« Mais est-ce vraiment mon fils ? » pensa-t-elle tout haut ?
« Oui, mamma, C’est Silvio », dit-il tout bas avec un sourire.
Puis il ajouta :
« Et pour vous, ce sera toujours le même Silvio. »
Le garçon avait ainsi plusieurs travaux. Il devait broyer les couleurs, nettoyer les palettes et les pinceaux, faire les courses. Ces tâches ne le rebutaient pas, car il entretenait l’espoir de plaire un jour au maître et de sortir du rang.
Je pense à ta jeunesse, à, cette fougue que tu as. Elles seront des qualités et, jointes à ton talent que je reconnais, elles feront de toi un grand peintre si tu sais être modeste… et bon. Tu peux t’en aller maintenant.