- Tu ne seras jamais un tueur comme les faucons du seigneur Guilhem, lui murmura Martin. Je te cacherai si bien que personne ne te trouvera. Tu ne tueras que pour manger. Il le faut bien puisque tu es né rapace. Mais pas de ces massacres que le fauconnier aime tant. Nous resterons amis, tous les deux. Je t'en prie, ne va pas trop loin. J'ai peur que tu ne reviennes pas !
« Cette grande envie qu’il avait, lui, pauvre petit paysan, de posséder un oiseau qui lui appartiendrait, un oiseau magnifique qui ne tuerait que pour vivre et qui ne se poserait sur le poing que pour obéir à l’amitié. » (p. 15
La liberté, c'est la Terre.
La forêt sortait de la nuit avec une joie paisible. Les oiseaux s'ébrouaient avant de chanter le matin retrouvé. Dans les taillis et sur les mousses, tout un peuple de petits animaux se signalait par des frôlements, des herbes froissées, des basses branches un moment agitées qui se refermaient ensuite sur une queue blanche ou un plumage gris.
Mieux valent galettes de farine de glands mangées en famille que bon pain de blé qu’on ne partage pas avec les absents
J'ai aimé ce livre car on peut s'imaginer l'histoire avc les illustrations et, il est facile à comprendre. Martin m'a touché, il est courageux quand il sonne la cloche pour prévenir les habitants du déclenchement de la guerre. =)
Emmanuele
Le geôlier lui avait apporté une pomme. Une joue rouge, une joue jaune, et un parfum !... C'était justement ce parfum qui donnait à Martin l'envie de pleurer. Il y a des chagrins trop lourds quand on a que douze ans. Et ce parfum...
Martin n'avait qu'à fermer les yeux pour revoir les pommes tombées dans l'herbe mouillée et puis les prunelles qui, en séchant sur les branches noires, perdent un peu de leur âpreté, et puis aussi les minuscules petits fruits de l'aubépine qu'il grignotait en gardant les oies.
Elle avait su l'interroger, deviner à des riens cette grande envie qu'il avait, lui, pauvre petit paysan, de posséder un oiseau qui lui appartiendrait, un oiseau magnifique qui ne tuerait que pour vivre et qui ne se poserait sur le poing que pour obéir à l'amitié.
Celui qui a connu la cellule ne goûte qu'en tremblant une liberté menacée.
J'ai bien aimé ce livre car c'est une belle histoire d'amitié entre un enfant et un jeune faucon. Mais je trouve que la fin du livre est trop triste.
Ludivine