AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de sarbae


Un court récit, lu en classe de 5e.

Je me souviens que, si le cadre offrait une étendue de savoirs sur la période médiévale et certaines descriptions étaient bien construites, l'histoire en elle-même se révélait très fragile.

Avec une trame plate, sans beaucoup d'action vers le milieu du roman, les personnages ne parviennent pas à se faire apprécier. Martin est un serf qui découvre un jour un jeune faucon orphelin et décide de l'élever pour qu'il devienne « son » oiseau. Or, n'étant pas un seigneur, il en a l'interdiction.

En partant sur cette base-là, même l'intrigue jeunesse aurait pu honorer une relation cachée entre Homme et animal, tout en appuyant sur les lois féodales de l'époque comme Jean-Côme Noguès aime les rappeler. Mais j'ai plutôt eu l'impression d'un personnage simple, plus matérialiste que soucieux du bien-être de son oiseau.

On peut excuser le rendu du fauconnier, antagoniste de l'histoire. C'est l'ennemi de Martin auquel doivent adhérer de jeunes lecteurs. Cependant, lui aussi se montre un peu trop extrémiste avec les rapaces. Les scènes de volerie sont documentées, et relatées, mais pas omniprésentes – compte tenu de la situation qui n'avance pas vraiment.

Et la fin, décevante, paraît sortir de nulle part. On perd le seul personnage auquel je m'étais attachée, au cours d'une tentative maladroite de rédemption de la part du protagoniste.

Ce n'est donc pas la meilleure lecture scolaire que l'on m'ait donnée. Malgré la promesse que fait le faucon hobereau de couverture à son lecteur, ce roman conviendra bien mieux à un manuel sur le Moyen-Âge qu'à un amateur de rapaces.
Commenter  J’apprécie          10



Ont apprécié cette critique (1)voir plus




{* *}