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Critique de Latulu


Latulu
19 septembre 2022
La légende arthurienne regorge de récits mettant en scène des héros flamboyants, des quêtes haletantes et des combats grandioses.
Dans son roman L'ancelot avançait en armes, Alex Nikolavitch nous offre un récit d'apprentissage, au rythme lent et à la narration introspective. Loin de la folie des batailles, L'ancelot, le petit gardien, n'est pas encore Lancelot, le fier guerrier à la lance, et c'est cette histoire, celle d'avant la gloire et la Table Ronde que nous raconte l'auteur.

Jeune homme pétri d'idéaux, L'Ancelot quitte sa Bretagne natale pour l'île britannique en quête d'un seigneur à qui prêter allégeance. Durant cette longue balade à travers le pays, ses rencontres avec plusieurs personnages du mythe vont modeler le guerrier à venir.
L'Ancelot avance en armes, un chien noir à ses côtés sur une terre harassée par les guerres de clans et l'envahisseur saxon. Parfait inconnu, sa réputation va peu à peu s'amplifier, dès lors qu'il va débarrasser un lieu hanté de son « démon » ou rendre de petits services au peuple.
De la bienveillante guérisseuse à la duperie de bandits en passant par le sentiment amoureux, les différentes expériences du jeune homme vont mettre en lumière sa quête de loyauté et de sens à sa vie.
Sa naïveté au début du récit et sa volonté de faire le bien contribuent à rendre le personnage attachant. le récit ne cesse de rappeler ses doutes sur sa capacité à devenir un preux chevalier.
Au fur et à mesure de son avancée, le portrait de L'Ancelot se modifie jusqu'à prendre les traits définitifs du Lancelot de la Table Ronde.
L'Ancelot avançait en armes est un parcours initiatique, dans un univers médiéval empreint de mythes féeriques.
C'est un court roman d'apprentissage et de quête d'identité, au rythme très lent, trop parfois ce qui a rendu ma lecture un peu ennuyeuse par moment.
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