L’espoir tue, oui. Parce que c’est lui qui, à chaque fois, nous force à nous
relever.
Si un jour nos chemins venaient à se séparer, je veux qu'elle compare chaque homme qu'elle rencontrera à moi. Je veux qu'aucun ne m'arrive à la cheville parce que j'ai la conviction qu'aucune autre qu'elle ne parviendra plus à se frayer un passage jusqu'à mon âme.
Non, c’est sur moi que vous devez vous défouler. Quand vous serez reine, peu importe ce que les gens vous diront, vous devrez montrer qu’ils ne vous atteignent pas, vous devrez vous montrer plus forte qu’eux et, le soir, quand nous serons dans notre chambre, c’est sur moi que vous pourrez extérioriser vos émotions, m’annonce-t-il durement en désignant successivement la porte, puis moi.
En temps de guerre, les hommes sont assassinés, mais les femmes, elles, sont frappées, violées, dépossédées de leur corps. On en use et abuse jusqu'à ce qu’à leur tour, elles soient tuées. Est-ce normal ? N’ont- elles pas le droit, elles aussi, à une mort rapide ? On ne nous respecte pas, non. On nous traite comme des êtres intérieurs, on profite de notre douceur, de notre vulnérabilité. L'homme se croit plus fort que nous. Non, il ne l'est pas. Il est faible. Faible parce qu'il s'en prend à plus petit que lui. Il prend ce qu'on lui refuse par force, et parce qu'il est considéré comme le sexe fort, il s’enorgueillit de réussir.
- kalliopée
Ce n’est pas le désespoir qui tue, c’est l’espoir. Il se nourrit de nous, jusqu’à ce qu’il ne reste plus rien.
Le parfait ne l’est pas toujours, tout dépend de la façon dont on l’observe.
Comment survit-on aux gens qu'on aime ?
Et moi, comme si j'avais peur qu'il ne se rétracte, je prends ce qu'il me donne, je laisse mes murailles s'effondrer afin de rejoindre les ruines des siennes.
Ce n'est pas le désespoir qui tue, c'est l'espoir. Il se nourrit de nous, jusqu'à ce qu'il ne reste plus rien.
- Ça ne sert à rien de bouder.
- Tu peux dire ça... il n'y a rien que tu ne saches faire. Tout ce que tu entreprends, tu le réussis.
- Peut-être, mais tu as plus de courage que moi. Toi, tu essayes. Encore et encore. Où est le mérite quand on n'a pas à se battre pour obtenir ce qu'on veut ?