien, de l'amitié qui lie les enfants des deux familles, de Mme Richardson pleine de bons sentiments en apparence et qui emploie Mia, de l'engagement de Mr Richardson (avocat) qui prend la défense d'un couple d'amis qui vient d'adopter un bébé. Et cette description du quotidien m'a profondément ennuyée. Je l'ai trouvée plate, sans relief malgré pourtant les petits travers ou secrets de chacun. A la moitié du livre, il ne s'était rien passé de percutant. Même si je n'avais pas envisagé le parti-pris de l'auteur, j'aurais pu être agréablement surprise par un récit dynamique or il n'en fut rien. Par ailleurs, à la page 179, l'auteur répète des éléments déjà introduits au début de l'histoire sur ce que l'on peut et ne peut pas faire en terme d'aménagement à Shaker Heights (poubelles, plantations, pelouse...). Donc en plus de m'ennuyer, j'avais l'impression de faire un retour au début du livre.
Seules les 74 dernières pages ont été intéressantes d'un point de vue du rythme puisque l'on sortait enfin de la contemplation pour ressentir un peu d'inquiétude. Mais une trop légère inquiétude et qui arrive bien trop tard. Enfin, les personnages ne m'ont pas émue et je ne me suis pris d'affection pour aucun d'eux comme si le narrateur les regardait de loin, de façon distanciée.

Merci à Babelio et aux Editions Sonatine pour cette Masse Critique privilégiée.

Je n'ai pas détesté. C'était intéressant à certains moments. Il y avait quelque chose de passionnant dans ce roman. Mais j'ai l'impression que Celeste NG a voulu aborder beaucoup trop de thèmes et de faits de société : racisme, différence sociale, l'adoption, l'avortement, le premier amour, l'amitié, la famille dysfonctionnelle…. Il y a beaucoup trop de trames abordées et on se prend la tête à force.
Tout commence bien pourtant. Une famille se retrouve sans toit, démunie. Tout porte à croire que la responsable soit Izzy, la benjamine de la famille. On bascule quelques mois avant. Une mère et sa fille débarquent à Stoher Height et va côtoyer étroitement une famille riche. Pourquoi? On tente de le découvrir. Mais voilà je reste sceptique sur le pourquoi et surtout le comment. Il y a quelques évènements du roman qui m'ont semblé intéressants mais pas essentiels au roman. Je pense à la trame "Mirabelle", à fort potentiel mais un autre roman. Beaucoup de choses abordées et d'ailleurs je n'ai pas compris en quoi le racisme concernait la famille Richardson. Je ne comprends pas pourquoi l'auteure est partie dans cette voie aussi. Je sais que ce thème lui tient à coeur, la mixité sociale et culturelle. Mais ici, il ne me semble pas au point trop brouillon. Les critiques parlent de puzzle que je partage complètement. Elles parlent de non dits, secrets, petits mensonges et tout s'accumule et tout explose. La cocotte minute s'est réveillée avec la présence de Mia. La maman/lectrice s'est retrouvée ballotée entre ces deux mères totalement opposées jusqu'à l'affrontement final. D'ailleurs il me manque une réponse sur l'affaire Mia.
L'auteure suggère ce qu'il se passe des années plus tard mais je reste dubitative sur la construction du roman. Je me suis perdue en route alors qu'il aurait pu être un très bon roman.

Vu l'engouement pour ce roman, je m'attendais à une histoire prenante et palpitante avec une intrigue de fou. Mais je n'ai rien ressenti de cela. Elle a, à mon goût, manqué de consistance, de quelque chose qui dépote. Certes, ce sont de chouettes portraits de femmes mais rien qui ne me laisse un souvenir impérissable. Dommage.

Bon, très grosse déception à la lecture de ce roman. Je ne savais'pas Trop a quoi m'attendre certainement pas à ça. Je n ai pas compris l'interet du livre et pire que tout je l'ai refermé en me disant tout à pour ça.
Les personnages reflètent une Amérique de caricature et rien ne nous a a été épargné, fugue, avortemen t, adoption, abandon..... bref tout ce qui peut arrivé à une femme on le toue et de présent dans ce livre, tout ce qui peut arriver à un ado est aussi présent. Riches, pauvres, noir, blanc, chinois tout le monde est là et présente dans ses pires conditions caricaturales.... bref je ne vois pas où est l éloge de la femme, tout n est que situation grotesque au point que ça a en devient surréaliste.
On ne peut s attacher à aucun personnage, tous fades au possible. Bref, rien ne m a convaincue dans ce livre à part peut être une écriture très fluide, dommage que je sois passée à côté de tout le reste. Aucune émotion à part l ennui et la frustration constante d attendre qu il se passe(enfin) quelque chose.

J'ai très peu aimé même si c'est bien écrit. Il y a trop de détails inutiles qui nuisent au rythme dont la lenteur m'a assommée d'ennui. Il est vrai que je venais de terminer la lecture de « Corruption » de Don Winslow, un roman policier excellent. Pour cette raison, peut-être n'avais-je pas la bonne disposition d'esprit.

Avec ce roman, Celeste Ng interpelle sur les différences sociales en explorant la maternité et le désir d'enfant. Secrets, suspicion, méfiance, voici l'univers dans lequel elle nous immerge dès les premières pages. Elle utilise le passé et le vécu des personnages pour justifier leurs réactions, leurs comportements et leurs agissements, mais se disperse un peu trop pour moi. Il faut dire que cette histoire est riche en sujets : vie des femmes, premiers émois, grossesse, avortement, lutte des classes… L'adoption, le thème "fil rouge" m'a un peu à peu fait perdre de l'intérêt pour cette comédie de moeurs qui se base principalement sur les relations familiales et les faux-semblants. Même si les personnages sont bien souvent caricaturaux à mon sens, quelques-uns sont attachants, notamment Izzie, et l'adolescence est peinte à la fois dans toute sa complexité mais aussi dans toute sa sensibilité. Cette lecture ne me restera cependant pas longtemps en mémoire.