Citations sur Conseils de lecture pour âmes égarées (13)
Mukesh
À l'époque, il ne s'était jamais demandé où allait quand elle se plongeait dans un livre.Il aimait tant voir cette concentration sur son visage.Parfois, elle esquissait un sourire, ou elle riait à gorge déployée en tapant sur l'épaule de Mukesh comme s'il était dans la connivence de quelque plaisanterie. À l'époque, voir sa femme heureuse lui suffisait.Maintenant qu'elle était partie, il regrettait de ne pas avoir partagé chacun de ses moments avec elle.
( p.75)
Mukesh
2019
Mukesh s'avança, incrédule, comme si ce livre poussiéreux et sale était un mirage.Face aux autres vestiges de la vie de sa femme, il n'avait presque rien ressenti.Mais là, il avait l'impression troublante que Naina était présente avec eux.En cet instant, avec ses trois filles et un des romans préférés de Naina, il se sentit un peu moins seul.
( p.23)
(***une personne reclassant un livre dans une bibliothèque, dérangé par un autre lecteur, y trouve un post-it )
Je sais que ce n'est pas dans vos habitudes, mais j'ai lu " Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur" quand j'avais vingt- et un ans lors d'une période difficile.Il m'a appris beaucoup de choses et j'ai regardé à nouveau le monde, le bon comme le mauvais, à travers les yeux d'un enfant.Ce fut pour moi une évasion je me suis projetée dans l'univers, ses injustices, les personnages.Ce fut l'échappatoire dont j'avais besoin face à la réalité.Il m'a aidée à me soucier de la vie de quelqu'un d'autre.J'espère qu'il sera pour vous aussi un répit. Parfois, les livres nous transportent pendant un moment et changent notre regard.
( p.51 / Naimi, 2023)
Il aurait aimé lui dire combien la lecture lui permettait de passer le temps, de se connecter aux autres, lui donnait une raison de se lever chaque matin et de sortir de sa maison.
( p.335 /Naimi, marque des éditions Leduc, 2023)
N'oubliez pas que les livres ne sont pas toujours une évasion. Ils peuvent aussi nous enseigner des choses. Ils nous montrent le monde au lieu de le cacher.
"Je sais, il me rappelle Ba. J'entends même sa voix. Elle me disait que, quand on aime vraiment un roman, il faut le relire encore et encore. Pour revivre ce qu'on a aimé et trouver ce qui nous a échappée la fois précédente. Un roman évolue en même temps que la personne qui le lit."
Il aurait aimé lui dire combien la lecture lui permettait de passer le temps, de se connecter aux autres, lui donnait une raison de se lever chaque matin et de sortir de sa maison.
Elle savait qu'elle était différente de Naina.
Indira avait toujours cherché à établir un contact avec les autres.
Malheureusement, ce n'était pas réciproque.
(**À propos des "Quatre filles du Docteur March)
M.Patel avait évoqué ce roman, l'un des préférés de sa petite-fille. Au fil des pages, elle comprit pourquoi il plaisait aux jeunes filles.Il était enjoué et permettait de découvrir la vie dans ce monde en perpétuelle mutation. S'il se déroulait dans le passé, les soeurs étaient dynamiques et courageuses, elles allaient au bout de leurs rêves.
( p.309)
Mukesh ressentait la même chose.Il avait vu des livres à la bibliothèque, mais ce n'était rien comparé à ces étages entiers de rayonnages, ces tables, ces piles d'ouvrages. Il avait l'impression que les livres flottaient autour de lui, comme par magie, porteurs de nouveaux mondes, de nouvelles expériences.C'était magnifique.
( p.228)